Organisation : les différents niveaux d’action et modalités de déploiement. XVIIIème N. Floret journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté 31 mai 2012 Besançon N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Problème de santé publique Souches importées de l’étranger (72% des épisodes documentés au 16/01/12). Émergence et diffusion en France - transmission croisée dans les services - mésusage et sur-usage des ATB (ville, hôpital) Risque : - diffusion de la résistance à d’autres espèces bactériennes - impasse thérapeutique - retour à l’ère pré-ATB Nécessaires pratiques professionnelles / organisation ad hoc - bonnes pratiques en hygiène N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Contexte DOMICILE Circulation des patients/résidents Parcours de soins parfois complexe (+/hors du territoire métropolitain) Multiplication des intervenants EMS Adaptation et élargissement de l’approche de prévention des infections associées aux soins (IAS) aux 3 secteurs : hôpital, EMS et ambulatoire. N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Différents niveaux d’action NATIONAL INTER RÉGIONAL RÉGIONAL LOCAL Définir la stratégie nationale pour la prévention et la maîtrise de la diffusion des EPC Décliner et orchestrer aux différents maillons la stratégie définie au niveau national EMS SuivreACCOMPAGNEMENT et contrôler l’émergence et la diffusion sur TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE le territoire. ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE ASSURER MISE ŒUVRE PLAN (ARS) DU PATIENT/RÉSIDENT DÉCLINAISON ETLA MISE ENEN ŒUVRE AUDU PLUS PROCHE DEFINIR LA POLITIQUE NATIONALE EXPERTISE TECHNIQUE N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Réglementation N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Recommandations http://nosobase.chu-lyon.fr/recommanda http://nosobase.chu-lyon.fr/recomma tions/sfhh/2009_BMR_SFHH.pdf ndations/hcsp/2010_BMR_MAJ_HCSP.pdf http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandatio ns/sfhh/2010_recommandations_SFHH.pdf http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrap ports/hcspr20090219_ERG.pdf N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Les piliers de la maîtrise des EPC (1) DEVELOPPER une approche globale SENSIBILISER les acteurs MOBILISER les acteurs impliqués ORGANISER les modalités d’identification et de gestion STANDARDISER les pratiques COORDONNER les actions et les acteurs Plan de maîtrise local et régional SIGNALER / COMMUNIQUER N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Les piliers de la maîtrise des EPC (2) surveiller connaître identifier Tout professionnel doit être sensibilisé : «Faire connaissance» avec ces pathogènes maîtriser alerter Connaître les données épidémiologiques Connaître l’organisation du circuit de l’information Tout professionnel doit être réactif et acteur du dispositif de veille et d’alerte Tout professionnel doit être réactif et appliquer les PC requises pour éviter la transmission croisée Utiliser de manière raisonnée les ATB N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon OBJECTIF : garantir la sécurité sanitaire renforcer le dispositif d’information et de suivi des opérations de rapatriement sanitaire organisées vers la France métropolitaine et ultramarine de patients porteurs de maladies transmissibles et nécessitant un isolement ou de BMR. préparer au mieux l’accueil, le suivi et le contrôle avec les moyens adaptés, de la prise en charge de ces patients. Qui ? 1- le conseiller médical du Ministère des affaires étrangères et européennes Fait quoi ? Comment ? prend contact, au préalable, avec les services compétents de la Direction générale de la santé lorsqu’il doit organiser des opérations de rapatriement d’un ou plusieurs patients 2- le médecin régulateur transmet les informations relatives à de la société d’assistance l’organisation du rapatriement à la DGS ou à l’ARS. N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Catégorie 2 : présence avérée ou suspectée de BMR N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon OBJECTIF : fixer les règles à appliquer pour le dépistage et la maîtrise de la diffusion des EPC à partir de cas importés Qui ? Fait quoi ? ES Prise en charge des cas ES Signalement externe à l’ARS et au CClin (e.sin) Comment ? N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Démarche (1) 1- Sérier le risque : Tous les patients présentant les caractéristiques suivantes : Appréciation au cas par cas pour les patients présentant les caractéristiques suivantes : Séjour au cours de l’année précédent l’admission, dans un ES pour lequel on suspecte un risque de portage d’EPC. hors du territoire français métropolitain : pays; service : charge en soins; séjour : durée d’hospitalisation, soins reçus, ATB, service fréquenté en France métropolitaine : idem + service recrutant patients étrangers N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Démarche (2) 2- Standardiser la prise en charge : En cas de rapatriement sanitaire : accueil direct dans service d’hospitalisation information équipe médicale, EOH mise en place des mesures d’hygiène ad hoc En dehors du rapatriement sanitaire : interrogatoire avec recherche possible exposition (parcours de soins, ...) 3- Dépistage (écouvillonnage rectal) N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Démarche (3) 4- Modalités d’accueil du patient selon son statut Pour les cas suspects : PS + mise en place systématique complémentaires «contact» des précautions (recommandations « prévention de la transmission croisée : PCC, SF2H, 2009) probabilistes en chambre particulière : - dès l’admission du patient, - et à maintenir jusqu’au résultat du dépistage. Remarque : si le patient a été placé en PCC dés l’admission et tant que les résultats du dépistage ne sont pas connus, il n’est pas recommandé de réaliser un dépistage de ses contacts. N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Démarche (4) 4’- Modalités d’accueil du patient selon son statut Pour les cas EPC (dépistage positif ou découverte fortuite) : PS + mise en oeuvre des recommandations du HCSP relatives à la «maîtrise de l ’ émergence et de la diffusion des entérocoques résistants aux glycopeptides dans les ES français» : PCC, secteur dédié, dépistage des contacts, traçabilité ... Pour les patients « contact EPC» : PS + mise en place des précautions complémentaires «contact» (guide vert, SF2H, 2009) probabilistes jusqu’à la fin de la série de dépistage J0, J7 et J14 SELON MODALITES PREVUES DANS LE PLAN LOCAL DE MAÎTRISE N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Si plusieurs cas, N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Démarche (8) 5- Mouvements de patients : Favoriser les sorties à domicile Informer le médecin traitant Informer le patient et lui expliquer au patient l’intérêt de faire connaître son statut en cas de nouvelle hospitalisation (pas de stigmatisation, attention particulière en cas d’ATBthérapie, mesure de santé publique) Limiter les transferts. Si transfert : informer l’ES d’aval pour un accueil en chambre particulière et mise en place des PCC 6- Personnel : Aucun argument scientifique ne justifie un dépistage à la recherche d’un portage digestif N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon OBJECTIF : fixer les règles à appliquer pour le dépistage et la maîtrise de la diffusion des EPC à partir de cas importés Qui ? Fait quoi ? ES Prise en charge des cas ES Signalement externe à l’ARS et au CClin (e.sin) des cas EPC colonisés/infectés Comment ? N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Circuit du signalement ARS N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon Conclusion Nouveau challenge pour tenter de freiner l’émergence et la diffusion de ces BMR Enjeu de santé publique mais également de qualité des soins Requérant rapidité d’application et respect rigoureux des précautions d’hygiène (PS et PC) requises Efforts de communication hospitalisation) Argument supplémentaire pour un usage raisonné des ATB. (interne, transfert, ré- N. Floret. XVIIIème journée régionale de lutte contre les IAS en Franche-Comté. 31 mai 2012, Besançon