termes de reference pour la mise en œuvre de la

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix - Travail – Patrie
--------------Ministère de l’Economie de la
Planification et de l’Aménage ment du
Territoire
-------------------Projet Compétitivité des Filières de
-----------------------------
REPUBLIC O F CAMEROON
Peace - Work – Fatherland
------------------Ministry of Economy, Planning and
Regional Development
--------------------Competitive Value Chains Project
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Croissance
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UnitédeCoordinationduPCFC
TERMES DE REFERENCE POUR LA MISE EN ŒUVRE DE
LA SIGNALETIQUE DIRECTIONNELLE TOURISTIQUE
ET CULTURELLE BILINGUE DU PROGRAMME « ROUTE
DES CHEFFERIES » SUR LE TERRITOIRE NATIONAL
Juin 2013
I.
CONTEXTE ET J USTIFICATION
Le Gouvernement de la République du Cameroun a négocié et obtenu de l’Association
Internationale pour le Développement (IDA) un crédit pour la mise en œuvre du Projet
Compétitivité des Filières de Croissance (PCFC). L’Accord de financement dudit Projet a été
signé entre le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire
(MINEPAT) et la Banque Mondiale le 19 octobre 2010 et sa mise en vigueur déclarée le 29
avril 2011. Les fonds ainsi consentis vont financer les activités du PCFC po ur une période de
cinq ans (2011 -2016).
Le Projet Compétitivité des Filières de Croissance (PCFC) s’inscrit dans le cadre de la
nouvelle politique économique du Gouvernement, assise sur la recherche d’une
grande
diversification de l’économie camerounaise, à travers compétitivité d’un certain nombre de
filières présentant un potentiel de création de richesses et d’emplois et des avantages
comparatifs et compétitifs avérés.
L’objectif du PCFC est de contribuer à l’accélération de la croissance et la création d’emplois
à travers l’amélioration de la compétitivité et du climat des affaires, et le développement des
investissements notamment privés dans deux filières stratégiques pour l’économie nationale
en raison de leur immense potentiel : les filières Bois et Tourisme.
Le projet mettra en œuvre une masse critique d’interventions de nature à inciter les
investissements privés productifs et les exportations dans chacune des filières. Le projet
financera les investissements spécialisés pour l’infrastructure, la formation professionnelle,
les réformes stratégiques, ainsi que le soutien direct aux entreprises au moyen d’une
subvention de contrepartie. Il comprend quatre composantes, à savoir :
•
•
•
•
la composante « Transformation durable du bois »;
la composante Écotourisme;
la composante « Réformes transversales pour la compétitivité de l’investissement » ;
la composante « Coordination, suivi et évaluation ».
Le secteur privé camerounais est appelé à jouer un rôle majeur dans la création de l’emploi et
de l’accélération de la croissance. Un des objectifs v
par cette dynamique est de stimuler
l’investissement privé à travers des réformes visant l’amélioration du climat des affaires dans
l’optique d’améliorer la contribution de l’industrie du Tourisme à l’économie nationale. Dans
la mise en œuvre des recommandations de diversification de l’économie camerounaise, une
priorité a été portée au secteur du tourisme à travers entre autres l’aménagement et la
valorisation des sites touristiques et autres aires protégées de classe internationale au potentiel
animalier et floristique riche et diversifié.
Il convient de relever que le Gouvernement du Cameroun , dans le cadre de l’appui au secteur
du Tourisme a adopté une loi sur l’activité touristique et a créé un compte d’affectation
spéciale pour le développement et le soutien de l’activité touristique. Par ailleurs, sur le plan
institutionnel, la création du Conseil National du Tourisme (CNT), et la redynamisation des
associations et syndicats des acteurs du tourisme, procède des stratégies de relance et de
valorisation du secteur par les opérateurs privés et autres parties concernées.
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Compte tenu de l’importance conférée au développement de la filière « Tourisme » dans le
Document de Stratégie de Croissance et de l’Emploi (DSCE), l’intervention du PCFC vise à
surmonter l’essentiel des contraintes qui freinent la
issance de l’industrie touristique au
Cameroun. Cette composante comprend les deux sous-composantes ci-après : i) Réalisation
des investissements visant à améliorer et protéger le patrimoine touristique de classe
internationale ; et ii) Réformes du cadre institutionnel du tourisme formation technique et
professionnelle.
Au titre de la réalisation des investissements visant à améliorer et protéger le patrimoine
touristique de classe internationale, il est prévu le développement du tourisme culturel par la
mise en œuvre du Programme Route des Chefferies dans les régions de l’Ouest et du NordOuest du Cameroun.
L’objectif à travers ces investissements dans ces régions consiste à émuler les pays de
l’Afrique de l’Ouest notamment le Bénin qui accueille plus de nombreux touristes par an en
quête de tourisme culturel dont le Cameroun dispose en terme de diversités, de gigantesques
potentialités.
Une des causes de la faible performance du tourisme culturel du Cameroun à travers les cases
patrimoniales est entre autres, l’inexistence d’une structure de promotion de la
destination « Cameroun », mais également l’insuffisance du professionnalisme des acteurs.
