CHAQUE JOUR, LA FRANCOPHONIE SE MOBILISE POUR APPORTER DES SOLUTIONS DÉVELOPPEMENT DURABLE LA FRANCOPHONIE, LA MOBILISATION ET L'ACTION POUR LE CLIMAT Ces deux dernières années ont été marquées par une succession de rendez-vous politiques majeurs pour le développement international. Du changement climatique, au développement durable sans oublier la problématique du financement du développement, ce sont là autant de défis et d’enjeux, qui en raison de leur transversalité, ont mobilisé l’attention de toute la communauté internationale et des acteurs de la gouvernance mondiale. La Francophonie était présente ! Avec l'adoption du Programme d’action pour le développement d’Addis-Abeba, les 17 Objectifs du développement durable et l'Accord de Paris sur le climat lors de la 21e Conférence des Parties (CdP21), la communauté internationale s'est fixée une feuille de route ambitieuse pour réduire l’extrême pauvreté, associer tous les pays, sans exception, au grand mouvement de la mondialisation, conforter l’État de droit et la bonne gouvernance, construire ou consolider les infrastructures sociales de base, et limiter à +2°C le réchauffement climatique d'ici 2100. Les progrès réels enregistrés au cours des dernières années ne doivent pas faire oublier que beaucoup reste à faire et que notre monde est confronté à une conjonction de périls sans précédent dont les conséquences affectent en priorité les pays et les populations les plus fragiles. La 22e Conférence des Parties (CdP22) qui s'est tenue à Marrakech a été l'occasion d'identifier des actions concrètes à mettre en œuvre en vue d'une réponse appropriée contre le réchauffement de la planète. Pour la deuxième année consécutive, l'OIF a animé un pavillon dans la « zone bleue », avec un programme riche et diversifié de plus de 40 événements parallèles. Ce programme reflète la capacité de mobilisation des institutions de la Francophonie et de tous les acteurs du développement de l'espace francophone. Préparation, négociation, adoption et mise en œuvre : la Francophonie joue un rôle de premier plan pour l’aboutissement de ces différents processus. En organisant des groupes de travail, des ateliers d’experts, en favorisant la concertation, en rédigeant des arguments de plaidoyer et des guides à l’intention des négociateurs, en finançant la traduction, le mouvement francophone a donné un exemple remarquable et remarqué. L’action de l’OIF se poursuit auprès de ses États et gouvernements membres en agissant en amont et en aval de la chaîne de compétences : en amont, par l'analyse et le renforcement de capacités et l’aide à la mobilisation de ressources ; en aval, par la conduite de programmes pilotes ciblant prioritairement les communautés locales, les femmes et les jeunes. Par tous ces apports, la Francophonie est en action pour apporter des solutions réelles aux problèmes et enjeux mondiaux ! Pour mener à bien l’ensemble de ce travail, l’OIF dispose d’un instrument d’une qualité unanimement saluée par les acteurs extérieurs : l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), anciennement Institut de l'énergie des pays ayant en commun l'usage du français (IEPF), est né en 1988, à la suite du Sommet de la Francophonie de Québec. Sa création a répondu à la volonté des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones de conduire une action concertée visant le développement du secteur de l’énergie dans les pays membres. Sur ce sujet comme sur d’autres, notamment celui de la diversité culturelle, on peut ainsi affirmer que la Francophonie a été pionnière. Catalyseur de nombreuses concertations, l’IFDD s’engage dans la formation de négociateurs francophones afin de les épauler dans la préparation des principaux rendez-vous mondiaux sur ces questions, du Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg, en 2002, à la CdP22 tenue à Mar- Médiaterre, un système participatif pour l’information francophone sur le développement durable Médiaterre a été lancé en août 2002 à Johannesburg lors du Sommet mondial sur le développement durable. Reconnu par l’Organisation des Nations unies comme « une initiative partenariale remarquable », Médiaterre est aujourd’hui le premier réseau d’information francophone sur le développement