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Le système immunitaire :
un nouvel indicateur de
pollution de l’environnement.
Ecotoxicologie
Nicolas COULEAU
est jeune chercheur en écotoxicologie au LIEBE*
à Metz. Un des axes de recherche de ce laboratoire est l’étude des effets
de polluants sur les écosystèmes et les espèces qui les composent. Nicolas
étudie plus particulièrement l’impact de polluants sur le système immunitaire
humain mais également en parallèle sur celui de la moule zébrée.
* Laboratoire des Interactions Ecotoxicologiques Biodiversité Ecosystèmes.
« Ce qui me plaît dans la recherche c’est d’être face à de nombreuses questions
mais surtout de réfléchir aux expériences à mettre en œuvre pour répondre à
ces questions.»
Ecoles doctorales de Lorraine
De nouveaux polluants, appelés polluants émergents, sont présents dans
l’environnement mais à de faibles
quantités : quelques millionièmes
de grammes par litre. Ces polluants
sont mal connus. Ils proviennent de
l’industrie mais on les retrouve également dans des produits de la vie
quotidienne tels que le plastique des
bouteilles d’eau minérale, les peintures, les cosmétiques, les crèmes
solaires, …
de l’Homme et de la moule. La réponse immunitaire caractérise l’ensemble des mécanismes de défense
d’un organisme.
Nicolas s’intéresse plus particulièrement à deux catégories de polluants
émergents : les nanoparticules (particules 30000 fois plus petites que le
diamètre d’un cheveu) et les perturbateurs endocriniens (molécules qui
modifient le système hormonal).
Dans ses recherches, Nicolas compare les effets de différentes quantités de polluants sur l’activité des
phagocytes humains et de la moule
zébrée. Son objectif est de déterminer si les phagocytes de la moule
peuvent être utilisés comme indicateur de la présence de ces nouveaux
polluants dans l’environnement
Dans ses recherches, Nicolas mesure
les effets de ces deux catégories de
polluants sur la réponse immunitaire
Nicolas s’intéresse plus particulièrement à la phagocytose. Cette étape
de la réponse immunitaire consiste
en la capture puis la destruction de
particules étrangères à l’organisme.
Elle est réalisée par des cellules particulières appelées phagocytes.
Objectifs
Mesurer et comparer les effets des polluants émergeants sur le système
immunitaire de l’Homme et de la moule zébrée.
Déterminer s’il est possible d’utiliser le système immunitaire des moules
comme bioindicateur de la présence de polluants émergeants.
D’aprés l’Expérimentarium de Bourgogne
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