végétaux ligneux d`ornement - Jean

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ANA
a
34
versant ou d’un cours d’eau dont la pente est
contraire à l’inclinaison des couches.
ANAÉROBIE adj. et n.m Du préfixe grec a, privatif, aêr, air et bios, vie. Qualifie un micro-organisme ne pouvant vivre qu’à l’abri de l’air. Ex. :
certaines bactéries du sol. Opp. : aérobie.
ANALEMMATIQUE adj. D’analemme, figure
en 8, tracée par les différentes positions du soleil
au cours d’une année calendaire. Qualifie un
cadran solaire à style mobile et vertical, utilisant la représentation de la sphère terrestre sur
une surface plane horizontale. Le plus souvent
il s’agit d’un cadran tracé au sol dans lequel
l’observateur devient lui-même le style, en se
tenant bien droit sur un point déterminé. Ainsi,
sa propre ombre indique l’heure. De tels cadrans
sont visibles dans différents jardins comme
celui du Rocher des Doms à Avignon (Vaucluse),
ceux de Viels-Maisons (Aisne)ou encore au parc
de la Colombière à Dijon (Côte-d’Or).
ANALYSE DU SOL n.f. Opération consistant à
déterminer les principaux caractères physicochimiques et biologiques d’un échantillon de
terre (pH, identification et évaluation des
constituants et des fertilisants…). L’analyse du
sol s’effectue au moyen de kits colorimétriques
pour une simple connaissance de la nature du
sol ou plus sérieusement dans un laboratoire
compétent.
ANAPHASE n.f. Troisième phase de la mitose
cellulaire ; les deux chromatides* de chaque
chromosome* se séparent.
ANASTOMOSE n.f. Du grec anatomôsis, union
de deux bouches. Accolement de deux éléments végétaux : on parle de l’anastomose des
nervures d’une feuille.
ANCELLE n.f. Du latin axiculus, petite planchette.
Nom donné à un petit bardeau*.
ANCRAGE n.m. 1. Dispositif d’amarrage de la
motte des arbres transplantés. 2. Dispositif
d’amarres d’un palissage. 3. En génie civil et
en construction, dispositif de maintien permanent par ouvrages de soutènement en terrains
difficiles.
ANCRE n.f. 1. Pièce de fer forgé qui peut revêtir
diverses formes (S, X, Y…) et qui sert à relier, aux
extrémités d’une tige dite tirant, deux éléments
de construction ou deux murets, afin d’en
empêcher l’écartement. 2. Tige métallique
munie d’un œillet et d’un disque d’ancrage à
chacune de ses extrémités et servant d’amarres
à un système de palissage.
ANDAIN n.m. Du latin ambitus, circuit. 1. Herbe
coupée rejetée sur le côté lors du passage d’une
faucheuse ou d’une tondeuse. 2. En sylviculture, désigne l’alignement régulier constitué
de branchages et de menu bois formé à l’oc-
casion d’une coupe. 3. En horticulture, partie
du compost en voie de formation.
ANDÉSITE n.f. De la Cordillère des Andes. Roche
magmatique noire ou grise, souvent vacuolaire ayant notamment servi à la construction
de nombreuses maisons dans le Puy-deDôme.
ANDO, Tadao (né en 1941) Architecte japonais
reconnu pour sa maîtrise des espaces et la prise
en compte de l’environnement dans ses projets. L’eau occupe une place de choix dans ses
aménagements. Ses bâtiments sont, quant à
eux, dessinés avec des lignes très épurées.
Tadao Ando est le seul architecte à avoir gagné
les quatre prix les plus prestigieux dans son
art : le Pritzker, le Carlsberg, le Præmium Imperiale et le prix de Kyôto. Ses réalisations sont
souvent liées au paysage comme Yumebutazi
(« scène pour les rêves ») à Higashiura, où se
remarque un sol incrusté de milliers de
coquilles Saint-Jacques et une étonnante cascade de jardinières. D’autres œuvres sont tout
aussi inventives comme le musée du bois à
Mikata-Gun, Hyogo (Japon)ou le pavillon japonais de l’exposition universelle de Séville
(Espagne) en 1992. Tadao Ando a été l’auteur
du projet de la Fondation d’art contemporain
Pinault ayant avorté sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). À la fin des
années 1980, il devient professeur dans plusieurs universités américaines.
