METHODES DE NEUROIMAGERIE Electroencéphalographie (EEG) & Magnétoencéphalographie (MEG) Aurélie Campagne, PhD, MCF Neurosciences Laboratoire de Psychologie et Neurocognition, CNRS UMR 5105, Grenoble [email protected] Introduction Fissure inter-hémisphérique Hémisphère gauche Hémisphère droit Hémisphère gauche corps calleux Hémisphères cérébraux CA Fornix Genou corps calleux Ventricules latéraux Structures sous-corticales CP Tronc Splenium Fornix Coupe frontale Coupe sagittale Lobe frontal Scissure centrale Lobe pariétal Scissure pariétooccipitale Lobe occipital Lobe temporal Scissure de Sylvius Sillon cingulaire Lobe pariétal Lobe frontal Lobe occipital Scissure calcarine Gyrus cingulaire Lobe temporal SULCUS SULCUS Lobe frontal Lobe frontal gauche Lobe frontal droit Lobe pariétal GYRUS Lobe occipital Lobe temporal Lobe temporal droit Lobe temporal droit SULCUS Lobe pariétal GYRUS Lobe frontal GYRUS CINGULAIRE (circonvolution limbique) Lobe occipital Lobe temporal Organisation CYTOARCHITECTONIQUE du cortex cérébral Aires de Brodmann ORGANISATION FONCTIONNELLE du cortex cérébral Aires d’association Niveaux d’organisation cérébrale - Neurophysiologie 6 couches corticales Fibres commissurales Fibres d’association Fibres de projection Niveaux d’organisation cérébrale - Neurophysiologie 6 couches corticales PA Neurone présynaptique Axone Synapse Neurotransmetteurs Communication entre neurones Canaux ioniques PPS Courants locaux PA Axone Neurone postsynaptique Dendrites Corps cellulaire Axone soma PPS : Potentiels post-synaptique PA : potentiels d’action Neurone Potentiels d’action (neurone pré-) Neurone présynaptique PA Glucose + O2 Axone Neurotransmetteurs Libération des neurotransmetteurs (msec) Canaux ioniques Potentiels postsynaptiques (qq msec) PPS Courants locaux Glucose + O2 Courants locaux PA Axone Neurone postsynaptique Astrocyte (Champ électromagnétique) Potentiels d’action (neurone post-) ACTIVITE CEREBRALE Signaux chimiques PA : potentiels d’action Signaux électro-magnétiques PPS : Potentiels post-synaptique Variations métaboliques et hémodynamiques Evènements cellulaires consommateur d’énergie Dégradation de l’ATP Activité métabolique Néosynthèse de l’ATP (qq minutes) Activité hémodynamique Apport Oxygène (O2) – glucose (1-2 secondes) Milliards de neurones Enregistrements de surface (globales) EEG et MEG MEG Casque maintenant les électrodes 0.05 mV 1s Activité électromagnétique oscillatoire de populations de neurones d’une région de surface donnée Enregistrements intracrâniens (locales) Potentiels de champs Électrodes intracérébrales Activité électrique oscillatoire d’une population de neurones d’un site donné 1 mV 2 s Enregistrements intra-cellulaires Activités unitaires 1 neurone 10 m V 2s Potentiel de repos, Potentiel postsynaptique, Potentiel d’action Origines des signaux EEG et MEG Origines des signaux EEG et MEG MEG EEG 1er EEG : 1929, Hans Berger Enregistrement en surface des variations du potentiel électrique 1er MEG : 1968, Cohen - MIT Enregistrement en surface des variations du champ magnétique résultant de la sommation de l’activité unitaire de populations importantes de neurones synchrones Origine signaux EEG et MEG signaux EEG et MEG issus Neurone présynaptique PA Axone Neurotransmetteurs Canaux ioniques Sommations temporelle et spatiale des potentiels post-synaptiques (PPS) des cellules pyramidales du cortex cérébral Potentiel d’action (PA) Potentiel postsynaptique (PPS) Diminution très rapide du champ de potentiel généré par PA avec distance Diminution moins rapide du champ de potentiel généré par PPS avec distance durée PA trop brève (<5 ms) Durée + longue (qq 10aines msec) PPS Courants locaux PA Axone Neurone postsynaptique