Être en désaccord de façon acceptable! Apprentissage coopératif

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Apprentissage coopératif
pour les débutants
Être en désaccord de façon acceptable!
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Apprentissage coopératif
L'apprentissage coopératif est une stratégie qui préconise l'apprentissage et la
résolution de problèmes en petits groupes. C'est une façon d'organiser et de
planifier l'apprentissage des programmes d'études en se basant sur certains
principes:
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L'interdépendance positive : Les élèves reconnaissent la participation de
tous les membres de l'équipe pour accomplir la tâche d'apprentissage. Les
équipiers travaillent pour le succès de tous.
L'interaction positive: Les élèves s'entraident dans leur apprentissage.
L’interaction stimule la pensée créative et la compétence en communication.
La redevabilité ou responsabilité individuelle: Le rendement individuel
et coopératif est évalué.
L'apprentissage d'habiletés sociales: L'apprentissage d'habiletés sociales
est nécessaire au bon fonctionnement du groupe et de l'apprentissage. La
socialisation est nécessaire à l'interaction.
L'analyse du processus: Les membres du groupe évaluent leurs efforts de
collaboration et décident des améliorations à apporter.
L'enseignant oriente et appuie les élèves vers un apprentissage efficace et
autonome.
Moment approprié et fréquence
L'apprentissage coopératif est utilisé :
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‰
‰
Pendant de courtes périodes, afin de permettre les échanges directs, d'aider
les élèves à atteindre la norme et de répéter ou mettre en pratique les
compétences à acquérir ou les contenus à maîtriser;
Afin de permettre, sur une période plus importante, des travaux d'acquisition
de connaissances, de résolution de problèmes, de recherche et de
découverte;
Pour favoriser l'acquisition des compétences et des valeurs personnelles et
sociales nécessaires pour travailler avec d'autres personnes.
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Caractéristiques
L'apprentissage coopératif :
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‰
est plus particulièrement utile pour les petits groupes;
exige que l'enseignant constitue les groupes dans la plupart des cas;
exige que les groupes travaillent, au début, pendant de courtes périodes à
des travaux limités qui présentent une pertinence directe;
évolue, au fur et à mesure des compétences des élèves pour le travail en
collaboration, ainsi les travaux peuvent devenir plus ouverts ou complexes;
fait appel à des échanges, après la réalisation de tâches, afin de réfléchir aux
compétences exigées pour réaliser le travail.
Rôle
L'enseignant :
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choisit les éléments d'apprentissage qui seront traités plus efficacement par le
biais du travail en petits groupes; (objectifs d'apprentissage)
évalue les compétences et les valeurs dont doivent disposer les élèves pour
travailler en coopération; (enseignement et évaluation des habiletés sociales)
établit généralement la composition des groupes; (structures coopératives)
élabore et explique les travaux d'apprentissage, les fiches contrôles et les
échéanciers; (fiche de vérification)
supervise le travail et intervient au besoin afin d'aider les groupes à résoudre
les problèmes de coopération; (objectivation)
observe le travail en groupe afin de prendre les décisions appropriées
touchant l'enseignement; (grille d'observation)
explique aux élèves, afin de les rassurer, que le travail en groupe exige de la
patience, des négociations, une ouverture d'esprit, etc., et est généralement
nécessaire dans la vie professionnelle. (l’enseignant est un guide, un
accompagnateur)
Cette pensée résume bien : "No longer the sage on the stage but a guide on the
side."
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Rôles assignés au sein d'une équipe de quatre membres
Il importe que chacun joue son rôle dans un esprit de coopération et d'entraide.
Cette composante n’est pas toujours nécessaire au sein du travail de groupe.
L'équipe doit s'entendre pour attribuer les rôles suivants
‰ gardien de la parole qui doit s'assurer que les équipiers respectent la
personne qui parle et ses propos et qu'ils discutent en chuchotant;
‰ gardien de la tâche qui veille à ce que le groupe accomplisse le travail sans
bifurquer du sujet;
‰ gardien du temps qui s'assure que l'échéancier soit respecté;
‰ gardien du matériel qui s'occupe d'aller chercher les ressources
nécessaires à l'accomplissement de la tâche.
L'apprentissage coopératif et ses nombreux avantages
"Nous sommes donc, selon Slavin(1987), à l'âge de la coopération et le phénomène connaît une
ampleur internationale."
Cette stratégie s’avère très efficace aux situations d'apprentissage des classes à
niveaux multiples. Elle est à la base de toutes autres stratégies qui requièrent
des regroupements d'élèves.
L'apprentissage coopératif permet d'approfondir progressivement les expériences
d'apprentissage de niveaux multiples en petits groupes hétérogènes, les
équipiers réalisent par leurs interactions qu'ils contribuent au succès de leur
apprentissage et celui du groupe.