Aussi le Document de Projet du PCFC a-t-il prévu une assistance technique à la création des
Offices de tourisme intercommunaux , visant à renforcer les capacités et la primauté de ces
structures dans la promotion des cases patrimoniales en tant que destination éco touristique,
avec un accord de partage des revenus avec les communautés locales.
Dans cette perspective, la Banque Mondiale et le Cameroun ont convenu d’accélérer la mise
en œuvre à court terme des activités visant à rendre les régions de l’Ouest et du Nord -Ouest
du Cameroun plus attractives pour les touristes, et à accroître la capacité des acteurs à offrir et
assurer des services de qualité, en même temps qu’ils améliorent leur niveau de vie. Ainsi, il
est envisagé que les actions suivantes soient mises en œuvre dans les six prochains mois : (i)
mise en œuvre de la signalétique directionnelles en français et en anglais, (ii) réhabilitation
et/ou construction de cinq cases patrimoniales, (iii) achat d’équipements et de fournitures
pour la restauration ou la conservation des objets d’art ; iv) la sélection des cinq chefferies
devant bénéficier de ce programme d’urgence.
Le présent document de termes de référence porte sur la définition du mandat de l’organisme
devant exécuter la mission de la signalétique directionnelle touristique et culturelle de la
route des chefferies sur le territoire national.
II.
OBJ ECTIF DE LA MISSION
L’objectif général de la mission est de contribuer à la promotion de la
destination « Cameroun » par l’amélioration de l’offre touristique dans les régions de l’Ouest
et du Nord-Ouest à travers la valorisation du tourisme culturel.
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III.
TACHES A METTRE EN ΠUVRE PAR LE CONSULTANT
1. Faire un état des lieux ; il est question ici de : i) Recenser les équipements et
circuits touristiques édifiés au sein de la Route des
ainsi que les sites
touristiques environnants ; ii) Etudier la signalétique existante (équipements,
circuits et sites recen sés ; messages ; emplacements ; supports, nature et
dimensions ; iii) produire un plan cohérent de signalétique dynamique fondé sur la
charte graphique de la Route des Chefferies.
2. Réaliser la conception graphique et l’impression des différents supports
3. Réaliser des différents supports et fournir toute la logistique d’installation
4. Installer toute la signalétique directionnelle validée.
5. Fournir un cahier de charges de suivi pour la maintenance des supports sur le long
terme et dans le respect de la législation en vigueur.
IV.
RAPPORTS A PROD UIRE
Le Consultant produira les documents suivants :
•
•
•
Un dossier d’exécution comprenant une méthodologie et
planning détaillé. La
méthodologie devra renseigner, entre autres, sur le nombre et la qualité des
intervenants, le procédé d’exécution, les matériels utilisés, les fiches ou avis
techniques des matériaux (peintures et autres) mis en œuvre, le délai d’exécution ;
Les panneaux et plaques signalétiques installés ;
Un rapport de fin de mission.
Après la soumission du rapport de fin de mission, le PCFC procédera à
réception des
travaux. Celle -ci inclura une visite de l’itinéraire du circuit réhabilité sur toute sa longueur. La
réception des travaux ne pourra être prononcée qu’en cas de conformité de l’exécution aux
présents termes de référence. Dans le cas contraire, le cocontractant devra lever toutes les
réserves puis solliciter une nouvelle réception.
V.
PROFIL DU CONS ULTANT
Le Consultant, un cabinet de communication doit être en règle vis-à -vis de l’administration
camerounaise et justifiant d’une expérience avérée par la réalisation de 02 missions similaires
dans l’un ou plusieurs des domaines suivants : (i) réalisation de signalétique directionnelle ;
ii) réalisation de signalétique promotionnelle. La réalisation de la signalétique culturelle sera
un atout.
L’équipe du consultant, sans être exhaustive, devra comporter en son sein au moins les profils
ci-après :
•
Un chef d’équipe designer-infographe (BAC+4) ayant une parfaite maîtrise des
logiciels d’édition (In Design, Photoshop, Illustrator, Corel draw) et justifiant d’au
moins huit (08) ans d’expérience.
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•
Un spécialiste en communication (BAC+4)
d'expérience,
•
Un expert en tourisme (BAC+2) justifiant d’une expérience d’au moins huit (08) ans
dans l’élaboration et le marketing des produits touristiques,
•
Un ingénieur en construction ayant une expérience d’au moins huit (08) dans
l’installation de panneaux de signalisation
justifiant d’au moins huit (08) ans
Le consultant indiquera de manière claire et précise la composition de l’équipe chargée de
conduire le projet.
VI.
ORGANISATION D U TRAVAIL
Maître d’ouvrage de la signalétique : MINEPAT/PCFC
Assistant à la maitrise d’ouvrage : Unité de Coordination du PCFC /
Maitre d’œuvre - Prestataire : Cabinet ou Agence en communication
Bénéficiaire : Programme Route des chefferies
Durée de la mission : 110 jours.
VII.
BUDGET ESTIMATIF
Le budget estimatif couvre :
•
•
•
Les honoraires du consultant,
Les frais remboursables ou débours (frais de réalisation ) ;
Tout autre frais (à signaler)
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