ultérieurement.
D’une manière générale, un objet est dans un état quantique et
dans cet état, certaines grandeurs peuvent être parfaitement
connues, d’autres indéterminées. Dans un autre état quantique, les
grandeurs connues et celles qui sont indéterminées ne seront pas
les mêmes. Ceci constitue le principe d’
indétermination
. Il est
impossible de connaître toutes les grandeurs avec précision, et le
fait d’augmenter la précision sur la connaissance d’une grandeur
implique l’augmentation de l’incertitude sur d’autres grandeurs.
Cela contitue les
relations d’incertitudes de Heisenberg
.
x
étant
la position, et p = m v l’impulsion d’une particule (
m
est la
masse et vla vitesse), on a :
∆
x.
∆
p
≥
(
= h/2
π
,
h
étant
la constante de Planck, constante fondamentale de la mécanique
quantique).
∆
x est l’incertitude sur la position
x
,
∆
p est
l’incertitude sur l’impulsion
p
.
2) Quantification
Voyons maintenant la conséquence du point
b
. Si l’identité
parfaite entre eux des atomes d’une même espèce est une propriété
physique, elle doit être vérifiable par l’expérience. Cela
implique que les grandeurs qui décrivent un atome ou une particule
élémentaire doivent être en quantité finie, autrement, il faudrait
une infinité de mesure, donc un temps infini pour vérifier
l’identité.
Ainsi, une particule élémentaire comme l’électron est définie
uniquement par la donnée de sa masse, sa charge, son spin
(rotation sur lui-même). D’autre part, chaque grandeur ne peut pas
varier continûment, mais par saut, de façon discrète. Cela
correspond à ce que l’on appelle la quantification, de
quantum
=
quantité définie
(pluriel : quanta). En effet, si une
grandeur pouvait varier continûment, pour des particules, elle
pourrait différer d’une quantité très petite indétectable. Les
particules ne seraient pas parfaitement identiques, et cependant,
on ne pourrait pas s’en rendre compte. Ainsi, déjà la taille et la
masse d’un atome sont parfaitement définies et ne peuvent pas
varier continûment.
Mais les niveaux d’énergies des électrons dans un atome ne
peuvent également pas varier d’une manière continue. Cela est à
l’origine des raies spectrales d’un atome : lumière d’une
fréquence bien précise (couleur bien précise, raie dans le spectre
de l’arc
-
en
-
ciel). Ceci est à l’origine de l’identification des
espèces chimiques à distance par les raies lumineuses émises.
Considérons maintenant un électron. L’électron tourne sur
lui-même. Mais cette rotation ne peut pas varier continuement.
Elle a une valeur unique et parfaitement déterminée correspondant
au moment cinétique
/2 avec
= h/2
π
.
3) Absence de causalité
Considérons maintenant la radioactivité des atomes. Cela
correspond à l’explosion spontanée d’un atome. Si l’on admet que
dans le cas de la radioactivité, cette explosion est spontanée, et
n’est pas causée par une influence extérieure, qu’est-ce-qui fait
qu’un atome explose et non son Si l’on admet que, avant
l’explosion, les atomes étaient parfaitement identiques, alors
l’explosion d’un atome donné est le résultat d’un pur hasard, un
3
voisin?