Cette stratégie se démontre très économique et avantageuse pour les élèves à
programme modifié. Les coéquipiers deviennent des accompagnateurs qui
apportent de l'aide immédiate pour répondre à des besoins spécifiques.
L’enseignant n’est pas le seul à avoir la solution.
Par la pratique régulière de cette stratégie coopérative, l’élève apprend en
situations authentiques à se responsabiliser et à devenir un élève autonome.
L’apprentissage coopératif favorise
• l’estime de soi
• la pensée créative
• la pensée critique
• l'habileté à communiquer
• l'habileté à penser
• l'habileté à s'actualiser
• le rendement académique supérieur
• l'amélioration de l’acquisition des connaissances
• le développement des habiletés sociales
• la motivation intrinsèque
• les attitudes positives envers l’apprentissage et le milieu scolaire
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Apprentissage coopératif
consiste de l’
apprentissage
d’
de
connaissances
habiletés sociales
en
valeurs
équipes
peuvent être d’une
compétences
peuvent être de
relation d’aide
considération
envers autrui
sont conformes à des
structures
principes
APPRIS
favorisant
de
apprentissage
d’habiletés
sociales
regroupements
interdépendance
hétérogènes
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homogènes
partage
d’idées
participation
active
responsabilité
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Relation d’aide
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Pour les habiletés sociales :
*aider son partenaire
*accepter l’aide de son partenaire
*écouter la personne qui parle
*encourager par des gestes et des paroles
*être en désaccord de façon agréable
*faire sa part
*partager le matériel
*utiliser un ton de voix convenable
Relation d’aide
habileté sociale
peut être une
relation
d’aide
considération
envers autrui
accepte d’être l’
accepte d’être un
aidant
communicateur
calme
aidé
s’engage à faire sa
encourage par des
part
gestes
paroles
en échangeant des
idées
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en partageant les
tâches
écouteur
attentif
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Conseils pour implanter la stratégie en salle de classe
1. Être informé de l'importance de l'apprentissage coopératif dans le monde du travail au 21e
siècle. (Profil des compétences relatives à l'employabilité)
2. Démontrer aux élèves cette importance en présentant des exemples concrets et
convaincants.
p. ex., équipe de pompiers au travail
3. Présenter les avantages de l'apprentissage coopératif.
4. Remettre la responsabilité aux élèves de connaître les structures d'apprentissage
individuelles, collectives ou coopératives et de les appliquer au besoin.
5. Encourager la pratique d'habiletés sociales spécifiques lors de situations d'apprentissage
en apportant une objectivation.
6. Inviter l'élève à s'auto-évaluer.
7. Aménager le local au besoin.
8. Organiser les situations d'apprentissage selon les principes fondamentaux de
l'apprentissage coopératif.
9. Pratiquer.. pratiquer..
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Démarche d’enseignement de l’habileté sociale
•
Présenter l’habileté sociale nécessaire pour réagir à un
comportement.
Le comportement à développer doit être identifié lors d’une activité afin que l’élève
puisse l’observer dans un contexte réel et pratique. Ce comportement doit être
spécifique, observable et mesurable.
p.ex., J'observe des comportements qui démontrent Faire sa part. Je les décris en me
servant d'un tableau en T.
•
Reconnaître l’importance de développer l’habileté sociale.
Il faut démontrer que la pratique de ce comportement apporte des avantages en
fournissant des exemples qui aident à justifier la raison d’être du nouveau
comportement. Cette pratique de l’habileté sociale a un effet de prévention sur les
comportements indésirables des élèves.
p.ex., Lorsque je fais ma part, je rehausse mon estime personnelle et j'ai un sentiment
d'accomplissement et d’appartenance.
•
Mettre en pratique le nouveau comportement.
Les élèves doivent utiliser les habiletés sociales lors de situations d’apprentissage
authentiques. Ils expérimentent différentes formes d’interaction où des règles et des
normes sont présentes. Ces règles initient l’apprentissage de la responsabilisation
scolaire, familiale et communautaire.
•
Évaluer la pratique de l’habileté sociale.
Il faut permettre à l’élève d’analyser et de s’auto-évaluer en pratiquant cette nouvelle
habileté.
p. ex., Comment ai-je fait ma part?
•
Revoir régulièrement les habiletés enseignées.
De nouvelles situations propices permettent à l’élève de pratiquer les habiletés sociales
enseignées.
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Objectivation de l’habileté sociale
1. Qu’est-ce qui a bien fonctionné
lors de l’activité?
2. Quels problèmes avons-nous
affrontés?
3. Que pouvons-nous faire pour
nous améliorer?