ANDRÉ, Édouard François (1840-1911) Issu
d’une famille d’horticulteurs, Édouard André,
passionné par le monde végétal, entra après
de brillantes études dans le Service des
Promenades et Parcs de la Ville de Paris, où
Alphand* remarqua son jeune talent. André
créa ou aménagea dans sa carrière de nombreux parcs et jardins tant en France (ButtesChaumont*, Roseraie de l’Haÿ*…) qu’en
Europe où sa renommée l’amena rapidement
à travailler : Kasteel Twickel en Hollande
(1 900), Palanga en Russie (fin xixe), Shefton
Park à Liverpool… Il fut l’un des premiers à
introduire des essences exotiques dans les
plantations classiques de l’époque. Il fut également le précurseur des grands effets composites qu’il appela « style mixte » né des
conceptions ordonnées du jardin à la française et de celles, libres, du jardin paysager.
Auteur de nombreux ouvrages (dont un
guide : Les Jardins de Paris daté de 1867),
Édouard André livre dans son Traité général
de la composition des parcs et jardins de 1879
ses conseils sur l’interprétation du style paysager anglais du xviiie siècle dont il critique
le manque paradoxal de naturel.
ANG
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Andro- Préfixe dérivé du grec andros, homme.
ANDROCÉE n.f. Du grec andros, mâle et oikia,
maison. Ensemble des organes mâles d’une
fleur.
ANDROGYNE adj. Du grec andros, mâle et gynê,
femme. Se dit d’une plante dont l’inflorescence
réunit à la fois les fleurs mâles et les fleurs
femelles. Ex. : épi des laiches (Carex).
ANDROMÈDE Selon la mythologie grecque,
Cassiopée, la mère de cette jeune fille d’une
grande beauté eut tort de la comparer aux non
moins splendides Néréides*. Pour la punir de
tant d’outrecuidance, Poséidon*, l’époux de
l’une des insultées, envoya un monstre gigantesque dévaster le pays et dévorer la belle attachée à un rocher. La légende eut connu une
bien triste fin si le héros Persée, monté sur
Pégase, n’était venu la délivrer avant de faire
d’elle son épouse. Certains auteurs voient en
ce récit une probable allusion aux exactions
des pirates de la Méditerranée qui n’épargnaient personne, pas même d’innocentes
créatures…
ANDRON n.m. Du grec andros, mâle. Première
des deux divisions principales du plan d’une
maison grecque ; elle était exclusivement réservée aux hommes, d’où son nom.
ANDROUET DU CERCEAU Voir Du Cerceau.
ANDUZE, Bambouseraie d’ – Voir Prafrance.
ANDUZE, Vase d’– n.m. Grand vase vernissé
robuste au pied mouluré, un ornement privilégié des parcs et jardins européens. Il est fabriqué dès le xviie siècle à Anduze (Gard), demeurant toujours un grand centre de production.
Il se reconnaît à ses guirlandes, écussons et
cartouches typiques. Son vernissage au sulfure de plomb et aux oxydes de cuivre et de
manganèse lui confère ses couleurs traditionnelles. Selon la légende, un potier se rendant
à la foire de Beaucaire (Gard), où il est séduit
par la beauté d’un vase Médicis*, décide alors
de copier l’objet en l’adaptant à la technique
locale, en l’ornant d’une guirlande et d’un cartouche portant son nom.
Anémo- Préfixe dérivé du grec anemos, vent.
ANÉMOCHORE adj. Du grec anemos, vent et
chôrein, disséminer. Se dit d’une plante dont
les semences sont adaptées à la dispersion par
le vent. Ex. : disamares* des érables, graines
des saules.
ANÉMOMÈTRE n.m. Du grec anemos, vent et
metron, mesure. Instrument servant en météorologie à mesurer la vitesse du vent.
ANÉMOPHILE adj. Du grec anemos, vent et
philos, ami. Se dit d’une espèce végétale lorsque
sa pollinisation est assurée par le vent ; qualifie la pollinisation elle-même.
