les oreilles du loup d'après le roman d'Antonio Ungar (édition poche chez Points) traduction : Robert Amutio adaptation : Éric Sanjou Genre : Théâtre Spectacle tout public à partir de 7 ans mise en scène et scénographie : Éric Sanjou univers sonore : Mathieu Hornain interprétation : Christophe Champain – Thierry de Chaunac chargé de production : Xavier Robert L’Arène Théâtre est conventionnée par la Région Midi-Pyrénées, par la Ville de Moissac et par le Département de Tarn-et-Garonne. Elle reçoit le soutien de la DRAC – Midi-Pyrénées Partenaires : Pôle Culturel de Moissac (82) / Espace Paul Eluard – Cugnaux (31) Collectif Théâtre Jeunes – Pau (64) / Espace Job et Espace Bonnefoy – Toulouse (31) Théâtre Municipal - Muret (31) / Adda 82 les oreilles du loup… Il est des textes qui s'imposent. "Les oreilles du loup" d'Antonio Ungar fait partie de ceux-là. C'est un étrange chant d'amour à la vie, à l'enfance dans ce qu'elle a de plus irréductible et de plus sauvage. Entre "jours sombres" et "jours clairs" qui scindent l'œuvre en deux parties, apparaissent et disparaissent, par flashs successifs, les impressions et réactions d'un petit garçon qui observe sans concession le monde des adultes. Il y a ceux qui rient pour de faux, ceux qui posent des questions idiotes, et puis il y a ses parents. Comme dans le roman, nous avons travaillé sur l'entrelacement d'images, de sons, de présences changeantes et fantomatiques pour porter la narration à la première personne des bribes de vie de cet enfant roux qui préfère être un tigre. Deux comédiens se partagent le plateau : ils sont deux émanations de l'enfant et prennent en charge ses surréalités corporelles. L'espace est blanc, c'est une page blanche inclinée. À la fois plateau et écran permettant d'aspirer les comédiens dans l'image projetée. Les images sont abstraites ou symboliques. Manipulées et filmées en direct par les deux comédiens comme s’ils matérialisaient et modelaient les pensées et les ressentis de l’enfant. " J’observe la scène comme si je n’y étais plus. (…) Je regarde la scène comme si je pouvais sortir de moi-même. " Les univers sonores, en alternances ou en superpositions, sont autant d’ambiances, de réalités, de replis, qui se confrontent et se mêlent : formes et musicalités du monde extérieur, rythme animal et ritournelle d’intériorité… Tout doit concourir à créer une sorte de "songe" dans un espace/temps instable. Un songe pour laisser pressentir que "la vie, toute la vie, peut être cet enchevêtrement d'éclats de rire, d'herbe et de boue." Éric Sanjou un synopsis… Un enfant roux est là dans la coulisse, il attend avec son masque de loup qui ne tient pas très bien sur sa tête. Il va entrer sur scène, devant tous ces adultes parmi lesquels il y a sa mère et sa sœur. Là, derrière le rideau, il se souvient... Parce qu’un jour, quand il avait trois ans, ses parents se séparent, tout devient différent. Au début, son père quitte la maison pour devenir un fantôme, un fantôme triste et qui pleure souvent. Il laisse l’enfant avec sa mère et sa petite sœur qu’il adore. Ensuite c’est un long périple : une maison avec un grand pré où il peut être tigre, courir sur le vent et jouer, une école avec des enfants inconnus avec qui il se bat, l’appartement de sa grandmère dans lequel il s’ennuie, et la grande dispute entre cette dernière et sa mère. Encore un départ. Un long voyage pour une autre maison chez un oncle. Sa cousine, Aldana les accompagne. Elle est très belle, gentille et douce. Elle emmène l’enfant dans les montagnes et c'est à nouveau le vent, l'herbe et les rires : il peut être un tigre, toujours plus fort, toujours plus libre. Puis un jour arrive l'homme gros avec sa voiture verte. C'est l'ami de sa mère et avec lui revient la joie. L'homme gros les aime, plaisante et joue (le fantôme du père a maintenant disparu). Mais l'homme gros doit repartir