Lc T CD4+

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http://moodle.univ-lille2.fr/course/index.php?categoryid=5
Des complément d’informations ??
visitez
http://www.assim.refer.org/raisil/raisil/L02.html
[email protected]
Les fonctions du système immunitaire
Organiser la
tolérance visà-vis du soi
(et de ce qui
Défense visà-vis des
agresseurs
extérieurs
l’accompagne)
Se prémunir
des dangers
internes
Défense visà-vis des
agressions
internes
Immunité
innée
Immunité
adaptative
Immunité
naturelle
Système immunitaire
Sain
Pathologie
aiguë
Sujet
sain
Environnement
(monde infectieux)
Dysfonctionnement
immunitaire ?
Pathologie
chronique
Diabète
Atopie
Granulomatoses
Thyroïde
Primitifs
Lymphomes
Myélomes
Leucémies
Secondaires
Chercher des arguments en faveur d’un déficit
Quel type de déficit ?
Analyser les signes cliniques
Quel type de pathogène ?
Se souvenir de la chronologie de mise en place des effecteurs (immunité innée, adpatative)
Quelle anomalie ?
Les effecteurs sont- ils présents ?
Les effecteurs sont-ils fonctionnels ?
Infections graves :
 Hospitalisation
 Antibiotiques
Infections fréquentes
 > « X »/ an (variable en fonction de l’âge, du type d’infections)…
Histoire familiale ?
 Médicaments
 Autres manifestations
 Allergie
 Auto-immunité
 Cancers
Primaire ?
Déficit ?
de type « humoral »
Secondaire ? (SIDA, tumeurs, greffes,
médicaments )
De type « cellulaire »
Explorer :
• Le Complément
• Les polynucléaires neutrophiles, macrophages
• Les LB, les immunoglobulines
• Les LT (capacités de coopération)
• Infections graves +++
• Précoces
• Germes opportunistes
• Pathogènes à multiplication intracellulaire
Explorer :
• LT, NK
• Cytokines et récepteurs
Syndrome inflammatoire ?
Numération formule
sanguine
Protéines
de l’inflammation
Électrophorèse des protéines sériques
Leucocytes
Protéine C réactive, procalcitonine…
Augmentation de la VS
Atteintes des autres lignées
(GR, plaquettes)
Polynucléaires 
Neutrophiles ?
Éosinophiles ?
Lymphocytes ?
(syndrome mononucléosique)
Ça « marche » aussi dans le LCR !
9
PNN
PNE
Perturbation fonctionnelle
de l’organe (foie, rein…)
Contage
Histologie
Incubation
NFS, Σd inflammatoire…
Clinique/ histologie
Génome
Biologie moléculaire
(coût +++)
Antigènes
Réponse de
l’hôte
Pathogène
Symptômes
IgM
Sérologie
IgG
Jours
Semaines
Mois
Années
Effecteurs
Protéines du complément
C3
MAC
Properdine
Pathologies
Types de
pathogènes
Explorations
Graves, précoces
Méningites
Pyogènes
Méningocoque
Phagocytose, Lyse
Lyse
Méningites
Méningocoque
Stabilisation des
convertases alternes
AP50
Expression des
B2 intégrines
Phagocytose
Phénotypage lymphocytaire
(expression des intégrines)
Test au nitrobleu de tétrazolium
Dosage enzymatiques
Exploration génomique
Neutrophiles, Macrophages
Domiciliation
Phagocytose
Perturbation
fonctionnelle
Abcès
Pyogènes
Bactéricidie
NADPH oxydase (par
CH50,C3,C4
exemple)
LB
Nombre
Maturation
Diverses
Capacité de
coopération
Graves immunité
humorale et
cellulaire
Extracellulaires
Défaut de production
Anomalies
fonctionnelles
Phénotypage lymphocytaire
Production des immunoglobulines
(sous classes)
Intra- et
extracellulaires
Ligand du CD40
(CD154)
Phénotypage lymphocytaire
Test de stimulation lymphocytaire
(agammaglobulinémie
syndrome hyperIgM,
DICV)
LT
Voie classique
C4BP
+
C1-Inh
MCP
Fc I
C4
DAF
CR1
C3 convertase
classique
DAF
CR1
Fc H
C3 convertase
alterne
DAF
CR1
+
C5 convertase
classique
Vitronectine
Clusterine
C5b-7
C3
C5 convertase
alterne
HRF
C8BP
CD59
Fc H
Voie alterne
DAF
CR1
MAC
Carboxypeptidases N
Anaphylatoxines
Déficit en C5
Déficit en C3
C6,-7,-8,-9
Déficit en facteur D, Properdine
(Facteurs H, I)
++
Pyogènes
++
Neisseria
Infections à répétition
Lié à l'X
(properdine)
Déficit en facteurs de
régulation
Autres
C1-Inh
Angiœdème
Inhibiteur de la C1
estérase
C1QRS Voie « classique »
C4
C2
C3
C5 C6 C7 C8 C9
Dosages
quantitatifs
Explorer la
fonction
(CH50)
Code couleur
Inefficace, inutile
Explorer le système du complément =
Doser le CH50, le C3 et le C4 (au minimum)
Simple, pas cher
En première intention
Analyse spécialisée, chère
PAS EN PREMIERE INTENTION !