Jardins du château d’Anet
ANET, Jardins du château d’ – (Eure-et-Loir,
France) C’est en gage d’amour qu’Henri II fit
reconstruire la demeure ancestrale dont Diane
de Poitiers sa maîtresse avait hérité. Philibert
Delorme* conduisit l’édification de ce chefd’œuvre de la Renaissance à partir de 1547. Bien
que manifestement inspirée de l’Italie, cette
œuvre marqua le début de l’interprétation à
la française de la Renaissance italienne ; pour
la première fois en France, l’élément architectural se mêlait harmonieusement au traitement des jardins. Bien qu’ayant connu de nombreuses vicissitudes, ce domaine conserve
encore des traces de ses splendeurs passées :
l’escalier à double hémicycle qui mène au petit
jardin Renaissance, le cryptoportique* et son
vaste bassin de marbre où le soir venu Diane
se baignait, le superbe canal que Le Nôtre* mit
au centre de sa composition lorsqu’il redessina le parc. (V. ill. page suivante.)
Angio- Préfixe dérivé du grec aggeion, vaisseau,
capsule.
ANGIOSPERMES adj. et n.f.pl. Du grec aggeion,
capsule et sperma, germe. En botanique, sousembranchement des plantes à fleurs ou phanérogames*. Regroupe les végétaux dont les
graines sont enfermées dans des fruits clos et
comprend deux classes : les monocotylédones*
et les dicotylédones*; constituent l’immense
majorité des espèces végétales représentées
à l’échelle du globe. Opp. : gymnospermes* qui,
eux, produisent des graines nues.
a
APP
a
40
Appareillage de la pierre
A
1
2
J
3
4
1. Panneresse
2. Parpaing (boutisse parpaigne)
3. Boutisse
4. Carreau
Q
1
P
H
2
L
P
L
A
J
D
Q
H
Face de parement
Face de lit, ou lit de pose
Face de lit, ou lit d’attente
Face de joint
Face de derrière
Queue
Hauteur d’assise
Appareils
à assises réglées
à assises irrégulières réglées
alterné
en boutisses
opus incertum
mixte à mosaïque brouillée
mosaïque moderne
polygonal à décrochements
réticulé
Abouts, angles et jonctions de murs
harpage de tête
harpage de refend
en jambe étrière
harpage en besace
harpage à décrochements
chaîne verticale en pierre
harpage d’angle avec
arrachements d’attente
AQU
41
Appareils de murs de 22 cm
Appareillage de la brique
appareil français (ou flamand)
appareil anglais (ou hollandais)
coup bénéficier toute la pousse qui y gagne en
vigueur. Syn. : tire-sève.
APPENDICE n.m. Du latin appendix, supplément. En botanique, certaines parties semblant être ajoutées à un organe végétal et le
prolongeant.
APPENDICULÉ adj. Se dit d’un organe végétal
pourvu d’un ou plusieurs appendices*.
APPENTIS n.m. Du latin appendere, suspendre.
En architecture, petit toit à une seule pente
prenant appui sur un mur d’un côté et soutenu
par des poteaux de l’autre. Par extension, nom
donné à un bâtiment couvert d’un tel toit.
APPRÊT n.m. Du latin praesto, à portée, prêt.
1. Dans un sens large, toute opération visant à
modifier la nature ou l’apparence de certains
matériaux pour les destiner à une fonction particulière ou pour les embellir. 2. Matière ou
substance dont on enduit un support avant
l’application d’une couche de peinture. 3. Peinture employée pour combler les irrégularités
d’un support afin d’obtenir une surface lisse.
APPRIMÉ adj. Du latin ad, près de et primere, presser. Se dit en botanique d’un organe appliqué
contre un autre sans en être vraiment solidaire.
APPUI n.m. 1. En maçonnerie, partie en béton
armé qui couronne l’allège* d’une fenêtre ; a
pour fonction de rejeter les eaux de pluie vers
l’extérieur. 2. Un point d’appui désigne, dans
une construction, le point sur lequel porte une
poutre, un linteau, etc.
APREMONT, Parc floral d’ – (Cher, France)
Situé près de Nevers et jouxtant un château
du xve siècle, le parc floral d’Apremont, créé à
partir de 1971, est avec le parc floral des Moutiers*, le seul jardin ouvert au public qui, en
France, participe de l’esprit de Gertrude Jekyll*.
Les bordures de plantes vivaces aux couleurs
contrastées y ont en effet une place de choix ;
Sissinghurst*, œuvre de sa disciple Vita Sackville-West*, a pour sa part inspiré le jardin blanc
qui attire dès l’entrée le regard du visiteur.