dans son pays lointain et la grisaille revient... L’enfant entre en scène. Le masque, son masque de loup, tourne et l'aveugle. Il ne peut pas jouer. Alors il invente une danse, sa danse et sa musique et tous se mettent à rire de plus en plus fort. L’enfant entend les rires de sa mère et de sa sœur et au milieu des gloussements plus forts. C'est lui, c'est l'homme gros avec son énorme rire qui est revenu et qui rit plus fort que tout le monde. Antonio Ungar Antonio Ungar est né en 1974 à Bogota. Il y a passé son enfance et y a étudié l'architecture. Puis il est allé vivre dans la jungle colombienne avec les indigènes de l'Orinoquie : c'est cette expérience qui a déclenché en lui la volonté d'écrire. Il a habité ensuite à Manchester, Mexico et Barcelone. Il vit aujourd'hui avec sa famille en Israël. Journaliste, il a écrit dans plusieurs journaux, italiens et sud-américains, une activité pour laquelle il a remporté en 2006 le prix de journalisme Simón Bolívar. Il collabore régulièrement à des journaux colombiens et mexicains, pour lesquels il rédige principalement des articles abordant la situation au Moyen-Orient. Il est l'auteur de deux recueils de contes, d'un livre pratique et de plusieurs romans. Les oreilles du loup est le premier traduit en français ; le roman a été finaliste du prix du Meilleur Livre étranger Courrier international en 2008. Antonio Ungar figure sur la liste "Bogota 39" qui rassemble les trenteneuf auteurs d'Amérique latine de moins de trente-neuf ans les plus prometteurs. Il a reçu en 2010 le prestigieux prix Herralde remis par les éditions Anagrama pour la parution de Tres ataúdes blancos, traduit et publié aux éditions Noir sur Blanc en France en septembre 2013 sous le titre Trois cercueils blancs. une écriture particulière... La voix d’un enfant se laisse entendre. Mais une voix enrichie de tout le recul que peut avoir un adulte. Antonio Ungar donne à voir un monde sans cesse en recomposition autour d’un enfant entre trois et sept ans. Un monologue où l’enfant qui parle n’est jamais loin de l’adulte qui écrit : Les souvenirs du jeune garçon viennent s’imposer au lecteur comme des flashs. L’auteur a choisi de scinder son œuvre en deux parties qui seraient comme les deux colonnes d’un tableau à double entrée. D’un côté sont rangés les souvenirs appartenant aux « Jours sombres », de l’autre ceux qui relèvent des « Jours clairs ». Ce sont des souvenirs impressionnistes sur un ton poétique. Tout commence par un premier chapitre intitulé « Cauchemar ». La scène est décrite comme si l’on se trouvait à côté de l’enfant devenu adulte qui nous commenterait un film tourné à l’occasion de l’événement. Et c'est ainsi que le lecteur s'embarque aux côtés de cet enfant désorienté en pénétrant dans son monde imaginaire. Lui, il sait qu’il est un tigre plus fort, toujours plus libre, car l’imaginaire est la seule réponse pour grandir et se révéler. Aux côtés de l’enfant devenu adulte on est invité à chercher, à tenter de comprendre, ce que peut être la vie de ce jeune garçon pris dans la tourmente de la séparation de ses parents. Le monde des adultes paraît alors très lointain. C'est un univers parallèle que l’enfant regarde sans bien comprendre tout ce qui s’y passe ou inversement, parce qu'il le ressent trop bien, qu'il préfère transformer. Un récit entre poésie et autobiographie. Lors de notre rencontre avec Antonio Ungar, il nous a confirmé que "Les oreilles du loup" est directement inspiré de son enfance. Sa propre enfance et son histoire familiale qu’il évoque comme encore plus difficiles que celles décrites dans le roman. Il parle aussi beaucoup de la Colombie : fascinante, violente et magnifique. De son séjour volontaire dans la jungle, il dit : "J'ai vécu dans la jungle un an et demi et cette expérience m'a profondément marqué. Là-bas l'ego se trouve complètement détruit. La jungle