durable. Son objectif est de faciliter la diffusion de l’actualité internationale du développement durable en français. L’information, produite par de nombreux acteurs du Nord et du Sud, est modérée par des experts sur leurs thématiques de prédilection. Cette actualité est répercutée sur les sites portail géographiques et thématiques de Médiaterre. Médiaterre existe grâce aux contributions des membres qui proposent fréquemment de nouvelles actualités à diffuser dans le système d’information. Médiaterre, c’est : • 29 portails géographiques et thématiques, • 11 200 membres, • 36 millions de pages consultées, • 9 000 visites chaque jour, • 163 pays d’origine des visiteurs, • 11 000 abonnés sur Twitter, • 3 900 « j’aime » sur Facebook, • 7 000 dépêches publiées par an. rakech sur la question du changement climatique. Grâce à des partenariats innovants, des milliers de spécialistes en énergie et en environnement bénéficient de formations. Plus de 2 000 personnes participent aux ateliers, aux rencontres et autres concertations organisées par l’IFDD. Réseaux d’experts, communautés de pratiques : l’Institut est devenu au fil des ans une référence dans l’expertise francophone pour un meilleur développement du secteur de l’énergie et de l’environnement. Chaque année, il édite une vingtaine de publications spécialisées et mène une vingtaine de missions d’expertise au profit des pays membres. Basé à Québec, cet organe subsidiaire permet aux fonctionnaires francophones de renforcer leurs savoirs, mais aussi de développer des partenariats : de quoi viser une meilleure gestion des ressources énergétiques, et intégrer les questions environnementales dans les toutes politiques nationales. Au cours des dernières années, l'IFDD a réalisé : • Plus de 55 guides et résumés pour les décideurs pour aider les négociateurs francophones lors des grandes négociations internationales sur les changements climatiques, la biodiversité, la désertification ou le développement durable ; • Plus de 25 notes de décryptage sur les accords internationaux et leurs enjeux ; • Points de repères, une collection riche de 28 titres couvrant des thèmes aussi divers que le bâtiment durable en région tropicale, la forêt, la politique énergétique et l’écodéveloppement ou encore les partenariats publics-privés ; • 15 notes de prospective sur les défis et enjeux du développement durable ; • Plus de 40 fiches techniques sur des sujets spécifiques ; • Des activités dans 60 pays. SOUTIEN À LA MAÎTRISE DES OUTILS DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT ET PROMOTION DE L’ÉCONOMIE VERTE Dans plusieurs pays francophones, l’action combinée des activités économiques, de la croissance démographique, de l’augmentation des besoins énergétiques, des changements climatiques, de la perte de biodiversité, et de la désertification, a induit une dégradation prononcée des ressources naturelles. Celle-ci se traduit par une accélération de la déforestation, une accentuation de l’érosion et des perturbations du bilan hydrique. Ces phénomènes mettent en péril, de manière parfois irréversible, l’équilibre d'écosystèmes déjà fragiles dont la sauvegarde est pourtant capitale pour le développement économique et social des pays concernés. L’insuffisance des actions de prise en charge vient aggraver ces problèmes en accentuant la vulnérabilité de plusieurs pays membres, notamment ceux en développement. C’est pour répondre à cette priorité que l’OIF a mis en place un projet de « soutien à la maîtrise des outils de gestion de l’environnement et promotion de l’économie verte ». Ce projet est mis en œuvre en collaboration avec les opérateurs de la Francophonie et en synergie avec plusieurs organisations multilatérales (notamment le PNUD, l’UICN, le CITET et l’OSS). Les axes d’intervention du projet sont les suivants : • le droit de l’environnement en vue de soutenir l'élaboration des règles juridiques concernant la gestion de l’environnement à un niveau local, national ou/et global, avec notamment la mise en place du Centre africain de droit comparé de l’environnement, sous la responsabilité de l’Université d’Abidjan et mise en place d’un Master 2, Droit et Politique de l’Environnement, par l’Université Senghor d’Alexandrie. •l’économie verte