À noter également la pergola inondée de
plantes grimpantes qui traverse tout le parc et
alterné simple
offre, au printemps, le spectacle de ses arceaux
colorés. Les fabriques (« pont chinois », le
« pavillon turc » et le « belvédère » de style néoclassique russe) constituent un des atouts de
ce parc floral. Évoquant d’autres civilisations,
elles ont été réalisées dans l’esprit de celles des
parcs du xviiie siècle à partir de 1985. Elles sont
dues au peintre-architecte d’origine russe,
Alexandre Sérébriakoff*. La façon dont ce parc
s’inscrit harmonieusement dans l’ensemble
d’un village lui-même abondamment fleuri
contribue grandement à son originalité.
APTÈRE adj. Du préfixe grec a-, privatif et de
pteron, aile. Qualifie un insecte dépourvu
d’ailes ; par extension, se dit en architecture
d’un édifice ne présentant pas de colonnes sur
ses faces latérales. S’applique enfin à une représentation allégorique privée d’ailes.
Aqua- Préfixe dérivé du latin aqua, eau.
AQUATIQUE adj. Du latin aqua, eau. Au sens
strict, désigne les plantes vivant entièrement
immergées dans l’eau (ex. : Ceratophyllum ou
cornifle, Myriophyllum ou myriophylle…) mais
ce terme s’applique plus largement aux espèces
flottantes (ex. : Nymphea ou nénuphar) ou
encore à celles qui croissent dans l’eau avec leur
appareil végétatif et floral immergé (Nelumbo
ou lotus) ou encore à celles qui vivent au bord
de l’eau avec des racines plus ou moins immergées (ex. : Sagittaria ou sagittaire, Hippuris ou
pesse d’eau…). Les plantes aquatiques apportent l’oxygène nécessaire à la vie immergée et
participent à la fixation des berges.
AQUEDUC n.m. Du latin aquae ductus, conduit
d’eau. Canal artificiel aérien ou souterrain qui
assurait dans l’Antiquité la conduction de
l’eau ; en général, haute structure soutenue
par des arches. Destinée à l’irrigation des jardins et des cultures, cette eau participait également à la salubrité des agglomérations tout
en contribuant à leur esthétique par la mise
en œuvre de jets d’eau et de fontaines. Les
Romains réalisèrent les plus spectaculaires
de ces aménagements.
a
a
46
4
1
3
1
5
2
Arc surévelé
arc dont les
naissances sont
portées au-dessus
des piédroits,
à leur aplomb
Arc surhaussé
arc dont la flèche
est supérieure
à la moitié
de l’ouverture
Arc outrepassé
arc dont
les coubures
se prolongent
au-dessous
de la plus grande
ouverture
Arc surbaissé
arc dont la flèche
est inférieure
à là moitié
de l’ouverture
2
1 – Naissance
2 – Base
3 – Portée
ou ouverture
4 – Flèche
ou montée
5 – Retombée
Arc droits
1 en plate-bande
2 droit, à coussinets
3 droit, à encorbellements
1
2
3
4
5
6
7
8
9
11
12
13
14
15
16
Arc angulaires
4 en mitre
5 angulaire brisé
6 angulaire tronqué
Arc cintrés I
7 plein-cintre
8 cintre surbaissé
9 cintre déprimé
Arc cintrés II
10 aplati
11 en fer à cheval
12 en chaînette
13 en anse de panier
10
Arc cintrés III
14 bombé ou segmentaire
15 rampant
16 en mitre émoussée
47
Arc brisés i
1 ogive en tiers-point
2 ogive surhaussée
(ou lancette)
3 ogive surbaissée
4 arc brisé aplati
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
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13
14
15
16
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18
20
21
22
24
25
26
Arcs brisés II
5 arc Tudor
6 arc infléchi
7 ogive renversée
Arcs brisés III
8 en accolade ou en talon
9 arc lancéolé
10 arc en doucines affrontées
Autres arcs I
11 outrepassé arabe
12 trilobé
13 polylobé
14 à retombée pendante
Autres arcs II
15 festonné
16 en dents-de-scie
17 chantourné
18 entrecroisé
ou en réseau
Désignation des arcs
selon la disposition
des voussoirs
19 à un rouleau
20 à deux rouleaux
21 à voussoirs passants
19
22 en talus
23 en tas de charge
24 extradossé en escalier
25 à crossettes
26 arasé
23
a
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NYM
370
Palais de Nymphenburg, bassin
n
NYMPHENBURG, Palais de – (Bavière, Allemagne) Ancienne résidence d’été proche de
Munich des souverains de Bavière, ce palais
fut construit à partir de 1664 par le Prince Électeur Maximilien II Emmanuel puis agrandi
pendant le règne de Maximilien III Joseph. Le
jardin italien tracé en 1670 fut au tout début
du xviiie siècle élargi et remodelé à la française
par les soins de deux français, Charles Carbonet, élève de Le* Nôtre, suivi de Dominique
Girard*. L’architecte bavarois Joseph Effner fut
commissionné entre 1715 et 1730 pour
construire une série de pavillons baroques distribués dans le parc dont « Pagodenburg » aux
accents exotiques (1719) et « Badenburg » et sa
vaste piscine en faïence de Delft (1721). Chefd’œuvre du rococo germanique, le fameux
pavillon de chasse « Amalienburg » fut quant
à lui réalisé en 1739 par l’architecte et décorateur wallon François Cuvilliès. Malgré les transformations que dut subir une bonne partie du
domaine au moment de l’adoption du style
paysager anglais (1804-1823), la structure classique de l’ensemble fut conservée ainsi qu’en
témoigne le grand parterre d’où se développe
la perspective d’un long canal.