a une présence très forte, très puissante et elle te fait relativiser tout cet anthropocentrisme dans lequel nous vivons. Dans la ville, nous sommes les personnages principaux de nos vies et nous croyons que nos souffrances sont importantes. Mais dans la jungle tu n'es rien. Il y a quelque chose en toi qui se connecte là-bas avec quelque chose de préhumain et de très attirant. Il se passe quelque chose qui fait que l'on veut être là-bas et nulle part ailleurs". Dans le roman, on retrouve cette fascination de la jungle dans les projections de l'enfant vers le monde animal et végétal. Avec force, "Les oreilles du loup" nous plonge dans une conscience qui aime à fuir le réel, à inventer un monde parallèle pour combler les vides et magnifier la réalité. Extraits Homme gros (voiture verte) "Nous avons récupéré notre maison de campagne et, comme si ce n'était pas un bonheur suffisant, l'homme gros apparaît. Il arrive avec maman dans une voiture verte, dans sa petite voiture verte dans laquelle il tient tout juste, l'homme gros, et c'est comme si arrivait le cirque. Nous rions tous avec lui. Il applaudit lorsqu'il nous voit. Il joue, rit, mange et danse. Et nous oublions avec lui le monde qui était. Tous nous rions. Mois aussi je ris. Oui. Et je joue autour de l'homme gros, comme le tigre que je suis, en silence mais en sachant que l'homme gros écoute." Le fantôme de papa " Une autre maison à nous près de la ville mais deux ans plus tard. Il y a là ma sœur, ma mère et moi. Papa n'est plus papa et n'habite plus avec nous. A présent c'est le fantôme d'un papa. Un fantôme qui a envie de mourir. Il apparaît seulement de temps à autre le fantôme qui affirme être papa. Au beau milieu de la savane, au milieu de nulle part. " Un rocher " Le jour de la grande dispute, j'ai trouvé une étrange pierre sculptée. Elle est très belle. C'est une pierre ponce que grand père a rapportée de voyage. La pierre est mon seul ami ce jour là. Le jour où je les entends crier. Maman crie et pleure lorsqu'elle crie et on dirait que sa gorge ou son cœur ou elle toute entière va se casser. " Tigre de papier " Je cours. Je cours seul, je cours dans ma tête et dehors. C'est un infini plaisir de froid de la savane, d'air de tous côtés, d'air qui me frappe le visage et le corps et moi qui cours comme si je voulais mettre le feu à tout cet air avec ma crinière rousse. Je grimpe sur un arbre élevé et maigre. Un arbre ébouriffé et timide. Et grimpé là je ne fais rien. Je pose ma tête sur l'écorce et je ne suis plus un tigre, un grand et lourd tigre qui regarde le monde. Je suis un autre tigre, différent. Un tigre de papier. Léger, transparent, vide d'air. " Aldana " Aldana a dix-neuf ans et c'est la plus belle des créatures vivantes (personne, animal ou plante) qui existe. Elle est tout entière une invitation à dormir sur ses jambes. Attends (c'est Aldana qui parle). Ma tête repose sur le plus tiède et le plus délicieux des oreillers. Je me sens léger comme si la ville du froid, l'homme nu voulant casser les vitres, son visage de fou, la terrible voix de grand mère, le petit cagibi, comme si tout cela n'avait jamais existé. " Les oreilles du loup Espace JOB "Le temps cesse d’exister" Publié le 26 Décembre 2012 La dernière création jeune public d’Arène Théâtre en surprendra beaucoup et s’attirera certainement quantité de "oui mais". Atypique de fond comme de forme, ce spectacle rend aux spectateurs en herbe leur part d’ombre, dans la langue poétique et volontiers psychanalytique du romancier colombien Antonio Ungar. Traduit en 2008, ce dernier signe Les oreilles du loup, que le Clou découvre à cette occasion : une merveille, vraiment. Pour Eric Sanjou, il s’agit à l’évidence de défendre le droit du jeune public à voir ses drames représentés sur scène, sans que lui soient épargnées certaines tonalités au nom d’on ne sait quelle loi du divertissement. Et