Description du stage : donner un résumé (contexte, problématique, matériels et méthodes).
Objectif :
Le stage portera sur l’étude de 2 familles de virus d’insectes1, les polydnavirus et les
densovirus, qui infectent des larves de lépidoptère (chenilles) mais ayant des caractéristiques
génomiques, génétiques et biologiques très différentes.
Pour ces 2 familles de virus, nous souhaiterions répondre à la question de « quelles protéines
virales sont exprimées dans quels tissus de l’insecte infecté ». Lors de ce stage, il s’agira
d’analyser par hybridation in situ la transcription virale dans 2 tissus d’importance dans la
physiologie de l’insecte, les cellules sanguines (ou hémocytes, principaux effecteurs de la
réponse immunitaire cellulaire) et le corps gras (siège important du métabolisme de
l’organisme, analogue au foie des vertébrés).
1 Les polydnavirus sont des virus à génome multipartite d’ADN double brin de grande taille
(plus de 300 kb). Ils sont associés symbiotiquement à des micro-guêpes parasites. Ils se
répliquent dans les ovaires et sont injectés par la femelle lors de la ponte dans une larve de
lépidoptère. Ils ne se répliquent pas dans ce deuxième hôte insecte. Les cellules de l’insecte
sont cependant infectées et les protéines virales induisent de profondes modifications
physiologiques qui permettent le développement de la guêpe parasite. Quant aux densovirus,
ce sont de petits virus à ADN simple brin non-enveloppés (génome de 6 kb) qui sont de vrais
pathogènes d’insectes. Ils sont transmis par voie orale et après la traversée de l’épithélium
digestif, colonisent la cavité générale de l’insecte où ils se répliquent.
Techniques abordées :
Expérimentation sur insecte : infections et dissections d’insectes
Biologie moléculaire : préparation de sondes ARN ou ADN fluorescentes
Imagerie : préparation des échantillons (tissus/cellules prélevées sur insecte) et hybridation in
situ, observation avec microscope à fluorescence et/ou confocal