NYMPHES Du grec numphê, jeune fille. Chacune
des divinités féminines subalternes de la
mythologie grecque. Généralement associées
à la fertilité, à la croissance… elles personnifiaient divers aspects de la nature et portaient
des noms différents selon les lieux qu’elles
habitaient : les Néréides, par ex., étaient celles
qui hantaient les mers ; les Naïades étaient
celles qui vivaient dans les sources ; les
Oréades, celles qui présidaient aux destinées
de la montagne ; les Dryades, à celles des
forêts ; les Hamadryades, aux destinées des
arbres, etc. Représentées comme de belles
jeunes femmes que l’on trouvait souvent dans
l’entourage des dieux, les nymphes pouvaient
se montrer envers les hommes aussi bien
cruelles que bienfaisantes.
NYX Sœur d’Erèbe (les Ténèbres), Nyx, qui personnifiait la Nuit, naquit du Chaos* primordial. Elle engendra à son tour Aether (le Ciel
supérieur) et Héméra (le Jour), ainsi que
d’autres puissances nettement plus funestes :
Moros (le Sort), Hypnos (le Sommeil), Thanatos (la Mort), Némésis (la Vengeance), Géras (la
Vieillesse). L’obscurité recouvrait l’Univers
chaque fois que la déesse aux ailes noires
constellées d’étoiles sortait de son palais, dans
son char d’ébène tiré par ses noirs chevaux.
Dicovert 277-380
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o
OBCONIQUE adj. De la préposition latine ob, à
l’encontre et conus, cône. En botanique, organe
végétal ressemblant à un cône renversé.
OBCORDÉ adj. De la préposition latine ob, à l’encontre et cor, cœur. Qualifie un organe végétal dont la forme évoque celle d’un cœur renversé.
OBLONG adj. Du latin longus, long. Qualifie, en
botanique, un organe végétal (feuille le plus
souvent) plus long que large.
OBOVALE adj. De la préposition latine ob, à l’encontre et ovale. En botanique, feuille dont la
forme évoque celle d’un œuf à l’envers, c’està-dire dont la partie la plus large se trouve éloignée du point d’attache.
OBTUS adj. Du latin obtusus, émoussé. Qualifie
la partie d’un organe végétal pouvant présenter des bords plus ou moins arrondis.
OCÉAN Fils d’Ouranos* et de Gaïa*, Océan était
l’aîné des Titans*. Personnifiant l’eau, les
hommes de la Grèce antique se le représentaient comme un fleuve gigantesque entourant la terre. Uni à sa sœur Théthys, il donna
naissance à tous les dieux et les nymphes
régnant sur les sources, les rivières et les mers.
Au nombre de ceux-ci : les trois mille Océanides dont Calypso qui, plusieurs années
durant, retint chez elle Ulysse* à qui elle offrit
en vain l’immortalité.
OCELLÉ adj. Du latin ocellus, petit œil. Décrit un
organe végétal constellé de taches ressemblant à des yeux.
OCHI Mot japonais pour désigner la cascade d’un
jardin.