sans calque pédagogique non plus : ici, tout reste à prendre, et si tout n’est pas pris – ce qui est à peu près garanti – le texte pourvoit à bien des réceptions. "Je suis un enfant et aussi autre chose" Le romancier plonge le lecteur dans les souvenirs d’un enfant, son imaginaire cousu d’angoisses et de rêves – et de même le metteur en scène plongera le spectateur dans un monologue théâtral significativement scindé en deux. De fait, c’est là une bien étrange fiction autobiographique, marche de l’enfant vers lui-même, en arrière depuis ses trois ans : interrogeant la fondamentale question du "qui suis-je ?", la mise en danger du narrateur lors d’une représentation théâtrale à l’école déclenche un long et sinueux retour sur soi. On suit l’introspection d’un Gavroche roux qui s’est décidé tigre, et qui de même décidera la couleur vraie des personnes et évènements qui l’entourent – séparation des parents, découverte de l’école, nouveaux conjoints parentaux… A travers le seul point de vue de l’enfant – ce saisissant prisme tour à tour phobique et merveilleux – on avance d’année en année dans un cadre finalement très adulte. C’est là l’histoire d’un regard, d’une interprétation : quand le monde des grands devient une vérité très relative, prêtant à toutes les amplifications, déformations, reconstructions à partir des sens, sentiments et réflexions des premiers âges de la vie. Vraiment, étonnante écriture que celle d’Antonio Ungar (dans sa traduction que l’on espère fidèle, en tous cas !), au vocabulaire très accessible, mais dont la syntaxe sans fioriture n’a de simplicité que l’apparence, et qui sonnera à l’oreille de certains comme un écho très familier… La ressemblance stylistique avec les réminiscences de Margueritte Duras est si troublante ! Ici, cette écriture du "moi-maintenant-par hier" a pour originalité de justifier l’enfance, et non pas l’adulte : tout invite à s’enfoncer dans la nébuleuse intellectuelle de l’âge tendre, à se perdre dans une non-notion du temps, une confusion entre monde extérieur et intérieur. Si la première personne accueille le lecteur et le spectateur, l’emploi continu du présent peut déstabiliser la jeune oreille, son décryptage de la chronologie – mais n’est-ce pas là justement une caractéristique de la temporalité par Mona / Le Clou dans la planche Jeune public Les oreilles du loup Compagnie Arène Théâtre D’après le roman d’Antonio Ungar (traduction : Robert Amutio) Adaptation : Eric Sanjou Mise en en scène et Scénographie : Eric Sanjou Univers sonore : Mathieu Hornain Avec Christophe Champain et Thierry de Chaunac l’enfant ? Plus difficile et symptomatique encore, la mise à distance du narrateur - "Je continue à ne pas être là. Celui que je suis marche vers les buissons, s’approche d’un immense eucalyptus et grimpe facilement…" Ou comment assumer à l’échelle d’un roman entier l’hommage au si on jouait à…, qui est aussi échappatoire, voie libertaire. "Je suis ça. Un tigre déguisé en loup" La voici donc de retour aux sources, la problématique du théâtre-monde si chère à Eric Sanjou ; et voilà qui, clairement, n’insulte pas l’intelligence du jeune public, lui proposant matière à froncements de sourcils. Peut-être y aurait-il, sur ce point, un seuil chronologique à signifier plus clairement au début de la représentation, lors de la première apparition du masque de loup, pour faire boucle avec le final en terme d’ambiance. Et c’est justement le fil rouge du théâtre qui fait toute la richesse d’interprétation du texte, ouvrant ses niveaux de lecture et ses âges de réception comme seuls le permettent les chefs d’œuvre dédiés au tout public – Le Petit prince, Alice au pays des merveilles et autres contes touchant aux mécanismes profonds. A la manière de l’enfant en reconstruction du monde, les comédiens manipulent l’espace scénique et scénographique : mise en mouvement