PA : potentiels d’action PPS : Potentiels post-synaptique Avantage par rapport à la distance de conduction entre sources et surface du scalp Plus favorable à la synchronisation temporelle de l’activité d’un grand nombre de neurones nécessaire à une visualisation en EEG ou MEG Origine signaux EEG et MEG Dendrites orientés radialement signaux EEG et MEG issus Sommations temporelle et spatiale des potentiels post-synaptiques (PPS) des cellules pyramidales du cortex cérébral et non des potentiels d’action Ligne isopotentiel Noyaux au centre Configuration fermée Somme des flux de courant ( ) (ici opposés) nulle Dendrites Pourquoi PPS des cellules pyramidales ? Noyaux Organisation parallèle des neurones pyramidaux plus favorable à la sommation spatiale des courants nécessaire à une visualisation en EEG ou MEG Organisation en couches parallèles Configuration ouverte Favorise l’addition spatiale des courants de chaque arbre dendritique Cerveau et psychologie, O. Houdé et al., Edition Puf, 2002 Origine signaux EEG et MEG Courants de conduction Potentiel électrique (mesure EEG) Champ magnétique (mesure MEG) lié au courants secondaires Induit essentiellement par courants primaires Dendrite apicale Cellule Dipole pyramidale et courants microscopiques - Courants secondaires (de conduction) Dendrite apicale Courant primaire intracellulaire Courant primaire intracellulaire + Corps cellulaire Axone Corps cellulaire Axone Dipôle de courant Macro-colonne corticale (105 à 106 neurones) Origine signaux EEG et MEG Chaque courant EEG Champ magnétique perpendiculaire à la distribution du potentiel Potentiel négatif MEG Champ négatif Champ positif Potentiel positif Dipôle décrit par la longueur et la direction du flux de courant de la macro-colonne corticale Dipôles sur la surface corticale Dipôle radial (gyrus) Dipôle tangentiel (sillon) Cognitive and Brain Sciences Unts (MRC) Origine signaux EEG et MEG Réponse topographique ( C ) Simulation de la distribution du champ magnétique et du potentiel électrique pour des dipôles de différente orientation et profondeur par rapport au centre de la tête Amplitude signal avec l’éloignement Amplitude signal avec profondeur (particulièrement MEG) EEG MEG Potentiel négatif Champ négatif Champ positif Potentiel positif Dispersion du signal avec profondeur (particulièrement EEG) C Cognitive and Brain Sciences Unts (MRC) Dispositifs et principes de mesure : EEG et MEG Dispositifs et principes de mesure : EEG et MEG MEG Détection : Chambre blindée Bobines réceptrices de flux + Transformateurs de flux : squids Casque (1ère amplification) SQUIDS : Supraconducting Quantum Interference Device = Dispositif fonctionnant à très basse température (refroidi à l’hélium liquide) Cerveau et psychologie, O. Houdé et al., Edition Puf, 2002 Mesure en temps réel Ordre de grandeur des variations : 10-13 tesla Résolution temporelle : 1 ms ; Echantillonnage : jusqu’à 1000Hz Dispositifs et principes de mesure : EEG et MEG Casques d’enregistrement Système d’acquisition (PC) EEG Topographie des variations de potentiel électrique recueillies via électrodes Acquisition passive, mesure en temps réel Ordre de grandeur des variations : quelques microvolts Résolution temporelle : 1 ms, Echantillonnage : jusqu’à 1000Hz Dispositifs et principes de mesure : EEG et MEG EEG Casques d’enregistrement Pour une topographie de l’activité cérébrale précise positionnement de plusieurs dizaines à centaines d’électrodes Electrodes Ag/AgCl, impolarisables Pâte conductrice EEG Mise en place des électrodes Système international 1020 (pour EEG ≤ 64 voies) (A) Vue sagittale gauche de la tête (B) Vue horizontale dorsale de la tête A = lobe de l’oreille Pg = nasopharyngiale