ANA a 34 versant ou d’un cours d’eau dont la pente est contraire à l’inclinaison des couches. ANAÉROBIE adj. et n.m Du préfixe grec a, privatif, aêr, air et bios, vie. Qualifie un micro-organisme ne pouvant vivre qu’à l’abri de l’air. Ex. : certaines bactéries du sol. Opp. : aérobie. ANALEMMATIQUE adj. D’analemme, figure en 8, tracée par les différentes positions du soleil au cours d’une année calendaire. Qualifie un cadran solaire à style mobile et vertical, utilisant la représentation de la sphère terrestre sur une surface plane horizontale. Le plus souvent il s’agit d’un cadran tracé au sol dans lequel l’observateur devient lui-même le style, en se tenant bien droit sur un point déterminé. Ainsi, sa propre ombre indique l’heure. De tels cadrans sont visibles dans différents jardins comme celui du Rocher des Doms à Avignon (Vaucluse), ceux de Viels-Maisons (Aisne)ou encore au parc de la Colombière à Dijon (Côte-d’Or). ANALYSE DU SOL n.f. Opération consistant à déterminer les principaux caractères physicochimiques et biologiques d’un échantillon de terre (pH, identification et évaluation des constituants et des fertilisants…). L’analyse du sol s’effectue au moyen de kits colorimétriques pour une simple connaissance de la nature du sol ou plus sérieusement dans un laboratoire compétent. ANAPHASE n.f. Troisième phase de la mitose cellulaire ; les deux chromatides* de chaque chromosome* se séparent. ANASTOMOSE n.f. Du grec anatomôsis, union de deux bouches. Accolement de deux éléments végétaux : on parle de l’anastomose des nervures d’une feuille. ANCELLE n.f. Du latin axiculus, petite planchette. Nom donné à un petit bardeau*. ANCRAGE n.m. 1. Dispositif d’amarrage de la motte des arbres transplantés. 2. Dispositif d’amarres d’un palissage. 3. En génie civil et en construction, dispositif de maintien permanent par ouvrages de soutènement en terrains difficiles. ANCRE n.f. 1. Pièce de fer forgé qui peut revêtir diverses formes (S, X, Y…) et qui sert à relier, aux extrémités d’une tige dite tirant, deux éléments de construction ou deux murets, afin d’en empêcher l’écartement. 2. Tige métallique munie d’un œillet et d’un disque d’ancrage à chacune de ses extrémités et servant d’amarres à un système de palissage. ANDAIN n.m. Du latin ambitus, circuit. 1. Herbe coupée rejetée sur le côté lors du passage d’une faucheuse ou d’une tondeuse. 2. En sylviculture, désigne l’alignement régulier constitué de branchages et de menu bois formé à l’oc- casion d’une coupe. 3. En horticulture, partie du compost en voie de formation. ANDÉSITE n.f. De la Cordillère des Andes. Roche magmatique noire ou grise, souvent vacuolaire ayant notamment servi à la construction de nombreuses maisons dans le Puy-deDôme. ANDO, Tadao (né en 1941) Architecte japonais reconnu pour sa maîtrise des espaces et la prise en compte de l’environnement dans ses projets. L’eau occupe une place de choix dans ses aménagements. Ses bâtiments sont, quant à eux, dessinés avec des lignes très épurées. Tadao Ando est le seul architecte à avoir gagné les quatre prix les plus prestigieux dans son art : le Pritzker, le Carlsberg, le Præmium Imperiale et le prix de Kyôto. Ses réalisations sont souvent liées au paysage comme Yumebutazi (« scène pour les rêves ») à Higashiura, où se remarque un sol incrusté de milliers de coquilles Saint-Jacques et une étonnante cascade de jardinières. D’autres œuvres sont tout aussi inventives comme le musée du bois à Mikata-Gun, Hyogo (Japon)ou le pavillon japonais de l’exposition universelle de Séville (Espagne) en 1992. Tadao Ando a été l’auteur du projet de la Fondation d’art contemporain Pinault ayant avorté sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). À la fin des années 1980, il devient professeur dans plusieurs universités américaines. ANDRÉ, Édouard François (1840-1911) Issu d’une famille d’horticulteurs, Édouard André, passionné par le monde végétal, entra après de brillantes études dans le Service des Promenades et Parcs de la Ville de Paris, où Alphand* remarqua son jeune talent. André créa ou aménagea dans sa carrière de nombreux parcs et jardins tant en France (ButtesChaumont*, Roseraie de l’Haÿ*…) qu’en Europe où sa renommée l’amena rapidement à travailler : Kasteel Twickel en Hollande (1 900), Palanga en Russie (fin xixe), Shefton Park à Liverpool… Il fut l’un des premiers à introduire des essences exotiques dans les plantations classiques de l’époque. Il fut également le précurseur des grands effets composites qu’il appela « style mixte » né des conceptions ordonnées du jardin à la française et de celles, libres, du jardin paysager. Auteur de nombreux ouvrages (dont un guide : Les Jardins de Paris daté de 1867), Édouard André livre dans son Traité général de la composition des parcs et jardins de 1879 ses conseils sur l’interprétation du style paysager anglais du xviiie siècle dont il critique le manque paradoxal de naturel. ANG 35 Andro- Préfixe dérivé du grec andros, homme. ANDROCÉE n.f. Du grec andros, mâle et oikia, maison. Ensemble des organes mâles d’une fleur. ANDROGYNE adj. Du grec andros, mâle et gynê, femme. Se dit d’une plante dont l’inflorescence réunit à la fois les fleurs mâles et les fleurs femelles. Ex. : épi des laiches (Carex). ANDROMÈDE Selon la mythologie grecque, Cassiopée, la mère de cette jeune fille d’une grande beauté eut tort de la comparer aux non moins splendides Néréides*. Pour la punir de tant d’outrecuidance, Poséidon*, l’époux de l’une des insultées, envoya un monstre gigantesque dévaster le pays et dévorer la belle attachée à un rocher. La légende eut connu une bien triste fin si le héros Persée, monté sur Pégase, n’était venu la délivrer avant de faire d’elle son épouse. Certains auteurs voient en ce récit une probable allusion aux exactions des pirates de la Méditerranée qui n’épargnaient personne, pas même d’innocentes créatures… ANDRON n.m. Du grec andros, mâle. Première des deux divisions principales du plan d’une maison grecque ; elle était exclusivement réservée aux hommes, d’où son nom. ANDROUET DU CERCEAU Voir Du Cerceau. ANDUZE, Bambouseraie d’ – Voir Prafrance. ANDUZE, Vase d’– n.m. Grand vase vernissé robuste au pied mouluré, un ornement privilégié des parcs et jardins européens. Il est fabriqué dès le xviie siècle à Anduze (Gard), demeurant toujours un grand centre de production. Il se reconnaît à ses guirlandes, écussons et cartouches typiques. Son vernissage au sulfure de plomb et aux oxydes de cuivre et de manganèse lui confère ses couleurs traditionnelles. Selon la légende, un potier se rendant à la foire de Beaucaire (Gard), où il est séduit par la beauté d’un vase Médicis*, décide alors de copier l’objet en l’adaptant à la technique locale, en l’ornant d’une guirlande et d’un cartouche portant son nom. Anémo- Préfixe dérivé du grec anemos, vent. ANÉMOCHORE adj. Du grec anemos, vent et chôrein, disséminer. Se dit d’une plante dont les semences sont adaptées à la dispersion par le vent. Ex. : disamares* des érables, graines des saules. ANÉMOMÈTRE n.m. Du grec anemos, vent et metron, mesure. Instrument servant en météorologie à mesurer la vitesse du vent. ANÉMOPHILE adj. Du grec anemos, vent et philos, ami. Se dit d’une espèce végétale lorsque sa pollinisation est assurée par le vent ; qualifie la pollinisation elle-même. Jardins du château d’Anet ANET, Jardins du château d’ – (Eure-et-Loir, France) C’est en gage d’amour qu’Henri II fit reconstruire la demeure ancestrale dont Diane de Poitiers sa maîtresse avait hérité. Philibert Delorme* conduisit l’édification de ce chefd’œuvre de la Renaissance à partir de 1547. Bien que manifestement inspirée de l’Italie, cette