des pans inclinés qui accueillent leurs déambulations comme les vidéoprojections ; déclenchement et direction du dispositif vidéo, justement, qui va littéralement engloutir le corps dans un kaléidoscope intime, onirique la plupart du temps, parfois cauchemardesque. La puissance de l’enfant et de son imaginaire ne s’arrête cependant pas là, et c’est d’ailleurs toute la richesse du théâtre que de pouvoir marquer ce choix d’interprétation : nul autre personnage (ou presque), ici, ne s’incarnera. L’enfant seul a droit de chair, et les créatures mi-réelles mifantasmées qui forment son entourage deviennent qui un ballon, qui une petite marionnette, qui une simple voix. Seule entorse à ce parti pris très intéressant, la grandmère, à la méchanceté de laquelle Arène théâtre ne semble pas avoir résisté ! L’univers sonore composé par Mathieu Hornain (le musical complice de La nuit de l’ogre doux entre autres) suit la répartition en "jours claires" et "jours sombres", pourvoyant à une gangue sonore inquiétante ou tout au contraire à des emballements festifs, très extérieurs, distillant la tentation de la danse. Une oscillation suivie par le rythme du jeu théâtral : tous deux partent d’un entrelacs, puis se décident pour un mouvement de l’angoisse obscure vers les jours heureux, Ascension qui, partant de si loin, peut seule mener à la joie véritable, qui est ici libération d’un cœur fauve, dans un final particulièrement touchant. Une troublante, sombre et lumineuse parole de l’enfance, qui cependant parlera aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Lesquels n’y prendront certainement pas tout, y cueilleront ce qu’ils peuvent, à leur mesure, exactement à la façon de cet autre enfant qui les emmène dans une lecture du monde en clair-obscur. Manon Ona technique… Dispositif scénique : 4 structures plateaux mobiles sur roues. Plateaux praticables blancs inclinés… servant aussi d'écran pour projections vidéo. Ces structures indépendantes peuvent former un plateau unique ou se déplacer et tourner dans l'espace scénique. Lumières et projecteurs apparents. Sol. Dimension espace scénique minimum : Cadre : 7,5 mètres Ouverture (mur à mur) : 8 mètres Profondeur : 7 mètres Hauteur : 3,80 mètres. Autonomie technique possible de la Cie pour les lieux non équipés : lumière, son, vidéo, structures et cage pendrillonnée. Durée du spectacle : 1H00 Durée de montage : 6H Durée de démontage : 2H30 Personnes déplacées : 4 (2 comédiens, 2 régisseurs) Transport : 1 fourgon 13m3 (location) + véhicule de la Cie actions pédagogiques… L'équipe du spectacle propose diverses actions pédagogiques liées à son travail sur "Les oreilles du loup" : - BORDS DE SCÈNE : après les représentations en temps scolaire. - INTERVENTION-RENCONTRE : en amont (préparation au spectacle) ou après (discussion et retour sur le spectacle) les représentations dans les établissements dans la limite des possibilités de planning de la Cie. Sur le département du Tarn-et-Garonne, territoire de la cie, ces interventions sont gratuites. En tournées extérieures : à planifier à J-2 ou J+1 des représentations et prise en charge des frais supplémentaires d'hébergement de l'équipe. - MINI-STAGE : La Cie propose, dans les établissements un mini-stage découverte du théâtre de deux heures pour une classe avec un intervenant de l'équipe : Cette intervention peut avoir lieu avant ou après que les élèves aient vu le spectacle. Elle est proposée aux classes de CE et CM pour les écoles et aux 6ème et 5ème pour les collèges. Contenu : initiation au jeu théâtral et prise de personnage. Exercices corporels, silhouetter un personnage, prise de parole commune et adresse individuelle du texte. Que dit le texte ? Mise en jeu d'un texte à la 1ère personne ou d'un texte narratif. Coût de l'intervention : 150 ! TTC. En tournées extérieures : à planifier à J-2 ou J+1 des représentations