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Méthode en T
Encourager par des gestes et des paroles
Ce que je vois…
•
•
•
•
•
•
•
Des personnes qui sourient…
Un pouce en l’air.
Un ami qui a sa main sur l’épaule de
l’autre.
Des yeux qui encouragent.
Des regards heureux.
Deux amis assis un près de l’autre.
Des hochements de la tête pour
démontrer son appui.
Ce que j’entends…
•
•
•
•
•
•
•
Tu es bon en dessin.
Excellent travail!
C’est super quand tu m’aides!
Je vois que tu es habile.
Je suis content que tu sois mon
partenaire.
J’aime apprendre avec toi, tu as de
bonnes idées.
Excellent plan! Nous sommes des
gagnants.
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Habileté sociale identifiée :
Ce que je vois…
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Ce que j’entends…
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À tour de rôle
C’est une situation qui exige que tous les membres expriment leur opinion. Le nombre
de participants peut varier selon le besoin.
Buts :
Cette structure permet de :
• dégager différents aspects d’un sujet;
• rechercher de l’information;
• présenter une activité spécifique.
Démarche :
• « À tour de rôle » est la table ronde
à voix haute : les élèves prennent chacun
leur tour à donner leur réponse ou leur
opinion, sans en tenir compte par écrit.
•
« À tour de rôle » peut être utilisé avec
des enfants trop jeunes pour écrire ou dans
une situation où c’est la participation qui
compte et non le résultat.
Autres adaptations :
• s’adapte à la résolution de problèmes;
• s’adapte aux discussions des sentiments;
• peut être utilisée avec des jetons pour donner le droit de la parole.
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Graffiti
C’est une structure qui exige la participation de tous les membres. Les petits groupes
de deux ou trois membres échangent leurs connaissances sur un sujet.
Buts :
Cette structure permet de :
• dégager simultanément différents aspects d’un sujet; (style remue-méninges)
• rechercher des informations ou donner son opinion;
• réviser la matière.
Démarche :
9 Regrouper 2 ou 3 équipiers;
9 Écrire sur du papier format conférence des questions pertinentes sur le sujet à
discuter; (Prévoir le nombre de questions selon le nombre d’élèves)
9 Remettre à chacune des équipes des stylos feutrés de couleurs différentes;
9 Les groupes circulent de question en question;
9 Allouer un temps limite. (2 à 5 minutes)
9 Écrire les mots, les phrases, les commentaires qui viennent en tête sur le sujet;
9 Aucun droit de retour sur une question vue;
9 Ne peut pas répéter ce qui est déjà écrit.
9 À la fin de l’activité, les équipiers retournent à leur sujet initial et résument les
commentaires afin de les partager avec la classe.
Autres situation d’apprentissage :
•
•
•
Activité de révision en temps de test ou d’examen;
Remue-méninges;
Activité pour évaluer les connaissances préalables.
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La dyade
La dyade est la structure coopérative de préférence. C’est un regroupement qui s’avère
efficace pour les élèves de tous les âges, les débutants et les expérimentés. Elle
s’adapte facilement à tous les travaux en équipes et est parfaite pour la pratique
d’habiletés sociales en situation d’interaction face à face.
Buts :
Cette structure permet :
• de faciliter l’échange de connaissances de base;
• de développer l’entraide et le partage;
• d’échanger des stratégies d’apprentissage;
• de terminer les travaux;
• d’accepter de l’aide sans se sentir inférieur.
Démarche :
Deux élèves sont regroupés selon leurs connaissances ou au hasard ou encore selon
des critères spécifiques : intérêts, habiletés.
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Pense / Parle / Partage
Cette structure convient idéalement à un regroupement de trois élèves. La participation
de tous les membres à résoudre un problème et de partager la solution est nécessaire.
p. ex., imagine-toi que…
Tu trouves un oiseau blessé.
Que ferais-tu?
Buts :
Cette structure permet de :
• réfléchir à un problème;
• discuter d’une solution possible;
• partager avec la classe une réponse commune.
Démarche :
Regrouper les équipes de trois élèves
Lors de Pense / Parle / Partage
(problème à résoudre)
L’élève doit d’abord penser à une solution
pendant un certain temps. Il doit
ensuite partager sa solution et celle de
son partenaire. Les partenaires
discutent ensemble. Un des partenaires
partage la réponse avec la classe. Les
partenaires sont responsables de
partager la ou les solutions apportées.
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1) Tu trouves un
billet de 10$ dans
la rue.
Que ferais-tu?
2) Tu as de la
difficulté à faire
un devoir en
mathématiques.
Que ferais-tu?
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Rotation intérieure – extérieure
Cette structure requiert la participation de tous les membres. C’est un regroupement
qui s’avère efficace au cycle primaire, mais qui peut être utilisé à tous les âges.
Buts :
Il s’agit d’une méthode de maîtrise très efficace. Les élèves font la rotation pour
s’exercer avec différents partenaires.
Démarche :
L’enseignant dirige.
1re étape
Les élèves forment deux cercles. Le cercle intérieur fait face à l’intérieur et le cercle
extérieur fait face au cercle intérieur. Donc chaque élève à un partenaire.
2e étape
L’enseignant pose une question de révision. La règle est que chacun doit connaître la
réponse. Si les partenaires ne connaissent pas la réponse, ils peuvent avoir recours aux
partenaires qui les côtoient.
3e étape
L’enseignant vérifie la réponse en demandant la réponse au cercle intérieur ou au cercle
extérieur. Ainsi la réponse est partagée avec tout le groupe. Cette réponse peut être
donnée par le grand groupe (en chœur) ou par un geste symbolique.
Variante
Les élèves ou l’enseignant préparent des cartes-éclairs pour une activité de révision ou
de mémorisation. Les cartes-éclairs ont une question sur un côté et la réponse au
verso. Les élèves font la rotation. Ils pratiquent ainsi de nouvelles questions avec de
nouveaux partenaires.
L’élève encourage une bonne réponse et devient l’aidant si la réponse est incorrecte. Il
faut donner la bonne réponse et suggérer une façon de mémoriser la réponse.
Les partenaires échangent les cartes avant de terminer une nouvelle rotation.
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Table ronde simultanée
C’est une structure qui requiert une participation de tous les membres de l’équipe. Le
nombre de participants peut varier de trois à six. Une feuille est utilisée par chacun des
participants et circule à chacun au moment opportun. Il peut y avoir autant de sujets à
traiter que de participants.
But :
Lorsqu’il s’agit de réponses longues ou lorsque le résultat fait partie de l’objectif, l’on
peut faire circuler deux, trois ou quatre feuilles de papier en même temps (une feuille
par élève).
Démarche :
Étape 1 – Le problème
L’enseignant pose une question avec maintes réponses possibles, telle que : nommez
autant de sports que vous pouvez, toutes les pairs de chiffres qui, additionnés, font
onze, tous les articles dans votre maison qui n’étaient pas inventés il y a cinquante ans.
Étape 2 – Contribution des élèves
Les élèves dressent une liste sur un morceau de papier, chacun y écrit une réponse et
ensuite passe le papier à son voisin de gauche. Le morceau de papier fait littéralement
de tour de la table, d’où vient le terme « table ronde ».
Variante :
Cette structure peut être utilisée de différentes façons. La table ronde simultanée peut
être utilisée sans contrainte de temps ou formulée pour devenir une course. On peut
reconnaître l’équipe qui obtient le plus de réponses ou on peut établir un objectif pour
la classe entière qui serait la somme de la contribution de chaque équipe.
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Les têtes numérotées
Cette structure exige que tous les membres connaissent la réponse. Ce regroupement
de trois à six personnes assure la redevabilité de chacun des membres de l’équipe.
Buts :
Cette structure permet de :
• Favoriser l’objectivation des connaissances;
• Créer une interdépendance positive;
• Favoriser la responsabilité individuelle.
Démarche :
1. Former les équipes de quatre élèves ou plus.
2. Attribuer à chacun des membres un numéro de 1 à 4.
3. Selon le sujet à l’étude, poser une question :
• à réponse courte (p. ex., nommez une caractéristique du relief du Labrador);
• « vrai ou faux »;
• comprenant un mot manquant.
4. Demander à chacune des équipes de se consulter de façon à ce que tous les
membres puissent répondre à la question posée.
5. Après un moment de consultation, nommer un chiffre de 1 à 4 à l’aide d’une
roulette.
L’élève ayant le chiffre 3, doit donner sa réponse en :
• levant la main;
• l’écrivant au tableau ou sur une feuille;
• mettant le pouce en haut ou en bas pour une question « vrai ou faux »;
• montrant une carte réponse (A, B, C, D), si la question est à réponse choisie.
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Bibliographie
1. Bennett, Barrie, Rolheiser, Carol, Stevahn, Laura, Cooperative Learning Where Heart
Meets Mind, Educational, Connections, Toronto, Ontario 1991.
2. Cohen, Elizabeth, G., Le travail de groupe, Les Éditions de la Chenelière, Montréal,
Québec 1994.
3. Découvrir la coopération., Les Éditions de la Chenelière, Montréal, Québec 1997.
4. Kegan, S. Cooperative Learning. San Juan Capistrano, California : Kagan 1993.
5. La coopération au fil des jours., Les Éditions de la Chenelière, Montréal, Québec
1997.
6. Pour apprendre à mieux penser., Les Éditions de la Chenelière, Montréal, Québec
1999.
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