œuvre marqua le début de l’interprétation à la française de la Renaissance italienne ; pour la première fois en France, l’élément architectural se mêlait harmonieusement au traitement des jardins. Bien qu’ayant connu de nombreuses vicissitudes, ce domaine conserve encore des traces de ses splendeurs passées : l’escalier à double hémicycle qui mène au petit jardin Renaissance, le cryptoportique* et son vaste bassin de marbre où le soir venu Diane se baignait, le superbe canal que Le Nôtre* mit au centre de sa composition lorsqu’il redessina le parc. (V. ill. page suivante.) Angio- Préfixe dérivé du grec aggeion, vaisseau, capsule. ANGIOSPERMES adj. et n.f.pl. Du grec aggeion, capsule et sperma, germe. En botanique, sousembranchement des plantes à fleurs ou phanérogames*. Regroupe les végétaux dont les graines sont enfermées dans des fruits clos et comprend deux classes : les monocotylédones* et les dicotylédones*; constituent l’immense majorité des espèces végétales représentées à l’échelle du globe. Opp. : gymnospermes* qui, eux, produisent des graines nues. a APP a 40 Appareillage de la pierre A 1 2 J 3 4 1. Panneresse 2. Parpaing (boutisse parpaigne) 3. Boutisse 4. Carreau Q 1 P H 2 L P L A J D Q H Face de parement Face de lit, ou lit de pose Face de lit, ou lit d’attente Face de joint Face de derrière Queue Hauteur d’assise Appareils à assises réglées à assises irrégulières réglées alterné en boutisses opus incertum mixte à mosaïque brouillée mosaïque moderne polygonal à décrochements réticulé Abouts, angles et jonctions de murs harpage de tête harpage de refend en jambe étrière harpage en besace harpage à décrochements chaîne verticale en pierre harpage d’angle avec arrachements d’attente AQU 41 Appareils de murs de 22 cm Appareillage de la brique appareil français (ou flamand) appareil anglais (ou hollandais) coup bénéficier toute la pousse qui y gagne en vigueur. Syn. : tire-sève. APPENDICE n.m. Du latin appendix, supplément. En botanique, certaines parties semblant être ajoutées à un organe végétal et le prolongeant. APPENDICULÉ adj. Se dit d’un organe végétal pourvu d’un ou plusieurs appendices*. APPENTIS n.m. Du latin appendere, suspendre. En architecture, petit toit à une seule pente prenant appui sur un mur d’un côté et soutenu par des poteaux de l’autre. Par extension, nom donné à un bâtiment couvert d’un tel toit. APPRÊT n.m. Du latin praesto, à portée, prêt. 1. Dans un sens large, toute opération visant à modifier la nature ou l’apparence de certains matériaux pour les destiner à une fonction particulière ou pour les embellir. 2. Matière ou substance dont on enduit un support avant l’application d’une couche de peinture. 3. Peinture employée pour combler les irrégularités d’un support afin d’obtenir une surface lisse. APPRIMÉ adj. Du latin ad, près de et primere, presser. Se dit en botanique d’un organe appliqué contre un autre sans en être vraiment solidaire. APPUI n.m. 1. En maçonnerie, partie en béton armé qui couronne l’allège* d’une fenêtre ; a pour fonction de rejeter les eaux de pluie vers l’extérieur. 2. Un point d’appui désigne, dans une construction, le point sur lequel porte une poutre, un linteau, etc. APREMONT, Parc floral d’ – (Cher, France) Situé près de Nevers et jouxtant un château du xve siècle, le parc floral d’Apremont, créé à partir de 1971, est avec le parc floral des Moutiers*, le seul jardin ouvert au public qui, en France, participe de l’esprit de Gertrude Jekyll*. Les bordures de plantes vivaces aux couleurs contrastées y ont en effet une place de choix ; Sissinghurst*, œuvre de sa disciple Vita Sackville-West*, a pour sa part inspiré le jardin blanc qui attire dès l’entrée le regard du visiteur. À noter également la pergola inondée de plantes grimpantes qui traverse tout le parc et alterné simple offre, au printemps, le