et prise en charge des frais supplémentaires d'hébergement et de l'équipe. - STAGE LONG : Sur 2 jours, 4 fois 2 heures. Ce stage est proposé pour une classe, niveaux : CE et CM pour les écoles et 6ème et 5ème pour les collèges. Contenu : initiation au jeu théâtral et prise de personnage. Exercices corporels, silhouetter un personnage, prise de parole commune et adresse individuelle du texte. Que dit le texte ? Mise en jeu d'un texte à la 1ère personne ou d'un texte narratif. Construction d'une forme courte de 10 minutes finalisée en fin d'intervention. Coût de l'intervention : 440 ! TTC. En tournées extérieures : à planifier à J-3 ou J+1 des représentations et prise en charge des frais supplémentaires d'hébergement de l'équipe. équipe artistique Éric Sanjou Metteur en scène-Scénographe-Comédien Depuis 1988, Éric Sanjou mène parallèlement une carrière de metteur en scène, comédien et scénographe. Il a conçu une trentaine de scénographies pour le Théâtre du Matin, le Théâtre du Galion, l’Equipe de Réalisation, le Théâtre du Pavé... Il fait ses premiers pas de comédiens et de scénographe en 1979 à Tarbes avec Le Théâtre du Matin. Il poursuit sa formation au Théâtre école de Toulouse avec Paul Berger et avec de très nombreux stages. Il a à son actif plus d'une quarantaine de rôles, tant dans le répertoire classique (Dom Juan, Tartuffe, Sigismond, Antiochus...) que contemporain avec des auteurs comme Koltès, Brasch, Cortazar, Havel, Strindberg, Duras, Ibsen, Srbjlanoviç, Beckett, Weiss... Il a travaillé avec différents metteurs en scène : Alain Sabaud, Mercedes Tormo, Paul Berger, Didier Carette, Philippe Bizot, Hélène Destandeau... De 87 à 93, il travaille avec le Théâtre du Galion comme comédien et scénographe. Il signera également quatre mises en scène : Argos d’après Sophocle/Sartre, Le chant du coq/Fin de programme de Jean-Louis Bourdon, Les Rois de Julio Cortazar et Yerma/Lorca. En 1993, il fonde la compagnie Arène Théâtre et met en scène Lorca, Molière, Calderon, Baricco... à partir de 1995, Éric Sanjou collabore régulièrement avec Didier Carette. Lorsque celui-ci prend la direction du Théâtre Sorano à Toulouse, il y programme régulièrement l'Arène Théâtre. Éric Sanjou collabore également avec Paul Berger au Théâtre du Pavé à Toulouse. Pendant la saison 1999/2000, Éric Sanjou est le metteur en scène associé au Théâtre du Pavé à Toulouse, où il crée Cadmos d’après Sophocle et Pasolini et L’Augmentation de Georges Perec. En 2001, en coproduction avec le Théâtre de la Digue, Éric Sanjou, crée au Musée des Abattoirs, Espace d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse : Les Rois, réécriture du mythe du Minotaure par Julio Cortazar. Avec sa Cie Arène Théâtre, Éric Sanjou a, depuis 2002, mis en scène : Amphytrion (2002) de Kleist – L'Enfant et la Rivière (2003) d'après Henri Bosco – Un Soupçon d’Hamlet (2003) d’après Shakespeare, traduction de André Markowicz – Les fiancés de Loches (2004) de Feydeau – Une chanson de Roland (2005) d'après le manuscrit d'Oxford – 55° latitude Nord (2006) de Éric Sanjou – La Nuit des Rois (2007) de Shakespeare, traduction Éric Sanjou – Perlimplinlorca (2008) d'après Les Amours de Don Perlimplin de Lorca – La Nuit de l'Ogre Doux (2008) de Éric Sanjou – Marat-Sade (2009) de Peter Weiss, traduction de Jean Baudrillard – Sans-Titre d'après Lorca(2010) – Fin de Partie (2010) de Samuel Beckett – Le Public de Lorca(2011), traduction Éric Sanjou – Les Oreilles du Loup (2012) d'après le roman d'Antonio Ungar, traduction de Robert Amutio – Pour Louis de Funès (2012) de Valère Novarina. Il prépare actuellement pour novembre 2014, la création de Le Tutu d'après Princesse Sapho. Christophe CHAMPAIN Comédien-Chargé de production Après ses études d’Arts Plastiques, Christophe Champain entre dans l’équipe du Théâtre du Galion à La Roche-sur-Yon en 1990. Pendant quatre ans, il