pour promouvoir l’intégration de la croissance verte et inclusive dans les stratégies nationales et régionales de développement durable, et pour soutenir les démarches de transition vers des économies durables, génératrices d'emplois décents pour tous. Pour cela, la maîtrise de différents outils analytiques est nécessaire. Il s’agit notamment de l’évaluation des services écosystémiques, l’analyse économique des actifs et des ser- Quelques indicateurs sur les réalisations du projet depuis 2015 : • Appui institutionnel à trois pays francophones (Burkina Faso, Haïti et Togo). •Réalisation de 12 formations internationales au bénéfice de 460 agents de l'administration, de la société civile et du secteur privé. • Organisation de 5 formations nationales (Comores, Côte d’Ivoire, Haïti, Madagascar, Mali) en faveur de 230 experts. • Organisation de 6 colloques internationaux pour 490 experts francophones. • Publication d’une dizaine d’ouvrages (guides, fiches techniques, revues, etc.). •Co-organisation de 5 séminaires parlementaires afin d’informer et de sensibiliser 180 élus francophones. • Mobilisation de 60 journalistes de 17 pays pour favoriser la communication sur le processus de négociation du Programme de développement durable pour l’après 2015. • Mise en place de deux plateformes numériques sur l’économie verte www.programme-eva.org et la mise en œuvre participative du post 2015 www.objectif2030.org. • Information, sensibilisation et formation du pouvoir judiciaire pour renforcer les capacités des magistrats à appliquer les lois et conventions en matière d’environnement et développement durable. • Plus de 1800 acteurs non étatiques formés en 2017 dans le cadre du CLOM sur le développement durable. vices environnementaux, l’analyse coût-avantage des politiques et des investissements en matière d’environnement. • l’évaluation environnementale et sociale pour mesurer les impacts des politiques, plans, et projets de développement sur l’environnement et les populations, et pour proposer des mesures environnementales et sociales. • la participation citoyenne pour soutenir l’implication, la sensibilisation et le partage d’expériences des acteurs de la société civile afin de créer une synergie favorisant la mise en œuvre de politiques de développement inclusif dans les domaines de l’environnement, de l’économie verte et de l’acceptabilité sociale. NÉGOCIATIONS INTERNATIONALES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE En 2015, dans le cadre de la Conférence de Paris sur le climat (CdP21), l’IFDD a mobilisé : • 225 négociateurs et acteurs en charge de l’élaboration des contributions nationales des pays ont participé aux 4 ateliers régionaux visant à soutenir les processus nationaux d’élaboration des Contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) ; • 160 participants ont été enregistrés aux 4 ateliers préparatoires aux négociations internationales sur le climat et la désertification ; • 200 ministres, décideurs, négociateurs, représentants des organisations internationales et des associations ont participé aux Concertations ministérielles tenues en marge des Conférences des parties sur le climat et la désertification ; • 80 négociateurs ont participé aux quatre concertations francophones, en marge des rencontres intermédiaires sur le climat (le groupe de travail spécial sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée, ainsi que la Conférence de Bonn sur le changement climatique ; • 2000 personnes ont participé aux activités du Pavillon de l'OIF à la CdP21. En 2016, l'IFDD a contribué à faire de la Conférence de Marrakech (CdP22) la conférence de l’action, notamment à travers des ateliers de renforcement de capacités sur la finance climat, la réalisation de bilans carbone, des concertations francophones lors des négociations de Bonn, l'appui à de grands forums francophones d'acteurs non étatiques, mais aussi en soutenant des projets « de terrain » à des fins de démonstration (projets « Genre et Climat » et « Trophées Initiatives Climat »). Par ailleurs, pour la deuxième année consécutive, l’IFDD a animé un Pavillon à la CdP, avec un programme très riche et diversifié de plus de 40 événements parallèles qui a accueilli plus de 3000 participants. APPUI À