spectacle de ses arceaux colorés. Les fabriques (« pont chinois », le « pavillon turc » et le « belvédère » de style néoclassique russe) constituent un des atouts de ce parc floral. Évoquant d’autres civilisations, elles ont été réalisées dans l’esprit de celles des parcs du xviiie siècle à partir de 1985. Elles sont dues au peintre-architecte d’origine russe, Alexandre Sérébriakoff*. La façon dont ce parc s’inscrit harmonieusement dans l’ensemble d’un village lui-même abondamment fleuri contribue grandement à son originalité. APTÈRE adj. Du préfixe grec a-, privatif et de pteron, aile. Qualifie un insecte dépourvu d’ailes ; par extension, se dit en architecture d’un édifice ne présentant pas de colonnes sur ses faces latérales. S’applique enfin à une représentation allégorique privée d’ailes. Aqua- Préfixe dérivé du latin aqua, eau. AQUATIQUE adj. Du latin aqua, eau. Au sens strict, désigne les plantes vivant entièrement immergées dans l’eau (ex. : Ceratophyllum ou cornifle, Myriophyllum ou myriophylle…) mais ce terme s’applique plus largement aux espèces flottantes (ex. : Nymphea ou nénuphar) ou encore à celles qui croissent dans l’eau avec leur appareil végétatif et floral immergé (Nelumbo ou lotus) ou encore à celles qui vivent au bord de l’eau avec des racines plus ou moins immergées (ex. : Sagittaria ou sagittaire, Hippuris ou pesse d’eau…). Les plantes aquatiques apportent l’oxygène nécessaire à la vie immergée et participent à la fixation des berges. AQUEDUC n.m. Du latin aquae ductus, conduit d’eau. Canal artificiel aérien ou souterrain qui assurait dans l’Antiquité la conduction de l’eau ; en général, haute structure soutenue par des arches. Destinée à l’irrigation des jardins et des cultures, cette eau participait également à la salubrité des agglomérations tout en contribuant à leur esthétique par la mise en œuvre de jets d’eau et de fontaines. Les Romains réalisèrent les plus spectaculaires de ces aménagements. a a 46 4 1 3 1 5 2 Arc surévelé arc dont les naissances sont portées au-dessus des piédroits, à leur aplomb Arc surhaussé arc dont la flèche est supérieure à la moitié de l’ouverture Arc outrepassé arc dont les coubures se prolongent au-dessous de la plus grande ouverture Arc surbaissé arc dont la flèche est inférieure à là moitié de l’ouverture 2 1 – Naissance 2 – Base 3 – Portée ou ouverture 4 – Flèche ou montée 5 – Retombée Arc droits 1 en plate-bande 2 droit, à coussinets 3 droit, à encorbellements 1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 12 13 14 15 16 Arc angulaires 4 en mitre 5 angulaire brisé 6 angulaire tronqué Arc cintrés I 7 plein-cintre 8 cintre surbaissé 9 cintre déprimé Arc cintrés II 10 aplati 11 en fer à cheval 12 en chaînette 13 en anse de panier 10 Arc cintrés III 14 bombé ou segmentaire 15 rampant 16 en mitre émoussée 47 Arc brisés i 1 ogive en tiers-point 2 ogive surhaussée (ou lancette) 3 ogive surbaissée 4 arc brisé aplati 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 20 21 22 24 25 26 Arcs brisés II 5 arc Tudor 6 arc infléchi 7 ogive renversée Arcs brisés III 8 en accolade ou en talon 9 arc lancéolé 10 arc en doucines affrontées Autres arcs I 11 outrepassé arabe 12 trilobé 13 polylobé 14 à retombée pendante Autres arcs II 15 festonné 16 en dents-de-scie 17 chantourné 18 entrecroisé ou en réseau Désignation des arcs selon la disposition des voussoirs 19 à un rouleau 20 à deux rouleaux 21 à voussoirs passants 19 22 en talus 23 en tas de charge 24 extradossé en escalier 25 à crossettes 26 arasé 23 a Dicovert 277-380 22/10/07 15:58 Page 370 NYM 370 Palais de Nymphenburg, bassin n NYMPHENBURG, Palais de – (Bavière, Allemagne) Ancienne résidence d’été proche de Munich des souverains de Bavière, ce palais fut construit à partir de 1664 par le Prince Électeur Maximilien II Emmanuel puis agrandi pendant