La duplication des gènes va servir à augmenter le taux de la synthèse protéique. Augmente la
variabilité génétique ( peut varier sans sanction ). Assurance de la survie de l’espèce : si un
gène est vital, la modification de sa duplication ne va pas mettre en péril la survie de
l’individu ou de l’espèce. Très souvent, en endocrinologie, on a deux systèmes qui régulent
les mêmes choses ( double assurance ).
Parfois, des molécules vont avoir gardé une affinité pour un récepteur, mais vont avoir perdu
la fonction. C’est utile dans l’évolution, car cela augmente la probabilité d’acquérir de
nouvelles fonctions.
Hormones présomptives : 3 conditions
• Sécrétion : peptide sécrété dans le sang
• Fonction régulée : il y a des chances pour que les gènes dupliqués soient régulés
comme le gène ancestral.
• Affinité pour un récepteur
L’évolution de l’hormone doit s’accompagner de l’évolution du récepteur. Tant qu’un gène
assure une fonction, l’autre copie peut cumuler les mutations. Lorsque l’évolution de cette
hormone rencontre l’évolution des récepteurs, il peut y avoir création d’une nouvelle fonction.
Æ coïncidence évolutive.
Un système hormonal a tendance à cumuler des fonctions, plutôt que d’avoir plusieurs
systèmes hormonaux différents et indépendants.
Souvent, les systèmes sont de véritables scandales énergétiques. Ex : immense précurseur
pour toute petite hormone. Origine du système explique ce désordre : pourvu que ce soit
toléré et maintenu par l’évolution, on peut garder un système non optimisé et énergétiquement
défavorable, s’il présente quand même un certain nombre d’avantages. La nature tend à garder
le même système, en l’améliorant un peu, plutôt que de la changer radicalement.
Il est rare que la nature fasse autre chose que ce qu’elle peut améliorer un peu. Nature
conservatrice. Parfois grande mutation drastique qui permet de passer à quelque chose de très
différent et plus efficace, mais plutôt rare.
Evolution de la fonction thyroïdienne :
Fonction thyroïdienne n’existe pas chez les invertébrés, mais fixation de l’iode sur des
protéines grâce à une iodoperoxydase. Lorsqu’il y a trop d’iode ( effet toxique pour
l’organisme ), fixation de l’iode sur des scléroprotéines immobilisées. Peroxydase catalyse la
même fonction que dans la thyroïde : substitution de H par I.
Jusqu’aux vertébrés, possibilité de fixer l’I sur le squelette ( chorde primitive comme chez les
invertébrés ). Cette fonction persiste chez les provertébrés. Fixation de l’iode sur l’endostyle.
Chez larve amocète, endostyle. Chez adulte, sorte de thyroïde.
Hormones thyréotropes :
Grandes ressemblances entre LH, TSH et FSH. Même gène à l’origine. 2 sous unités : α et β,
entre lesquelles il y a de grandes similitudes. Entre toutes les espèces de vertébrés, α et β se
ressemblent. Hypothèse d’origine :