Résumé des présentations

publicité
Résumés des interventions
Traiter l'anorexie mentale selon le modèle TCC – Dr Frédéric GOLAY (Vevey)
Que dire aujourd'hui aux thérapeutes TCC en herbe et aux plus expérimentés au sujet du
traitement de l'anorexie mentale, cette maladie qui tue le plus les adolescentes de nos
jours et prétérite lourdement la qualité de vie des survivantes ?
Cette grave maladie qui atteint le sujet tant sur le plan somatique que psychique devrait
par conséquent impliquer une large palette de professionnels. Elle provoque pourtant
souvent l'effet contraire. Au cours des dernières années, y a-t-il vraiment eu dans notre
approche psychothérapeutique des nouveautés ? Comment un thérapeute TCC peut-il
s'engager et à quoi doit-il veiller dans la prise en charge ?
Le TDA-H de l'adulte: le reconnaître, le traiter – Dr Nader PERROUD (Genève)
Le trouble déficit d’attention-hyperactivité (TDA-H) de l’adulte touche approximativement
4% de la population générale. Bien qu’il s’agisse d’une pathologie fréquente, elle reste
méconnue des acteurs de la santé mentale et est donc largement sous-diagnostiquée. Ce
constat est regrettable étant donné que des interventions tant psychopharmacologiques
que psychothérapeutiques permettent souvent d’apporter au patient une rémission de
leurs symptômes. Dans cette perspective, nous allons parcourir ensemble les différents
éléments permettant de poser un diagnostic de TDA-H chez un patient qui consulte soit
pour des difficultés d’attention soi pour des difficultés liées à l’impulsivité/l’hyperactivité.
Nous aurons l’occasion de survoler en détail l’étiologie du trouble, les symptômes,
l’impact du trouble sur le fonctionnement de la personne ainsi que les interventions
psychopharmacologiques et psychothérapeutiques les plus couramment employées pour
ces patients.
Et pourquoi ne traiterais-je pas ce TOC ? – Dr Roger ZUMBRUNNEN (Genève)
Le TOC est une affection psychique fréquente (2% de la population, soit environ 20'000
Romands !) et qui depuis 10 ou 20 ans commence à être mieux connue du grand public
grâce aux médias. De ce fait la demande de soins va croissant. Malheureusement, et bien
que des traitements efficaces existent, en particulier la TCC, la réponse thérapeutique
n'est pas encore à la hauteur des besoins. Deux raisons, semble-t-il, à cette situation: la
pathologie est encore mal connue de certains professionnels, y compris parmi les
psychiatres; et ceux-ci sont réticents à s'engager dans le traitement d'une affection qui a
la réputation d'être compliquée et difficile à traiter. Cette présentation se propose
d'aborder quelques aspects du traitement du TOC avec l'espoir qu'elle encourage certains
thérapeutes à se montrer moins timides devant le TOC et les incite à se lancer à leur tour
dans le traitement de patients souffrant de TOC.
Le refus scolaire: que faire ? – Dr Laurent HOLZER (Lausanne)
Le refus scolaire touche 3 à 5% des enfants en âge de scolarité, ce n’est pas un
diagnostic mais un trouble hétérogène, complexe recouvrant un grand nombre de
tableaux psychopathologiques sous-jacents. Il est souvent banalisé et retardé dans sa
prise en charge car la mise en danger paraît absente, or il s’agit bien d’une urgence. Près
de la moitié des enfants souffrant d’un trouble anxieux ne s’améliorent pas après une
prise en charge TCC. Beaucoup de situations de refus scolaire s’enlisent et perdurent
pendant des mois. Alors que faire ? Réagir sans attendre en commençant par une
évaluation multimodale et multi-informateurs qui prendra en compte les renforçateurs
négatifs et positifs du refus scolaire, et qui s’appuiera sur une analyse fonctionnelle
détaillée, au besoin expérimentale. Puis agir, à travers une prise en charge tenant
compte de variables individuelles, développementales, familiales et sociales, qui devrait
être pro-active, multimodale, coordonnée et soutenue.
L’humour en TCC - Dr Charles-Edouard RENGADE (Neuchâtel)
L’humour n’est pas uniquement bon pour la santé. Il est aussi un outil utilisable dans le
soin et dans la relation psychothérapeutique. Il peut aider à sortir d’impasses
relationnelles, à gérer le stress ou les émotions, à désamorcer des conflits ou des
résistances.
Toutefois, nous devons nous assurer de bien le connaitre pour le manier comme un soin
et non pas en une arme : sa définition doit être éclairée pour comprendre pourquoi tout
le monde ne rit pas de la même manière ; son utilisation technique comprise ainsi que
ses contre-indications pour pouvoir « bien rire » en thérapie.
A travers quelques
situations cliniques, une illustration de bonnes ou de contre-attitudes sera présentée et
peut-être à défaut d’en rire ensemble en retirerons-nous quelques enseignements pour
notre pratique quotidienne.
Téléchargement