le règne de Maximilien III Joseph. Le jardin italien tracé en 1670 fut au tout début du xviiie siècle élargi et remodelé à la française par les soins de deux français, Charles Carbonet, élève de Le* Nôtre, suivi de Dominique Girard*. L’architecte bavarois Joseph Effner fut commissionné entre 1715 et 1730 pour construire une série de pavillons baroques distribués dans le parc dont « Pagodenburg » aux accents exotiques (1719) et « Badenburg » et sa vaste piscine en faïence de Delft (1721). Chefd’œuvre du rococo germanique, le fameux pavillon de chasse « Amalienburg » fut quant à lui réalisé en 1739 par l’architecte et décorateur wallon François Cuvilliès. Malgré les transformations que dut subir une bonne partie du domaine au moment de l’adoption du style paysager anglais (1804-1823), la structure classique de l’ensemble fut conservée ainsi qu’en témoigne le grand parterre d’où se développe la perspective d’un long canal. NYMPHES Du grec numphê, jeune fille. Chacune des divinités féminines subalternes de la mythologie grecque. Généralement associées à la fertilité, à la croissance… elles personnifiaient divers aspects de la nature et portaient des noms différents selon les lieux qu’elles habitaient : les Néréides, par ex., étaient celles qui hantaient les mers ; les Naïades étaient celles qui vivaient dans les sources ; les Oréades, celles qui présidaient aux destinées de la montagne ; les Dryades, à celles des forêts ; les Hamadryades, aux destinées des arbres, etc. Représentées comme de belles jeunes femmes que l’on trouvait souvent dans l’entourage des dieux, les nymphes pouvaient se montrer envers les hommes aussi bien cruelles que bienfaisantes. NYX Sœur d’Erèbe (les Ténèbres), Nyx, qui personnifiait la Nuit, naquit du Chaos* primordial. Elle engendra à son tour Aether (le Ciel supérieur) et Héméra (le Jour), ainsi que d’autres puissances nettement plus funestes : Moros (le Sort), Hypnos (le Sommeil), Thanatos (la Mort), Némésis (la Vengeance), Géras (la Vieillesse). L’obscurité recouvrait l’Univers chaque fois que la déesse aux ailes noires constellées d’étoiles sortait de son palais, dans son char d’ébène tiré par ses noirs chevaux. Dicovert 277-380 22/10/07 15:58 Page 371 o OBCONIQUE adj. De la préposition latine ob, à l’encontre et conus, cône. En botanique, organe végétal ressemblant à un cône renversé. OBCORDÉ adj. De la préposition latine ob, à l’encontre et cor, cœur. Qualifie un organe végétal dont la forme évoque celle d’un cœur renversé. OBLONG adj. Du latin longus, long. Qualifie, en botanique, un organe végétal (feuille le plus souvent) plus long que large. OBOVALE adj. De la préposition latine ob, à l’encontre et ovale. En botanique, feuille dont la forme évoque celle d’un œuf à l’envers, c’està-dire dont la partie la plus large se trouve éloignée du point d’attache. OBTUS adj. Du latin obtusus, émoussé. Qualifie la partie d’un organe végétal pouvant présenter des bords plus ou moins arrondis. OCÉAN Fils d’Ouranos* et de Gaïa*, Océan était l’aîné des Titans*. Personnifiant l’eau, les hommes de la Grèce antique se le représentaient comme un fleuve gigantesque entourant la terre. Uni à sa sœur Théthys, il donna naissance à tous les dieux et les nymphes régnant sur les sources, les rivières et les mers. Au nombre de ceux-ci : les trois mille Océanides dont Calypso qui, plusieurs années durant, retint chez elle Ulysse* à qui elle offrit en vain l’immortalité. OCELLÉ adj. Du latin ocellus, petit œil. Décrit un organe végétal constellé de taches ressemblant à des yeux. OCHI Mot japonais pour désigner la cascade d’un jardin. OCRATATION n.f. De l’anglais ocratation. Procédé de traitement du béton par un dérivé du silicium*, permettant d’améliorer son imperméabilité et sa résistance aux agents chimiques ainsi que d’augmenter sa résistance. Oct(a)-, octo- Préfixes