chef de clinique de médecine
générale, ce qui permettra de
réduire les délais d’attente de
cette catégorie de patients.
Un infarctus sera
toujours prioritaire
Lors de l’arrivée d’un patient
à l’accueil du Service des ur-
gences, une infi rmière de « tri »,
spécialement formée, procède
à une première évaluation afi n
de déterminer le degré d’ur-
gence. Les cas dont le pronostic
vital est engagé sont immédia-
tement pris en charge (urgences
de degré un). Lorsque l’urgence
est de degré deux, les patients
n’attendent pas plus de vingt
minutes. Leur état peut se dé-
grader très rapidement. Avec
pour conséquence que les ur-
gences de degré trois et quatre
(semi-urgences et états stables)
doivent patienter jusqu’à ce
que les équipes aient stabilisé
les cas graves. Lordre de prise
en charge des patients n’est
donc pas l’ordre d’arrivée, mais
bien celui que la gravité des
symptômes impose.
Si les pics d’af uence sont pré-
visibles (entre 12h et 20h par
exemple) et la taille des équipes
adaptée en conséquence, il est
par contre impossible de prévoir
la gravité de l’état des patients. A
tout moment, une réanimation
peut monopoliser la moitié de
l’équipe médicale et infi rmière
pendant deux ou trois heures. Il
est par conséquent très dif cile
de renseigner les usagers sur les
délais d’attente exacts.
Inciter des médecins
généralistes à venir
s’installer dans la région
Face à la pénurie de cabinets
de médecins généralistes dans
la région, les eHnv collaborent
avec ForOm NV, un programme
spécifi que du Nord vaudois qui
soutient la relève des
médecins omniprati-
ciens. Au début de cette
année, le poste de chef
de clinique des urgences
a été attribué à un géné-
raliste, afi n d’inciter de
jeunes médecins à venir
travailler à l’hôpital avec
la possibilité de s’installer
dans le Nord vaudois au
terme de leur formation.
Dans l’intervalle, les pa-
tients sauront se montrer
patients, mais en toute
connaissance de cause !
EN CAS D’URGENCE GRAVE
Composer le 144, numéro de la Centrale d’urgence,
avant de se rendre dans un service d’urgences ou
d’y amener un malade. Les répondants sont spécialement
formés au « tri ». Ils connaissent les structures d’accueil
et sauront orienter ceux qui souffrent en fonction
des symptômes. Au besoin, ils engagent des moyens
de secours comme les ambulances ou le Service mobile
urgence et réanimation (SMUR).
EN CAS D’URGENCE MOINS GRAVE
La Centrale téléphonique des médecins
( 0848 133 133 ) conseille et envoie parfois un médecin
de garde à domicile. Pour les maladies de tous
les jours, les médecins de famille ou les structures de type
« policlinique » restent les plus indiqués.
SERVICES D’URGENCES
DANS LE NORD VAUDOIS
eHnv Hôpital La Vale | Le Sentier
021 845 18 18 | Urgences adultes et enfants 24h/24
eHnv Hôpital d’Orbe
024 442 61 11 | Policlinique : Lu-Ve 8h00 -19h00
Samedi, Dimanche et jours fériés 9h00 -16h00
eHnv Hôpital de Saint-Loup | Pompaples
021 866 51 11 | Urgences adultes et enfants 24h/24
eHnv Hôpital Yverdon-les-Bains
024 424 44 44 | Urgences adultes et pédiatriques,
Urgences gynécologiques 24h/24
CSSC – Hôpital de Sainte-Croix
024 455 11 11 | Urgences adultes et enfants 24h/24
Centre de psychiatrie du Nord vaudois
Yverdon-les-Bains | 024 424 25 25
Unité d’urgences psychiatriques
MERCREDI 2 OCTOBRE | 19H00
Hôpital d’Yverdon-les-Bains
Conférence du Dr Husmann
« La chirurgie de la main »
JUSQU’AU
15 OCTOBRE
Hôpital de Saint-Loup
Exposition de la
Dresse Christiane Bettens
« Lart du papier plié »
DU 21 OCTOBRE
AU 13 DÉCEMBRE
Hôpital de Saint-Loup
Exposition
de Moha Sakijha
Pastels et sculptures
JEUDI 31 OCTOBRE | 20H00
Salle communale d’Eclépens
Conférence du Dr François Lüthi « Loncologie »
DU 4 OCTOBRE AU 10 JANVIER
Hôpital de Chamblon
Exposition des toiles de Claudine Koller,
collaboratrice eHnv
1ER OCTOBRE
Hôpital de Chamblon
Journée internationale de la personne âgée.
Partage intergérationnel à la salle Piguet
avec une classe d’Yverdon-les-Bains le matin.
Goûter musical à la cafétéria du CTR l l’après-midi
1ER NOVEMBRE | 14H00 À 17H00
Hôpital de Chamblon
Brocante - Marché des terroirs à la salle Piguet
Fin 2013, près de 30'000
personnes auront été
prises en charge dans l’un
des services d’urgences des
eHnv. « Laugmentation de la
fréquentation des urgences
est due à plusieurs facteurs : la
croissance et le vieillissement
de la population, la diminution
des médecins généralistes et
le changement des habitudes
de la population - les usagers
n’ont souvent pas de médecin
de famille ou consultent aux
heures où les cabinets mé-
dicaux sont fermés. Face au
manque de médecins généra-
listes, les urgences des hôpi-
taux se substituent petit à petit
à eux et doivent absolument
revoir leur mission, précise le
Dr Julien Ombelli, médecin-chef
du Service des urgences, site
d’Yverdon-les-Bains. Les gens
qui viennent à l’hôpital ont un
besoin bien réel et méritent une
écoute professionnelle. »
De meilleures conditions
d’accueil, d’orientation
et de prise en charge
des patients
Face à cette situation, les eHnv
viennent d’achever les travaux
d’extension du Service des ur-
gences du site d’Yverdon-les-
Bains. Le doublement de la sur-
face dévolue aux urgences et
la création de six boxes de trai-
tement supplémentaires – qui
s’ajoutent aux six boxes exis-
tants – s’accompagnent d’une
Véritable porte d’accès facilité aux soins pour la population de la ré-
gion, les services durgences des eHnv ont vu leur taux de fréquentation
« exploser » de près de 30% au cours des trois dernières années. Parmi
les principales raisons : une population toujours plus nombreuse et
âgée, la pénurie de médecins généralistes ou le changement des habi-
tudes des gens. Il devient de plus en plus dif cile pour les hôpitaux de
maîtriser cet af ux de patients qui ne comprennent pas pourquoi leur tour
ne vient pas, mais dont les attentes sont bien légitimes.
Urgences : cest
bientôt mon tour ?
LES URGENCES
CAS D’URGENCE
SERVICES D’URGENCE
LAGENDA DES EHNV
augmentation des équipes mé-
dicales et soignantes. A Saint-
Loup, des travaux sont égale-
ment en cours aux urgences et
à la policlinique (fi n prévue au
printemps 2014).
A Yverdon-les-Bains, deux fi -
lières parallèles ont été mises en
place : les urgences hospitalières
et vitales continuent d’être vues
par l’équipe médicale actuelle,
les cas plus « légers », sont do-
rénavant pris en charge par un
LE BON COMPORTEMENT
EN CAS D’URGENCE
Les patients qui se rendent aux urgences
doivent comprendre qu’un patient
qui souffre d’une pathologie plus grave
que la leur soit pris en charge avant eux.
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