Mouches et psylles en cultures légumières

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Mouches et psylles
en cultures légumières
Sophie SZILVASI
Expert national cultures légumières DGAL / SDQPV
Bernard GUERY
DRAAF / SRAL Aquitaine
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structure
Les mouches mineuses Les autres diptères
Les psylles
Les mouches mineuses : de nombreuses espèces
Petites (ou moyennes) mouches aux larves "mineuses », grises, noires ou jaunes à abdomen effilé; les femelles ont un ovipositeur
rigide et pointu pour percer les feuilles et y pondre
Les larves phytophages sont monophages ou polyphages
Principalement de la famille des agromyzidae (2 500 espèces) avec 3 genres principaux "mineurs " : Agromyza
Phytomyza Liriomyza
Certaines sont réglementées
Liriomyza trifolii et L. huidobrensis introduits en Europe sont des organismes réglementés sur la liste A2
de l'OEPP.
L. trifolii et L. huidobrensis ne sont plus des organismes de lutte obligatoire en métropole.
Beaucoup de cultures légumières peuvent
être touchées…
Par contre, l’incidence économique peut être
très variable, de nulle à importante
Il est difficile de distinguer les différentes espèces à partir des adultes
Aggie horticulture
Liriomyza
Liriomyza trifolii
Liriomyza bryoniae Coutin R. / OPIE
Phytomyza gymnostoma
Krister Hall
Phytomyza sp
Y. Bopuchery / INRA
Plusieurs types de dégâts
Ceux liés aux piqures de nutrition et à la ponte
PLRN
Y. Bouchery / INRA
Elles servent de portes d'entrée aux organismes
pathogènes. Les piqûres peuvent être très nombreuses
Bejo
Plusieurs types de dégâts
Dégâts liés aux mines
Un élément de détermination
2 types de mines : en cloques, vésiculeuses ou étalées pour les larves stationnaires
sinueuses, linéaires ou concentriques
pour les larves errantes
Tomate
Ail
Asperge
Tomate
Poivron
Poireau
Les mines vont en s'élargissant au fur et à mesure
de la croissance et on distingue au milieu, par
transparence, les lignes pointillés d'excréments...
Éléments de biologie
Adultes : 1,4 à 2,5 mm de long
Fécondité entre 50 à 100 œufs, le plus souvent (jusqu’à 500 pour Chromatomyia horticola)
Certaines sont Polyphages
Inféodées à un groupe d’espèces
œuf, 3 stades larvaires, pupe et adulte
Durées de développement dépendant de la température Par exemple :
L. trifolii
L. bryoniae
15 °C
44,0
40,6
20 °C
24,6
26,5
25 °C
16,6
17,1
Éléments de biologie
Généralement hivernation sous forme de pupes, soit dans le sol,
sol fixées dans les tissus des plante hôtes,
certaines peuvent être “diapausantes”, c’est‐à‐dire avoir un besoin en froid
pour continuer leur développement (ex.: Hexamyza simplex), d’autres n’en ont pas (ex. : Chromatomyia horticola, Liriomyza brassicae)
Certaines espèces peuvent avoir une “estivation”, arrêt de développement à partir d’une certaine température (ex. Aromyza apfelbeckii…)
Nombre variable de générations entre les espèces :
1 génération (ex. : Liriomyza nietzkei)
2 générations (ex.: Phytomyza gymnostoma , Liriomyza brassicae…) de multiples générations (Liriomyza bryoniae, L. huidobrensis, L. Exemple de la mouche mineuse des Allium
‐ Mouche qui nous vient de l’est de l’Europe.
Napomyza gymnostoma
‐ Apparue en Alsace fin 2003.
‐ Extension vers l’ouest (région très touchées en 2005 : Alsace,
Centre, Ile‐de‐France, Champagne‐Ardenne).
‐ Ravageur déclaré dans l’Oise et dans l’Aisne en 2005.
‐ A l’origine, problème surtout chez les producteurs « bio » et
en jardins d’amateurs (pas de traitement phyto).
Caractéristique de Napomyza ‐gymnostoma
Mouche de 3.5 mm (< à celle de l’oignon = 6‐7 mm), petite, grisâtre à la tête jaune. ‐ Nombreuses pupes (> à 10 par fût), insertion dans des logettes orientées verticalement.
‐ Les pupes restent sur les feuilles et non dans le sol
‐ Totalité des plantes d’une parcelle touchée
‐ Attaque sur poireau jeune (printemps) = éclaircissage, sur poireaux d’automne : attaque visible lors de l’épluchage.
Napomyza
gymnostoma
Delia
antiqua
Biologie de la mouche mineuse des ‐ 2 générations par an.
Allium
‐ La mouche passe l’hiver sous forme de pupe
dans les tissus des plantes hôtes.
‐ Accouplement 2 jours après l’émergence.
‐ Ponte sur les feuilles puis piqûres nutritionnelles
‐ Alignement des pontes sur un axe vertical de la
feuille  24 heurs après, files de taches décolorées.
‐ Asticots s’alimentent en minant les feuilles.
‐ Période d’estivation = arrêt de développement à la saison chaude  pas de symptômes en été.
Quelques dégâts
Photos Sophie SZILVASI - DGAL
Risque de confusion avec psylle des Allium
Bactericera tremblayi
Risque de confusion avec psylle des Allium
Les mouches du genre Delia
Monophage ou polyphages
Dégâts sur système racinaire et/ou aérien
Les mouches du genre Delia
Les autres diptères faisant des dégâts
Les cécidomyies
sur cultures
légumières
Cécidomyie des fleurs de lentille (Contarinia lentis)
Cécidomyie du chou fleur (Contarinia nasturtii)
Cécidomyie des fleurs du pois (Contarinia pisi)
Cécidomyie de la carotte (Kiefferia pericarpiicola)
Les drosophiles
Drosophila suzukii
Les autres mouches M. Hauser
Mouche du cresson (Hydrellia pubescens)
Mouche des terreaux (Scatella tenuicosta)
Mouche de l’ail (Suillia uni vittata)
Moucherons des terreaux (Bradysia amoena, difformis, ocellaris, pallipes)
Petite mouche des bulbes (Eumerus strigatus)
Pégomyie de la betterave (Pegomyia betae)
Drosophila suzukii : éléments de biologie
- Contrairement aux autres espèces de drosophiles, les femelles
pondent dans des fruits sains
- Œufs à l’intérieur des fruits  Observation très délicate
- Larves dans les fruits plutôt en cours de
maturation
- Pupes à l’intérieur/extérieur du fruit
- Symptômes visibles env. 3 jours après la ponte
- Apparition progressive d’une dépression
à l’endroit où se nourrit la larve
- Développement possible de moisissures
- Forte fécondité, plusieurs générations/an
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structure
Espèces hôtes
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structure
Reconnaissance des dégâts
 Les
trous
de
ponte
généralement pas visibles
ne
sont
 Les larves consomment la chair des
fruits en se développant
 Le fruit s’affaisse et « coule » quand les
dégâts sont très avancés
 Fin du développement : possible de voir
des pupes se formant au niveau de
l’épiderme ou à côté du fruit
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Surveillance du territoire
 Par piégeage alimentaire,
 observation des pontes,
 suivi des émergences sur des
fruits prélevés dans
l’environnement des pièges
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La mouche de la carotte
Psila (Chamaepsila) rosae
Symptômes et dégâts : toutes les apiacées plus ou moins sensibles
La mouche de la carotte
Classification détermination
La mouche de la carotte : Facteurs favorisants
Remerciements :
François VILLENEUVE
Merci de votre attention
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