L’UTILISATION DURABLE DE L’ÉNERGIE Le programme « Appui à l’utilisation durable de l’énergie » est une composante de l’axe programmatique 7.1.1 de l’OIF dénommé « Intégration des Objectifs du Développement Durable (ODD) dans les politiques et stratégies régionales, nationales, et locales », notamment dans le secteur de l'énergie, de l'environnement et du développement durable. Ce programme vise le développement des marchés de l’énergie durable, en mettant l’accent sur les impacts suivants : (i) l’accès des populations aux services énergétiques modernes, (ii) l’utilisation efficace de l’énergie, notamment par les institutions nationales et (iii) l’autonomisation des entreprises de services énergétiques pour le déploiement des énergies renouvelables. Les cibles du programme sont principalement : Équipements de production autonome d’électricité, dans la localité de Sé au Bénin, Groupe Sehomi Inc. • Les professionnels (secteur privé) : énergéticiens, architectes, urbanistes, associations professionnelles, gestionnaires d’entreprises, dirigeants d’entreprises ecoénergétiques (ESCOs) ; •Les décideurs et institutionnels (secteur public) : municipalités, collectivités décentralisées, agences et ministères chargés de l’énergie, communautés régionales. Les activités du programme entrent dans quatre grandes catégories de renforcement des capacités : •Formations : ex. efficacité énergétique, transition énergétique et aménagement urbain ; • Projets pilotes : ex. code des bâtiments et étiquetage énergétique des appareils électroménagers dans l’espace UEMOA ; • Initiatives : Promotion des villes durables dans l’espace francophone ; • Publications : fiches techniques (Programme international de soutien à la maitrise de l’énergie), guides, et ouvrages. Concertation francophone aux Nations unies, en marge de l'Assemblée générale sur le développement durable, septembre 2015. STRATÉGIES NATIONALES ET CADRES INSTITUTIONNELS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE L’OIF accompagne ses pays membres pour « accroître leurs capacités institutionnelles à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies nationales de développement durable » en intégrant les objectifs de développement durable dans leurs cadres programmatiques aux niveaux régional, national et local. À cet effet : 1.Des outils d’analyse systémique de la durabilité éprouvés sont mis à la disposition des pays : 56 fiches de gouvernances de développement durable des pays membres ; un guide méthodologique pour l’élaboration des programmes nationaux de développement durable à l’horizon 2030 ; une grille de priorisation des cibles des ODD ; une grille d’analyse du développement durable ; une grille d’analyse des compétences en développement durable et un atlas des ODD en construction pour chacun des États membres. 2.Une vingtaine de pays accompagnés en développement durable pour la mise à jour de leurs cadres programmatiques ou la revue par les pairs de ces derniers de 2010 à 2016. 3.Une forte mobilisation des pays francophones aux négociations internationales sur le développement durable et au forum politique de haut niveau grâce notamment à la publication de notes de décryptage, de bulletins spécialisés sur les outils ASD et l’organisation d’évènements parallèles et des concertations francophones. 4.Trois initiatives développées sur des thématiques stratégiques pour la francophonie économique notamment une initiative sur le tourisme durable en faveur des 11 Petits États insulaires en développement (PEID) membres et Madagascar qui a mobilisé une centaine d’experts de 7 PEID, une initiative pour le développement d’un secteur minier durable autour de 10 pays d’Afrique centrale et 10 pays d’Afrique de l’ouest avec la mobilisation de plus de 300 experts (entreprises minières, ONG, cadres nationaux des mines, de l’environnement, du développement durable, des organisations internationales, etc.) en 3 éditions, et une initiative sur les achats responsables pour 5 pays membres. 5.Plus de 300 cadres d’une vingtaine de pays formés par an sur les outils et les enjeux du développement durable à travers des formations régionales et nationales sur les outils ASD et la planification du développement durable aux échelles régionale, nationale et locale. 