C) Les mécanismes de formation d’une chaîne de montagnes
convergence : compression tectonique
réponse de la lithosphère continentale : plis en profondeur (comportement plastique
dû à la forte température), failles inverses en surface (comportement cassant)
chevauchement et empilements de nappes de charriages sur des kilomètres
résultats : raccourcissement et épaississement menant à une racine crustale
profonde par équilibre isostatique (cf. chapitre 6)
Transition : une chaîne de montagnes se forme par divers processus tous liés aux
phénomènes de convergence et de compression imposés par la subduction océanique.
Ce relief nouvellement formé va être soumis à l’érosion provoquant le recyclage de ses
matériaux.
Les traces du démantèlement d’une chaîne de montagnes
A) Les chaînes de montagnes anciennes et récentes
ex. : comparaison d’altitudes entre le Massif Central (en moyenne 700 m) et les Alpes
(en moyenne 2 000 m)
présence de roches métamorphiques et plutoniques de grande profondeur à
l’affleurement dans les chaînes anciennes
Moho à plus faible profondeur dans les chaînes anciennes
B) Le démantèlement par altération, érosion et sédimentation
ex. : altération d’un granite en argiles par l’eau, minéralisation des eaux de source
désagrégation des roches par l’altération physique et chimique : gel, glacier,
hydrolyse, dissolution, etc.
transport des produits (particules ou ions) de l’altération par l’eau : flux
sédimentaires de l’amont (les reliefs) vers l’aval (le niveau de la mer)
dépôts de ces produits lors de la sédimentation plus ou moins loin de la chaîne de
montagnes. Ex. : delta du Rhône
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