travaillera et se formera comme Comédien, Décorateur et Régisseur. Sur la Roche-sur-Yon et Nantes, il complète sa formation avec différents stages : voix, jeu, masques, marionnettes, kathakali… En 1993, il s’engage avec Éric Sanjou pour la création de la Cie Arène Théâtre et il intègre quasiment toutes les équipes des spectacles mis en scène par Éric Sanjou. Il jouera entre autres : Astolphe/ La vie est un songe de Calderon. Lubin/ George Dandin de Molière - L’hypothèse positive/ L’Augmentation de Georges Perec - Thésée/ Les Rois de Julio Cortázar… Il joue également avec les metteurs en scène Georges Gaillard (Bérénice) et Mercedes Tormo (Antigone). Plus récemment, il a interprété avec l'Arène Théâtre : Ophélie & Laërte dans Un Soupçon d’Hamlet(2003) d’après Shakespeare – Alfred dans Les fiancés de Loches (2004) de Georges Feydeau - Marsile dans Une chanson de Roland (2005) d'après le manuscrit d'Oxford - Le voyageur dans 55° latitude Nord (2006) de Éric Sanjou – Viola/Césario dans La Nuit des Rois (2007) de Shakespeare – Duperret dans Marat-Sade (2009) de Peter Weiss - Nagg dans Fin de Partie (2010) de Samuel Beckett – Gonzalve et l’Etudiant 2 dans Le Public (2011) de Federico Garcia Lorca. Parallèlement il se charge de l'organisation et la production d'événementiels. Il est également Chargé de Production pour l'Arène Théâtre. Thierry de CHAUNAC Comédien-Danseur En 1995, il intègre la formation de comédien de la 3BC compagnie dirigée par Philippe Bussière et Jean Marc Brisset, il s’y formera pendant 3 ans à Toulouse. Il joue ses premiers spectacles au sein de 3BC compagnie, Lenz dans "Lenz" de Büchner et un faune dans l'Endormi de Claudel mises en scène de Philippe Bussière. Il poursuit ensuite le théâtre avec différents metteurs en scène : le jeune frère dans La Mer de Andréi Caceido, mise en scène de Franck Garric avec qui il monte également La vérité sort de la bouche des bouffons dont il est l’auteur - Kapo dans Des manteaux avec personne dedans mise en scène de Sébastien Bourg – Gaspard dans le Cas Gaspard Meyer de Jean-Yves Picq, mise en scène de Jean-Pierre Beauredon - Eugène dans Eugène le Choisi de François Fehner et plusieurs rôles dans Boucherie de l'Espérance de Kateb Yacine, mises en scène de François Fehner. Avec Nathalie Hauwelle, ils montent et jouent J'aimais un homme à tête de squelette d'après Jean-Luc Lagarce et le Roi inconsolé dans son château de solitude autour de Louis II de Bavière. Il rencontre le metteur en scène éric Sanjou et l'Arène Théâtre où il joue : Charlemagne dans Une Chanson de Roland (2005) – Feste et Fabien dans La Nuit des Rois (2007) de Shakespeare – Sansonnet dans Marat-Sade (2009) de Peter Weiss – l’Homme 2, le Centurion, l’Etudiant 3 et le Berger Bègue dans Le Public (2011) de Federico Garcia Lorca. Mathieu Hornain Musicien-Comédien Mathieu Hornain obtient un BTS audiovisuel option son au lycée des Arènes de Toulouse. Il est musicien : chant, guitare basse, violoncelle. Créateur de musique électronique, il fait plusieurs bandes sons : publicité, film d'animation (Happiness, prix régional cinématographique), courts métrages, ateliers animobile de la Ménagerie. Il arrive au Théâtre par la technique (son, lumière et vidéo…) et travaille au Théâtre de Montauban où il rencontre Éric Sanjou. Leur première collaboration a lieu sur la sonorisation de "Amphitryon" de Kleist en 2002. Il intègre ensuite l'équipe de l'Arène Théâtre avec "Les Fiancés de Loches" de Feydeau où il crée l'environnement sonore du spectacle et joue le mélodiste. En 2005, il interprète Roland dans "Une chanson de Roland". Il joue ensuite le marin dans "55° latitude Nord", les rôles de Toby Belch et Orsino dans "La Nuit des Rois" de Shakespeare, Tourlourou dans "Marat-Sade" de Peter Weiss et la Fée dans "La Nuit de l'Ogre Doux". En collaboration directe avec Éric Sanjou, il signe également les