On peut alors évaluer la f.e.m :
e=−dΦ(t)
dt donc e=BSN ω sin (ωt)
2. Pour entretenir la rotation, le moment ~
Γop doit compenser le moment des
forces de Laplace ~
ΓLap. Évaluons ce moment de deux manières :
(a) Le moment des forces de Laplace peut être évalué en se rappelant que
la puissance des forces de Laplace est opposée à la puissance de la force
électromotrice :
PLap = ΓLap ×ω=−Pfem =−ei =−e2
R=−B2S2N2ω2sin2(ωt)
R
On en déduit avec ~
Γop =−~
ΓLap :
~
Γop =B2S2N2ωsin2(ωt)
R~uz
(b) Pour une bobine d’aire Sparcourue par un courant iet possédant N
spires, le moment magnétique a pour expression : −→
M=NiS~n avec
i=e/R.
Ce qui donne pour le couple des forces de Laplace :
~
ΓLap =Nis~n ∧~
B=−NiSB sin (ωt)~uz=−N2S2B2ωsin2(ωt)
R~uz
Avec ~
Γop =−~
ΓLap, on obtient le résultat attendu.
EM077. Pince ampèremétrique (**)
1. Le fil infini crée un champ magnétique : ~
B=µ0i2
2πr ~uθ.
On détermine le flux du champ magnétique créé par le fil à travers les N
spires de la bobine torique :
Φ2→1=NZb
r=aZh
z=0
µ0i2
2πr drdz =Nµ0i2h
2πln b
a
Par définition Φ2→1=Mi2, donc M=µ0Nh
2πln b
a=L1
N.
2. On représente le circuit équivalent à la bobine torique dont on néglige la
résistance :
La loi des mailles s’écrit : e=L1
di1
dt +Mdi2
dt = 0, c’est à dire en régime
forcé :
jωL1I1+jωMI2= 0 ⇒I1
I2
=M
L1
=1
N
3. Une pince ampèremétrique permet de mesurer des intensités très impor-
tantes de plusieurs dizaines voire centaines d’ampères parcourant un fil car
le courant dans la bobine torique est beaucoup plus faible (N1).
De plus en refermant la bobine autour du fil on peut mesurer le courant
dans le fil sans avoir besoin d’ouvrir le circuit électrique pour placer un
ampèremètre.
EM118. Courants de Foucault, barreau cylindrique (***)
1. L’équation de Maxwell-Faraday −→
rot ~
E=−∂~
B
∂t montre que le champ magné-
tique variable est la source du champ électrique qui a les symétries d’un
champ magnétique.
Tout plan (M, ~ur, ~uθ)est un plan de symétrie des sources, le champ élec-
trique en Mest perpendiculaire à ce plan : ~
E(M) = Eθ(r, θ, z)~uθ. Du fait de
l’invariance par rotation d’angle θet translation selon Oz,~
E(M) = Eθ(r)~uθ.
Le théorème de Stokes appliqué à l’équation de Maxwell-Faraday :
I~
E.d~
l=ZZ −→
rot ~
E.d~
S=−d
dt ZZ ~
B.d~
S⇒I~
E.d~
l=−dΦ
dt
On applique le théorème de Stokes sur un cercle de rayon r < a centré sur
l’origine et orienté conforme à ~uz:
Eθ(r)×2πr =−d
dt B0cos (ωt)πr2⇒~
E0=B0ωr
2sin (ωt)~uθ
2. D’après la loi d’Ohm locale : ~
j0=γB0ωr
2sin (ωt)~uθ.
La puissance volumique instantanée est dissipée par effet Joule :
pv=~
j0.~
E0=γE2
0=γB2
0ω2r2
4sin2(ωt)
On considère cette puissance en moyenne dans le temps (sin2(ωt)= 1/2)
et on intègre sur l’ensemble du volume du cylindre :
P=Zh
z=0 Z2π
θ=0 Za
r=0
γB2
0ω2r2
8dr ×rdθ ×dz ⇒ P =γB2
0ω2hπa4
16
3. Le champ magnétique ~
B1est créé par un courant orthoradial, il s’agit de la
géométrie d’un solénoïde à la différence que le courant n’est pas localisé à
la surface mais réparti en volume. L’étude des symétries et des invariances
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