6.Une quinzaine de publications sur le développement durable : sous forme de revues spécialisées ou d’ouvrages prospectifs. SOUTIEN À L’ÉLABORATION ET À LA MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES ÉNERGÉTIQUES Les actions menées par l’IFDD au niveau de l’accompagnement des pays francophones dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs politiques énergétiques trouvent leur origine dans les déclarations adoptées lors des Sommets de la Francophonie. Ces actions sont inscrites dans le programme « Intégration des ODD dans les politiques et stratégies régionales, nationales et locales » de la programmation 2015-2018 de l’OIF et comprennent : 1. Le développement d’outils de planification : • Depuis 1998, l’IFDD accompagne les pays en développement membres dans la mise en place de systèmes d’information énergétique (SIE). Le SIE, véritable outil d’aide à la décision, regroupe différentes données et informations énergétiques, organisées et structurées de façon à permettre une planification efficace d’un secteur aussi stratégique que celui de l’énergie. Un partenariat avec l’UEMOA permettra d’étendre cet outil aux 8 pays de cet espace géographique. • L’IFDD accompagne également les pays disposant déjà d’un SIE fonctionnel dans la conception de leurs politiques énergétiques en mettant à disposition de ces pays des outils qui intègrent les enjeux de développement durable dans ces politiques. L’IFDD partage également avec ces pays une méthodologie et des indicateurs d’analyse et de promotion de politiques énergétiques viables et résilientes au plan climatique. 2. Le renforcement des connaissances : • Les connaissances des pays en développement membres de la Francophonie sont renforcées par l’organisation de diverses formations destinées à plusieurs acteurs du secteur de l’énergie : ministères compétents, régulateurs, cadres d'entreprises électriques, groupes environnementaux, associations des consommateurs, journalistes spécialisés, etc. 3. L’accompagnement des acteurs dans la mise en pratique des outils et connaissances acquises, à travers : • des concertations francophones organisées en marge de rencontres internationales liées au secteur de l’énergie : le Conseil mondial de l’énergie, le Forum mondial de la régulation de l’énergie, etc. ; • le renforcement des capacités de sensibilisation et de plaidoyer de la société civile francophone dans le secteur de l’énergie. L’Organisation internationale de la Francophonie est une institution fondée sur le partage d’une langue, le français, et d’une commune exigence de dialogue entre les cultures qui la composent. Qu’il s’agisse du rapport de l’Homme à la cité (la démocratie, la diversité culturelle, l’éducation), de la création de richesses (le développement durable, le numérique), ou de la promotion des valeurs (le droit, la paix dans le monde, l’égalité femme-homme), le mouvement francophone est un espace de concertation et une force de propositions irremplaçables, grâce à la puissance de ses réseaux. Son ambition est de travailler au bien commun, d’une part, en faisant vivre l’idée même de la diversité dans un monde global qui tend vers l’uniformisation, d’autre part, en aidant ses États et gouvernements membres à mieux s’insérer dans les flux d’échanges de la mondialisation pour améliorer les conditions de vie de leurs populations, notamment des jeunes et des femmes. L’OIF rassemble à ce jour 84 États et gouvernements représentant tous les continents, dont 58 membres et 26 observateurs. On estime à 274 millions le nombre de locuteurs de français dans le monde. Ils seront 700 millions en 2050. Contacts : Institut de la Francophonie pour le développement durable M. Jean-Pierre Ndoutoum, directeur, [email protected] 56, rue St-Pierre, Québec G1K 4A1 (Canada) [email protected] Crédits : ifdd.francophonie.org Direction de la programmation et du développement stratégique, © OIF, mars 2017 Presse : [email protected] ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE 19-21, avenue Bosquet, 75007 Paris — France Tél. : +33 (0) 1 44 37 33 00 francophonie.org OIFfrancophonie Direction de la communication et des instances de la Francophonie, Institut de la Francophonie pour le développement durable.