O = occipital. P = pariétal C = central F = frontal Fp = frontal polaire Localisation des électrodes et nomenclature (cas 64 voies) (Sharbrough, 1991.). EEG Décours temporel des variations électriques apparaissant sous une ou entre deux électrodes données Electrodes de référence et de masse 1 référence ( ) Mesure monopolaire 1 masse (homoplate) Mesure bipolaire Référencée à l’électrode de référence 2 électrodes référencées l’une à l’autre Système de mesure de la position de la tête par rapport au casque MEG/EEG Exemple: Geodesic Photogrammetry system Dispositif/Mesure en vue de la localisation des générateurs électromagnétiques 3 points de référence Nasion Péri-auriculaire droit (RPA) Péri-auriculaire gauche (LPA) 2 1 Numérisation de la position des capteurs (MEG) ou des électrodes (EEG) par rapport aux 3 points de référence numérisés et du contour de la peau Pose de marqueurs visible à l’IRM anat. aux points de références + réalisation IRM anat. Nasio n LP A 3 Recalage EEG – IRM par minimisation de la distance entre points numérisés et surface de la peau extraite de l’IRM et/ou entre points de référence Différence EEG et MEG : Récapitulatif DIFFERENCE EEG ET MEG : RECAPITULATIF Signaux EEG et MEG Signaux EEG et MEG Activité spontanée continue cérébrale Décours temporel des variations électriques et magnétiques apparaissant sous une ou entre deux électrodes données Ordre de grandeur des variations MEG : 10-13 tesla EEG : qq microvolts Traitement des signaux EEG et MEG Traitement des signaux EEG et MEG Données brutes Pré-traitement & traitement Identification & Correction des artéfacts - physiologiques - extra-physiologiques Moyennage Filtrage Echantillonnage jusqu’à 1000 Hz ANALYSE DES DONNEES Traitement des signaux EEG et MEG Perturbations du signal = artefact mouvements oculaires Identification & correction des artéfacts non permanentes de niveau plus élevé que le bruit moyen artéfacts physiologiques : dues à l’activité physiologique du sujet mouvements oculaires activité cardiaque activité musculaire activité liée à un état de fatigue activité cardiaque Autres artéfacts Traitement des signaux EEG et MEG artéfacts extra-physiologiques : Identification & correction des artéfacts mouvements de tête mouvements des câbles mouvements transitoires du sujet, mouvements de tête bruits électroniques Peut être important en EEG en cas de mauvaises impédances et d’interaction MEG-EEG Identification et élimination des artéfacts Par sélection dans le domaines fréquentiel (filtres) Par décomposition du signal (PCA/ICA) Par calcul de dipôle équivalent (e.g. oculaire) … Traitement des signaux EEG et MEG Filtrage Différents types de filtres e.g. Filtrage dans le domaine fréquentiel e.g. transformée de Fourier Analyse spectrale Tout signal périodique est décomposable en une somme de sinusoïdes définies par leur amplitude et leur phase La représentation « amplitude fonction du temps » est remplacée par une représentation « amplitude et phase fonctions de la fréquence » qui est équivalente. Beta (β β) 14-30 Hz 2-20 µV Alpha (α α) 8-13 Hz 20-60 µV Theta (θ θ) 4-8 Hz 10-100 µV Delta (δ δ) 0.5-4 Hz 75-200 µV Filtrage par fréquences Filtre passe haut Atténue fréquences sous la fréquence filtre (laisse passer fréquences au dessus de la fréquence filtre) Filtre passe bas Atténue fréquences audessus de la fréquence filtre Filtre passe bande Filtres passe haut + passe bas : définition d’une bande de fréquence Filtre en « fente » (notch filter) Atténue la bande de fréquence définie Ex : Elimination de l’artéfact lié au secteur (50Hz ou 60 Hz) Perte d’informations & déformations Traitement des signaux EEG et MEG Moyennage Alignement des séquences de signal sur le repère