15
Klebsiella pneumoniae
Domiciliation
o Abcès cutanés, hépatiques, pulmonaires
o Infections digestives, urogénitales
o Pyogènes
o Bactéries intestinales (K. pneumoniae)
o Levures
Phagocytose
Abcès pulmonaire
Levures
Nombre : numération et formule sanguine
Capacités de domiciliation : analyse de l’expression des intégrines
(phénotypage lymphocytaire par cytométrie en flux)
Fonctions : phagocytose et bactéricidie
- Test au nitro-bleu de tétrazolium (test sur lame)
- Mesure de la production de radicaux libres
(chimiluminescence, cytométrie en flux)
Analyse génique (biologie moléculaire : diagnostic anténatal)
Inefficace, inutile
Simple, pas cher
En première intention
Analyse spécialisée, coûteuse
PAS EN PREMIERE INTENTION !
La compétence du système immunitaire évolue avec l’âge
Efficacité du SI
100%
environnement
« germ free »
environnement
« pathogène »
vie foetale
1
2
3
ans
naissance
Education du SI à la
tolérance du soi
Adaptation à l'environnement :
- Stimulations antigéniques permanentes
- Réponses de l’Immunité adaptative,
humorale et cellulaire
- Développement d’une mémoire immunitaire
spécifique
La Numération Formule Sanguine
 étude du contingent de lymphocytes circulants
Ad (/µL)
n-né (/µL)
1an (/µL)
10 ans (/µL)
Leucocytes
4 000 - 10 000
10 000 - 26 000
6 000 - 17 500
4 500 - 13 500
Lymphocytes
1 500 - 4 000
2 000 - 11 000
4 000 - 10 500
1 500 - 6 500
Le nourrisson et l’enfant :
- ↑ lymphocytes circulants en valeur absolue
- nb de PNN idem/ Ad
 "Formule sanguine inversée" (par rapport à celle de l’adulte)
 Passage à la formule de l’adulte entre 4 et 10 ans
Anomalies quantitatives : définitions
Hyperlymphocytose :
↑ nb Lc > 4000 chez l’adulte et > 8000 chez l’enfant
étude morphologie des Lc (normale ou non ; présence ou non de ¢ mononucléées hyperbasophiles =
syndrome mononucléosique)
- Origines : - lymphocytose réactionnelle à des maladies infectieuses (virales, toxoplasmose)
- hémopathies malignes
Lymphopénie :
↓ nb Lc <1000 chez l’adulte et < 2000 chez l’enfant
- Majoritairement : lymphopénie acquise (chimiothérapie, radiothérapie, certains traitements
immunosuppresseurs, infection par le VIH…)
- Rarement
: lymphopénie dans le cadre d’un Déficit Immunitaire Primitif (DIP)
Dans tous les cas : étude simultanée des 3 lignées (GR, GB, Plqtt)
Un lymphocyte à la NF Sanguine ?
Lc B ?
Cellule NK ?
Lc T « conventionnel » ?
(TCR ) (alpha-bêta)
Lc T CD4+ ?
Lc T CD8+ ?
Lc T TCR
(gamma-delta)
< 10% des Lc T CD3+ circulants
- CD4neg CD8neg
- Relative diversité à la naissance
- Nombre restreint de spécificité chez l’Ad
(V 9/V 2)
- Activation par phospho-antigènes
Détermination par cytométrie en flux de la proportion des différentes sous-populations lymphocytaires dans le
sang, morphologiquement peu ou pas différenciables mais fonctionnellement différentes
Un Cluster de Différenciation (CD) définit une molécule identifiable par un Ac monoclonal.
Les CD permettent de définir :
- des lignées,
- des stades de différenciation (matures, naïves, mémoire…)
- des spécificités fonctionnelles…(activées…)
Principes
de la cytométrie en flux
cellules mortes
Cellules CD4+
Cellules CD3+
Cellules
CD3+ ET CD4+
Cellules CD8+
Cellules
CD3+ ET CD8+
Étude de la proportion des différentes sous-populations lymphocytaires
Lignée T : CD3 mais aussi CD4 (« helpers ») CD8 (cytotoxiques)
(LT CD4 et CD8 sont 2 sous populations)
Lignée B : CD19, CD20 (il est possible de distinguer des sous populations au sein de LB)
Certains CD sont exprimés par plusieurs lignées :
- CD4 : Lc T helpers (expression faible sur les monocytes)
- CD56 : cellules NK (acquisition par certains Lc T CD8 effecteurs terminaux)
1- 6 ans
18 - 70 ans
NK
CD19+
B
24%
CD56+
: 11 %
CD4+ : 37 %
:
CD8+ : 29 %
T CD3+ : 64 %
B CD19+ :
14 %
NK CD56+ : 13%
CD4+ : 42%
CD8+ : 35 %
T CD3+ : 72 %
- Interprétation en « % » et en « valeur absolue »
ex : sujet VIH séro-positifs : destruction des Lc T CD4+ :
 stratégie thérapeutique différente si 20% Lc T CD4+ et 500 Lc T CD4+
ou 20% Lc T CD4+ et 200 Lc T CD4+
o Infections du tractus respiratoires et digestif
(muqueuses)
Streptococcus pyogenes
Giardia intestinalis
o Après le 6ème mois de naissance
o Infections à pyogènes,
o Pathogènes respiratoires et intestinaux
(Giardia)
o Plus rarement infections virales
Escherichia coli
Virus
Inutile
En première intention
PAS EN PREMIERE INTENTION !