dérivés du latin octo, huit. OCTOSTYLE adj. Du grec oktastulos, même sens. Qualifie une construction présentant huit colonnes de front. OCULUS n.m. (pl. des oculi) Du latin oculus, œil. Petite fenêtre de forme circulaire ; muni d’un vantail vitré, il prend le nom d’« œil-de-bœuf » (pl. des œils-de-bœuf). Od(o)-, -odonte Préfixe et suffixe dérivés du grec odous, dent. Feuille obovale Dicovert 563-744 18/10/07 10:13 Page 698 VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT 698 PRUNUS. Famille des Rosaceae. Prunus x ‘Accolade’ (n.v. : cerisier d’ornement) type de végétal taille adulte conditions de culture arbuste 3à6m très rustique, craint le calcaire, situation ensoleillée port description des feuilles couleur des feuilles étalé feuilles caduques, alternes, elliptiques à oblongues, acuminées, dentées vert foncé rouge nuancé à l’automne description des fleurs couleurs des fleurs époque de floraison semi-doubles rose fuchsia mars-avril Prunus cerasifera ‘Atropurpurea’ (syn. Prunus cerasifera pissardii / n.v. : prunier d’ornement) [Fruits rouges comestibles en août-septembre.] type de végétal taille adulte conditions de culture arbre 5à7m terrain normal, situation ensoleillée port description des feuilles couleur des feuilles cime arrondie feuilles caduques, elliptiques à ovales, finement dentelées pourpres, rameaux rouge foncé description des fleurs couleurs des fleurs époque de floraison simples blanches ou rose pâle mars-avril Prunus x cistena (n.v. : prunier d’ornement) [Croissance lente.] type de végétal taille adulte conditions de culture arbrisseau 2m terrain normal, situation ensoleillée port description des feuilles couleur des feuilles rameaux érigés feuilles caduques, obovales-lancéolées, ovales, dentées rouge clair puis brun rouge description des fleurs couleurs des fleurs époque de floraison simples, solitaires ou par paires blanches, calice pourpre mai Dicovert 563-744 18/10/07 10:13 Page 699 VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT 699 Prunus laurocerasus (n. v. : laurier-cerise) [Très florifère.] type de végétal taille adulte conditions de culture arbrisseau 2à4m vigoureux, tout type de sol, situation abritée port description des feuilles couleur des feuilles très ramifié, épais grandes feuilles persistantes, oblongues ou elliptiques, coriaces vert foncé brillant description des fleurs couleurs des fleurs époque de floraison en grappes érigées (5 à 12 cm) blanches mai type de végétal taille adulte conditions de culture arbrisseau 2à3m très rustique, craint le calcaire, situation ensoleillée ou mi-ombre port description des feuilles couleur des feuilles compact, érigé feuilles persistantes, elliptiques, acuminées vert clair brillant description des fleurs couleurs des fleurs époque de floraison grappes érigées blanches, odorantes deux fois par an : mai et septembre Prunus laurocerasus ‘Hebergii’ Prunus laurocerasus ‘Otto Luyken’ [Croissance lente.] type de végétal taille adulte conditions de culture arbrisseau 1m très rustique, sol frais non calcaire, résiste bien au froid port description des feuilles couleur des feuilles dressé feuilles persistantes, oblongues lancéolées, acuminées vert clair au printemps puis foncé brillant description des fleurs couleurs des fleurs époque de floraison grappes blanches, abondantes deux fois par an : mai et août Dicovert 563-744 18/10/07 10:13 Page 738 VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT 738 Catalpa x erubescens Chamaecyparis thyoides Cedrus libani (cèdre du Liban) Cornus nuttalli Crataegus crus-galli (épine ergot de coq) Dicovert 563-744 18/10/07 10:13 Page 739 VÉGÉTAUX LIGNEUX D’ORNEMENT 739 Fagus sylvatica ‘pendula’ (hêtre pleureur) Cryptomeria japonica Cupressus sempervirens (cyprès d’Italie) Fraxinus americana (frêne blanc) Juglans regia (noyer commun)