
Le bla-bla (néo-)libéral ? (Presque) plus 
personne n’ose le contester! Aujourd’hui, 
le SETCa offre des boules Quiès pour vous 
protéger de ces propos dénués de sens. 
Encore faut-il savoir pourquoi cette pensée 
libérale ne donne pas les bonnes solutions à 
vos problèmes. Quelques exemples.
Il ne suffit pas de se boucher les oreilles contre le blabla libéral. Nous devons 
aussi le contester par notre mobilisation ! Ensemble, on est plus forts !
"Les entreprises 
paient trop d'impôts"
Les entreprises ne cessent de se lamenter à propos des 'impôts élevés' : il y a un 
gouffre entre ce que vous entendez et la réalité. Officiellement, les entreprises paient 
un impôt de 33,99% sur leurs bénéfices. Dans la pratique, c'est 11,8%. Fameuse 
différence! En  usant et abusant du système de déduction des intérêts notionnels, 
une entreprise comme ArcelorMittal a payé l'an passé … zéro (0) euro d'impôts. Et le 
système est maintenu!
"Il faut travailler plus longtemps 
pour assurer l’avenir de notre 
système social, de nos pensions 
en particulier"
Avec les mesures du gouvernement, il devient en pratique impossible de même 
prendre sa prépension à 60 ans. Il devient aussi nettement plus difficile de décélérer 
par le biais du crédit-temps. Travailler plus longtemps donc. Travailler plus longtemps 
est une manière typique de toucher ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir vivre de 
leurs rentes. Le chômage des jeunes atteint des sommets, pourtant on veut vous 
garder plus longtemps au travail. Il n’y a aucune volonté patronale d’engager des 
travailleurs plus âgés. Et l'on réduit l'allocation d'attente pour les jeunes demandeurs 
d'emploi. Que fait-on des jeunes ? Quand crée-t-on de l’emploi ? Pourquoi ne pas 
rendre obligatoire le remplacement les travailleurs en crédit-temps ?
"Nos coûts salariaux sont 
intolérablement élevés par 
rapport aux pays voisins"
Tout est bon pour les employeurs pour prétexter que nous sommes trop chers : 
l'indexation automatique des salaires porte atteinte à notre compétitivité, les charges 
salariales sont trop élevées dans notre pays… L'indexation n'est pas une augmentation 
salariale : elle suit, partiellement et avec un retard, l'augmentation des prix de ce 
que vous achetez et vous aide donc tout au plus à… ne pas devenir plus pauvre. 
La principale cause de l’inflation, c’est l’augmentation de la facture énergétique. Il 
faut donc s'attaquer au problème à la source, et contrôler les prix de l’énergie. Par 
ailleurs, les employeurs reçoivent des milliards de subsides (réductions ONSS, intérêts 
notionnels), qui n'existent pas dans les pays voisins, mais personne ne les déduit des 
soi-disant coûts salariaux trop élevés.
"Les malades et les chômeurs 
profitent du système"
On ne choisit ni d'être malade, ni d'être chômeur ! La sécu doit rester une assurance 
solidaire qui remplace réellement le revenu perdu. Ce n’est pas en augmentant un 
peu les allocations de chômage les 3 premiers mois et en vous envoyant sous le seuil 
de pauvreté rapidement  comme le futur gouvernement l'envisage que ce principe 
sera restauré. Chaque travailleur cotise tout au long de sa vie pour que quand le 
chômage où la maladie survient, il ait un revenu de remplacement suffisant pour vivre 
dignement. Les projets sur table nous mènent tout droit vers la pauvreté.
"Faire des économies 
(soins de santé, services publics…)
est la seule manière de 
sortir de la crise"
Ce gouvernement est lui aussi frappé par l'obsession européenne de réaliser des 
économies. Ce serait LA solution ultime à n'importe quel problème. En temps de crise, 
il est important que l'État injecte encore de l'argent dans l'économie. Les entreprises 
avec une vision à court terme rognent sur les budgets comme jamais. Si les pouvoirs 
publics s’y mettent aussi, l'économie est paralysée. Les pays qui ont le mieux résisté à 
la crise de 2008 (dont la Belgique) étaient les pays qui ont le moins réalisé d'économies.
éditeur responsable : erwin de deyn, rue haute 42, 1000 bruxelles - prière de ne pas jeter sur la voie publique
la réponse 
du SETCa
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