Nombre :
Numération et formule sanguine
Phénotypage des lymphocytes B : nombre +++
analyse des populations (CD19 et LB mémoire)
Capacités de production des immunoglobulines :
Électrophorèse des protéines (agammaglobulinémie)
Dosage pondéral des immunoglobulines (IgG, IgA, IgM)
(éventuel déficit en une classe d’immunoglobulines )
Dosage des sous classes d’immunoglobulines
Analyse fonctionnelle
Analyse de la réponse vaccinale, contre-épreuve de Simonin (groupe sanguin)
Analyse de l’avidité de la réponse Ac, opsono-phagocytose
IgM : 0,5 – 1,5 g/L
Distribution des sous classes d'IgG (%)
6,5
2,1
21,3
IgG (après 5 ans) : 6 - 12 g/L
71,2
IgA (après 5 ans) : 1 - 3 g/L
IgG 1
IgG 2
IgG 3
IgG 4
• Immaturité intrinsèque des Lc B
• Déficit coopération entre DC / T / B
1j - 11mois
B (%) : 24% (19 - 31)
B (VA) : 900 (500 - 1500)
18 - 70 ans
14% (11 - 16)
300 (200 - 400)
Pneumocystis Jiroveci
o Infections précoces, graves, répétées
o Pathogènes intracellulaires
o Germes opportunistes
Leucémie
o Cancers, lymphomes, sarcomes
Sarcome de Kaposi
Lymphome
Pneumopathie à Pneumocystis
Inutile
En première intention
PAS EN PREMIERE INTENTION !
Nombre :
Numération et formule sanguine (±)
Phénotypage des lymphocytes T : nombre +++
Analyse des sous populations (« mémoire », notamment)
Analyse fonctionnelle - Capacités de coopération
Dosage pondéral des immunoglobulines
(« Syndrome hyperIgM »)
o
o
o
o
o
Analyse de la réponse vaccinale, contre épreuve de Simonin (groupe sanguin)
Phénotypage des lymphocytes T : CD40-L (CD154)
Intradermoréactions (candidine)
Test de prolifération lymphocytaire (mitogènes, antigènes)
Analyse de la production des cytokines
Exploration de la capacité de division des lymphocytes en réponse à un stimulus
1 ) Étude de la capacité globale à proliférer en réponse à un signal d’activation
 Stimulation des lymphocytes indépendamment de la spécificité de leur TCR
 Réponse proliférative des Lc naïfs et mémoires
Utilisation de mitogènes :
- des Ac anti-CD3
- des lectines : la Phyto-Hémagglutinine (PHA) (stimulation des Lc T)
le Pokeweed Mitogen (PWM) (stimulation des Lc T et B)
2 ) Etude de la capacité des Lc à proliférer en réponse à un antigène
Stimulation primaire in vitro
¢ mononucléées
du sujet X
(Lc + mono + CD)
Ag étranger
(pas d’immunisation
antérieure)
+
1 sem
Prolifération faible,
Indétectable in vitro
 Fréquence Lc T naïfs spécifiques d ’un xéno-Ag = 1/20 000 à 1/ 50 000
Conséquences :
- Étude de la capacité des Lc à proliférer en réponse à des Ag vis-à-vis desquels
le sujet a été sensibilisé in vivo
 évaluation in vitro de la capacité à avoir répondu in vivo à un Ag
 évaluation de la génération de cellules T mémoires
- soit vis-à-vis d’Ag vaccinaux (ex : anatoxine tétanique, tuberculine)
- soit antigènes spécifiques d’une infection antérieure (candidine, CMV, HSV, VZV)
Stimulation secondaire in vitro
¢ mononucléées
du sujet X
(Lc T naïfs + Lc T mémoires
Spécifiques de l’Ag + mono + CD)
prolifération
détectable
in vitro
Ag étranger
(immunisation
antérieure)
+
1 sem
 Fréquence Lc T mémoires spécifiques d’un xéno-Ag ~ à 1/ 500
X et Y : 2 individus HLA ≠
Irradiation
ou
mitomycine
¢ mononucléées
du sujet X
+
1 sem
¢ mononucléées
du sujet Y
Prolifération +++
des Lc T du sujet X
 Fréquence Lc T répondeurs (alloréactifs) : 1/100 à 1/ 50
Réponse immunitaire + intense (alloréactivité)
en l’absence de toute immunisation antérieure
(Modèle in vitro du rejet aigu d’allogreffe)
Polio buccal
ROR
Fièvre jaune
BCG
VZV
Rotavirus
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