temporel de la stimulation Leur sommation révèle les potentiels et champs magnétiques évoqués (PE, EF) temporellement associés à la stimulation Ne permet pas de révéler les activités induites par la stimulation mais non alignées en temps Le niveau de réduction du signal évoqué est proportionnel à la racine carrée du nombre d’essais Moyennage Alignement des séquences de signal sur le repère temporel de la stimulation Leur sommation révèle les potentiels et champs magnétiques évoqués (PE, EF) temporellement associés à la stimulation Difficulté d’identification : déformations noyées dans l’activité spontanée (bruit de fond) Mise en évidence par répétition du stimulus + Moyennage des signaux synchronisés au stimulus (Dawson, 1937) Propriété de reproductibilité des évènements neuronaux évoqués par la stimulation et la tâche, et de l’état du sujet Répétition du stimulus (Ex : EEG) Influence du nombre d’essais (Ex: MEG) Augmentation du nombre d’essais Augmentation du nombre d’essais Analyse des signaux EEG et MEG (exemples) Analyse des signaux EEG et MEG 1 Activités oscillatoires Rythmes définis selon : Fréquence Amplitude Morphologie Topographie Rôles fonctionnels, encore mal connus (vigilance, états mentaux, …) Origines : Interactions corticosous-corticales (thalamus) Interactions cortico-corticales Autres rythmes : Mu (µ), Kappa (κ), Lambda (λ), Phi (φ) Gamma (γγ) > 30 Hz 2-20 µV Beta (β β) 15-30 Hz 2-20 µV Frontal et pariétal Alpha (α α) 8-13 Hz 20-60 µV Occipito-pariétal Theta (θ θ) 4-8 Hz 10-100 µV Delta (δ δ) 0.5-4 Hz 75-200 µV Temporal Activités oscillatoires Intérêt de les étudier ? Intérêt dans le diagnostic de différentes pathologies Ex : épilepsie, tumeurs cérébrales, traumatismes crâniens, … Ex : Crise d’absence en EEG Caractérisation des niveaux d’éveil et stades de sommeil Activités oscillatoires Activité theta Réactivité du rythme alpha Synchronisation oscillatoire beta/gamma O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 Activités oscillatoires Comment les mesurer ? Analyse temps-fréquence de la puissance O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 Correction de la ligne de base O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 Exemples d’applications O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 Isolation des activités évoquées dans le domaine temps-fréquence « stimulus phase-locked response » O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 Activités oscillatoires Synchronisations oscillatoires à distance Cohérence Synchronies de phase Rend compte de la dynamique cérébrale et des interactions neuronales O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 Exemples d’applications Cohérence Exemples d’applications Ex 1 : Liage perceptif Rythme gamma Rodrigues et al, 1999 Exemples d’applications Ex 2: Micro-éveil versus sommeil paradoxal Bande δ (1-4 Hz) Bande β1 (13-18 Hz) Bande θ (4-8 Hz) Bande β2 (18-30 Hz) Bande α (8-13 Hz) Bande γ1 (3048 Hz) Synchronies locales Traits : Synchronies à distance Exemples d’applications Ex 3: Perception consciente versus Perception non consciente de visages connus Synchronies locales Traits : Synchronies à distance Exemples d’applications Exemples d’applications en EEG intracrânien Problèmes dans ces effets de coopérations O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 Liens entre oscillations à différents niveaux Liens entre oscillations à différents niveaux Attention auditive O. Bertrand, JIRFNI - Formation MEEG/IRMf, Paris, Sept. 2006 2 Potentiels et champs évoqués Nomenclature des réponses Définies par la polarité, la latence & la localisation Ex: PEV N75 • Nxxx : onde EEG négative à xxx ms N150 • Pxxx : onde EEG positive à xxx ms • Mxxx : champ magnétique à xxx ms P250 Composantes P100 etc. • Composantes précoces (exogènes) = composantes primaires exogènes liées aux caractéristiques du stimulus • Composantes tardives (endogènes) = composantes secondaires endogènes non spécifiques liées caractéristiques de la tâche (signification du stimulus / tâche) comportement / état su sujet 2 Potentiels et champs évoqués Composantes précoces (exogènes) Latence << 200 msec Ex: PEV N75 Etapes de cheminement et de traitement de l’information dans les voies sensorielles EEG : périphérie, moelle épinière, tronc cérébral, cortex N150 P250 P100 etc. MEG : cortex Suivant la modalité sensorielle Potentiels sensoriels et perceptuels Composantes précoces (exogènes) Exemple 2 Potentiels et champs évoqués Composantes tardives (endogènes) Néanmoins Latence > 200 msec - chevauchement important - effet de variables endogènes sur des composantes exogènes Lié à l’attitude du sujet / signification qu’il accorde à l’événement par rapport à la tâche Facteurs d’influence Probabilités de l’événement déviant Organisation des séquences (distribution des évènements déviants) Intervalle entre stimulations Nature de la tâche (degré d’implication du sujet, hypothèse sur la situation) Composantes tardives Complexe N200 – P300 Variation Contingente Négative (VCN) Onde N400 Potentiel de préparation motrice Onde P600 Composantes tardives (endogènes) 1ères composantes endogènes décrites : VCN et P300 Variation Contingente Négative (Walter et al, 1964) Onde négative fronto-central lente se développe entre deux stimuli appariés temporellement dans le contexte de la tâche lié à - l’attention d’agir - à la motivation - à l’estimation temporelle - à l’activation énergétique Walter et al., 1964 Composantes tardives (endogènes) 1ères composantes endogènes décrites : VCN et P300 P300 (Sutton et al, 1965, 1967) Onde positive pariétale, étendue P300 précoce (P3a), maximum fronto-central P300 plus tardive (P3b), maximum centro-pariétal BBBBA BBBA BBA BA A Sutton et al., 1965, 1967 N200 lié à la détection de stimuli non concordants (déviants), absents Amplitude proportionnelle à la probabilité d’occurrence d’un stimulus lié à la construction du percept P300 Composantes tardives (endogènes) Ensemble d’ondes permettant de segmenter le TR (temps réaction) Mismatch negativity, MMN/N2a Détection automatique d’un « mismatch » des traces sensorielles Composantes tardives (endogènes) Ensemble d’ondes permettant de segmenter le TR (temps réaction) Composantes tardives (endogènes) N400 Onde négative maximale en centro-pariétale Lié à la détection d’un mot inattendu et/ou incongru au sein d’une phrase Potentiel lié aux seules incongruités sémantiques Amplitude inversement proportionnelle au degré de prédictibilité d’un mot à partir de son contexte Composantes tardives (endogènes) P600 Onde positive maximum en pariétal Lié aux discordances harmoniques et non sémantiques Composantes tardives (endogènes) POTENTIEL DE PRÉPARATION MOTRICE (ppm) (Kornhuber et al., 1978) Onde négative, maximum centro-pariétale Reflète travail d’élaboration corticale précédant un acte moteur volontaire Apparaît en moyenne 800 msec avant le début de la réalisation effective de l’acte 2 composantes : - précoce (non consciente), (-1500 msec) - plus tardive (consciente), (- 400 à - 700 mec) de la main droite Champ magnétique évoqué Encore peu d’études sur les concomitants magnétiques des processus cognitifs Similarités et différences entre les potentiels électriques et champ magnétiques évoqués Complémentarité des données EEG et MEG Mismatch negativity, MMN/N2a P300 ≠ M300 Localisation des sources Localisation des sources Localisation des sources Localisation des sources : Difficultés