OCRATATION n.f. De l’anglais ocratation. Procédé de traitement du béton par un dérivé du
silicium*, permettant d’améliorer son imperméabilité et sa résistance aux agents chimiques ainsi que d’augmenter sa résistance.
Oct(a)-, octo- Préfixes dérivés du latin octo,
huit.
OCTOSTYLE adj. Du grec oktastulos, même sens.
Qualifie une construction présentant huit
colonnes de front.
OCULUS n.m. (pl. des oculi) Du latin oculus, œil.
Petite fenêtre de forme circulaire ; muni d’un
vantail vitré, il prend le nom d’« œil-de-bœuf »
(pl. des œils-de-bœuf).
Od(o)-, -odonte Préfixe et suffixe dérivés du
grec odous, dent.
Feuille
obovale
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VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT
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PRUNUS. Famille des Rosaceae.
Prunus x ‘Accolade’ (n.v. : cerisier d’ornement)
type de végétal
taille adulte
conditions de culture
arbuste
3à6m
très rustique, craint le calcaire,
situation ensoleillée
port
description des feuilles
couleur des feuilles
étalé
feuilles caduques, alternes,
elliptiques à oblongues,
acuminées, dentées
vert foncé
rouge nuancé à l’automne
description des fleurs
couleurs des fleurs
époque de floraison
semi-doubles
rose fuchsia
mars-avril
Prunus cerasifera ‘Atropurpurea’ (syn. Prunus cerasifera pissardii / n.v. : prunier d’ornement)
[Fruits rouges comestibles en août-septembre.]
type de végétal
taille adulte
conditions de culture
arbre
5à7m
terrain normal, situation
ensoleillée
port
description des feuilles
couleur des feuilles
cime arrondie
feuilles caduques, elliptiques
à ovales, finement dentelées
pourpres, rameaux rouge foncé
description des fleurs
couleurs des fleurs
époque de floraison
simples
blanches ou rose pâle
mars-avril
Prunus x cistena (n.v. : prunier d’ornement)
[Croissance lente.]
type de végétal
taille adulte
conditions de culture
arbrisseau
2m
terrain normal, situation
ensoleillée
port
description des feuilles
couleur des feuilles
rameaux érigés
feuilles caduques,
obovales-lancéolées, ovales,
dentées
rouge clair puis brun rouge
description des fleurs
couleurs des fleurs
époque de floraison
simples, solitaires ou par paires
blanches, calice pourpre
mai
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VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT
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Prunus laurocerasus (n. v. : laurier-cerise)
[Très florifère.]
type de végétal
taille adulte
conditions de culture
arbrisseau
2à4m
vigoureux, tout type de sol,
situation abritée
port
description des feuilles
couleur des feuilles
très ramifié, épais
grandes feuilles persistantes,
oblongues ou elliptiques,
coriaces
vert foncé brillant
description des fleurs
couleurs des fleurs
époque de floraison
en grappes érigées (5 à 12 cm)
blanches
mai
type de végétal
taille adulte
conditions de culture
arbrisseau
2à3m
très rustique, craint le calcaire,
situation ensoleillée
ou mi-ombre
port
description des feuilles
couleur des feuilles
compact, érigé
feuilles persistantes, elliptiques,
acuminées
vert clair brillant
description des fleurs
couleurs des fleurs
époque de floraison
grappes érigées
blanches, odorantes
deux fois par an :
mai et septembre
Prunus laurocerasus ‘Hebergii’
Prunus laurocerasus ‘Otto Luyken’
[Croissance lente.]
type de végétal
taille adulte
conditions de culture
arbrisseau
1m
très rustique, sol frais
non calcaire, résiste bien
au froid
port
description des feuilles
couleur des feuilles
dressé
feuilles persistantes, oblongues
lancéolées, acuminées
vert clair au printemps
puis foncé brillant
description des fleurs
couleurs des fleurs
époque de floraison
grappes
blanches, abondantes
deux fois par an : mai et août
Dicovert 563-744
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VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT
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Catalpa x
erubescens
Chamaecyparis
thyoides
Cedrus libani
(cèdre du Liban)
Cornus nuttalli
Crataegus crus-galli
(épine ergot de coq)
Dicovert 563-744
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VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT
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Fagus sylvatica ‘pendula’
(hêtre pleureur)
Cryptomeria
japonica
Cupressus sempervirens
(cyprès d’Italie)
Fraxinus americana
(frêne blanc)
Juglans regia
(noyer commun)
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