Fig.3 : Evolution des températures moyennes saisonnières de l’eau du lac du Bourget mesurée à 2m de
profondeur entre 1984 et 2011.
MDP7 ; Base de données SOERE-INRA de Thonon-les-Bains, Données CISALB-INRA, CALB
Ligne noire : tendance linéaire.
Côté impacts, les hivers doux qui empêchent le retournement des masses d’eau des lacs et les longues
périodes de fortes chaleurs constituent les risques les plus importants pour la faune et la flore, comme
expliqué dans le livre blanc du climat en Savoie ou la note Impact n°1 de l’Observatoire.
LAC LEMAN
L’INRA mesure aussi les températures du Lac Léman à différentes profondeurs depuis les années 70.
Les tendances obtenues sont très proches de celle du lac du Bourget : une augmentation identique de la
température de l’eau depuis 1984 (+1.1°C) à 2.5m, et en remontant dans la série, de +1.2°C depuis
1981. Une autre série à 5m donne +1.6°C depuis 1970... Les augmentations saisonnières sont tout
aussi identiques, avec un très fort réchauffement au printemps.
Nous avons choisi de vous présenter la série mesurée à 2.5m depuis 1981 (profondeur de mesure
proche des autre lacs). L’année 2011 donne une moyenne de 13.3°C, ce qui n’en fait pas l’année la
plus chaude.
On constate quelques différences dans la répartition des moyennes annuelles les plus chaudes/froides
entre le lac Léman et le lac du Bourget : le lac Léman, d’origine glaciaire, très profond et très large,
alimenté par un fleuve puissant, ne réagit pas de la même manière aux variations de températures que
le lac du Bourget. Toutefois, les canicules estivales qui suivent des printemps chauds (2003, 2009…),
provoquent les mêmes effets.
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