Imagerie Moléculaire, Fonctionnelle, Anatomique
L’imagerie moléculaire :
L’imagerie moléculaire est aujourd’hui en pleine évolution et se présente comme un
outil important dans le diagnostic, le choix thérapeutique et l’efficacité de certains
traitements. Des recherches sont aussi en cours pour trouver de nouveaux
marqueurs qui permettront à terme d’élargir les possibilités d’investigations et aussi
de réaliser des marquages sur des molécules thérapeutiques et ainsi suivre
précisément leur action. L’imagerie moléculaire obtenue avec le TEP permet
d’identifier les dysfonctionnements au niveau moléculaire. Ainsi, de nouveaux radio-
isotopes sont utilisés dans le diagnostic de la maladie de Parkinson.
La fusion de l’image anatomique avec l’image moléculaire est aujourd’hui clairement
identifiée comme supérieure à l’imagerie fonctionnelle dans l’analyse et le traitement
de certains type de cancers et notamment ceux du poumon, de la tête et du cou. Il
est ainsi possible de localiser précisément de très petite lésions et donc d’en
améliorer la stratégie thérapeutique. Les avantages de la technique TEP/SCANNER
par rapport au TEP seul sont clairement identifiés et validés par la communauté
médicale.
La position française est d’ailleurs dans cette logique car la majorité des dossiers
d’autorisations de TEP, seul à l’origine, se sont transformés en dossier
TEP/SCANNER (une vingtaine de dossier sont actuellement en cours).
L’imagerie moléculaire concerne également la résonance magnétique qui présente
une meilleure résolution d’image que le TEP. La spectroscopie ainsi que le
développement de nouveaux produits de contraste permettent de mieux identifier
les éléments biologiques de certains organes comme ceux du cerveau.
L’imagerie fonctionnelle :
L’imagerie fonctionnelle connaît elle aussi des évolutions importantes à partir de
l’imagerie de diffusion et de perfusion. L’imagerie de perfusion est aujourd’hui
utilisée en routine dans l’évaluation des pathologies cérébrovasculaires et des
tumeurs cérébrales. Les applications potentielles de l’imagerie fonctionnelle en IRM
sont actuellement orientées sur les pathologies fonctionnelles du cerveau ( troubles
du langage, dépression, maladie d’Alzheimer, …). Concernant l’échographie, les
évolutions des produits de contraste donnent accès à la quantification de la
vascularisation et de la perfusion de certaines tumeurs.
L’imagerie anatomique :
L’imagerie anatomique, quant à elle, met en œuvre les derniers progrès techniques
des équipements notamment en matière de résolution spatiale, de contraste mais
aussi temporelle. Les images obtenues sont plus riches en informations et donc en
précision au bénéfice du diagnostic.
En complément, de nouveaux outils d’aide au diagnostic (CAD : Computed Aided
Diagnostic) sont aussi proposés dans différentes modalités pour aider le
professionnel dans son diagnostic.
Etat de l’art en imagerie médicale Page : 4/105