musiques et les univers sonores des cinq spectacles précités. Il crée également pour l'Arène Théâtre divers environnements sonores : lectures, événementiels… Parallèlement, il multiplie les collaborations musicales et théâtrales autour de formes théâtre/vidéo notamment avec l'Emetteur Cie à Toulouse. Depuis sa naissance en janvier 1993, à La Roche-sur-Yon, la Cie Arène Théâtre a créé : 1993 : 1993 : 1994 : 1995 : 1996 : 1997 : 1998 : 1998 : 1999 : 2000 : 2001 : 2002 : 2003 : 2004 : 2005 : 2006 : 2007 : 2008 : 2009 : 2010 : 2011 : 2012 : 2013 : "Les Amours de Dom Perlimplin" de Federico Garcia Lorca "Tartuffe" de Molière "Les Fourberies de Scapin" de Molière "Win à Vue", Boîte à images d'après Samuel Beckett "Dom Juan" de Molière "Bérénice" de Racine "La Vie est un Songe" de Calderon "La Vie est un Songe" de Calderon (2ème version) "George Dandin" de Molière "CADMOS/les métamorphoses d’Œdipe" d’après Sophocle et Pasolini "Les Rois" de Julio Cortazar "Cabaret Minute" de Éric Sanjou "Quelques Signes de Soie" d’après Alessandro Baricco "Victor Hugo - La Liberté dans la Lumière" d’après Victor Hugo "Amphitryon" de Heinrich von Kleist "L’Enfant et la Rivière" d’après Henri Bosco "Un Soupçon d’Hamlet (spectacle définitivement provisoire)" d’après Shakespeare "Les fiancés de Loches" de Georges Feydeau "Une chanson de Roland" de Éric Sanjou "55° latitude Nord" de Éric Sanjou "Une rivière verte et silencieuse" de Hubert Mingarelli "La Nuit des Rois" de Shakespeare "Perlimplinlorca" d'après Lorca "La Nuit de l'Ogre doux" de Éric Sanjou "Marat-Sade" de Peter Weiss "Sans Titre" d'après Lorca "Fin de Partie" de Samuel Beckett "Le Public" de Federico Garcia Lorca "Les Oreilles du Loup" d’après Antonio Ungar "Pour Louis de Funès" de Valère Novarina "Le chant du coq / Fin de programme" de Jean-Louis Bourdon Éric Sanjou crée la Cie Arène Théâtre en 1993 à La Roche-sur-Yon(85). Ses premières productions seront diffusées en Pays de Loire. Pendant l'été 1994, elle s'installe en milieu rural à Coutures dans le Tarn-et-Garonne où elle crée son lieu de travail dans une vieille ferme lomagnole. En parallèle, elle organise et produit de 1993 à 2000 le Festival du Haut Adour à Beaudéan dans les Hautes-Pyrénées. À partir de 1998, elle s'associe à Toulouse avec le Théâtre du Pavé puis le Théâtre Sorano et ses spectacles seront largement diffusés en Midi-Pyrénées. Après plusieurs années de collaboration, la Cie s'implante fin 2009 dans la Ville de Moissac où elle est étroitement associée à la vie culturelle et où elle a créé, depuis 2011, le Temps de l'Arène, temps fort de théâtre de la saison. Depuis 2006, elle organise également début septembre sur son lieu de travail à Coutures le Festival les Décousues (théâtre, musique, vidéo…). À partir d'auteurs contemporains ou classiques, Éric Sanjou poursuit ses recherches de nouvelles formes théâtrales et scénographiques, et réunit autour de ses projets différentes équipes de comédiens. Lors des dernières créations, il collabore avec Mathieu Hornain pour la création de son (environnement sonore, musiques, son direct…) et Matthieu Mailhé pour la création visuelle (projections, vidéo, « lumière/vidéo »…). Au fil des années, l'Arène Théâtre s'est forgée une véritable identité de troupe avec une équipe de comédiens fidèles et des auteurs tels que Pasolini, Kleist, Shakespeare, Weiss, Lorca… En 20 ans, elle a créé 30 spectacles et donné plus de 900 représentations. CONTACTS : Christophe CHAMPAIN - Chargé de Production/Comédien Xavier ROBERT - Chargé de Production/Diffusion CIE ARÈNE THÉÂTRE 24, rue de la Solidarité – 82200 MOISSAC 05 63 94 05 78 / 06 03 73 35 49 / [email protected] SIRET 390 543 148 00055 – APE 9001Z – Licence N° 2-1045724 Plus d'infos sur la Cie (presse, dossiers, archives vidéos des spectacles…) : www.arenetheatre.fr (photos dossier : © Arène Théâtre et © Sarah Darnault)