CONTINUITE ET GLOBALITE DES SOINS EN PALLIATIF PERIODE CURATIVE Prise en charge des symptômes, autres que la douleur, en fin de vie Docteur Sophie TOUSSAINT SISSPO Février 2010 Dr. S.TOUSSAINT 10/02/2010 www.alexisvautrin.fr Introduction Espoir de guérison Période palliative SOINS ONCOLOGIQUES SPECIFIQUES Diagnostic de cancer PERIODE PALLIATIVE Période palliative terminale A G O N SOINS ONCOLOGIQUES I DE SUPPORT E Diagnostic Diagnostic d’évolution locale d’entrée en incurable ou de phase terminale première métastase ± Soins de support à l’entourage Décès Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Soins palliatifs : étroitement liés au questionnement éthique 6677 patients 75 - 84 St Christopher Hospices Londres Symptômes généraux (70% des cas) Fièvre, Asthénie, Anorexie, dénutrition, déshydratation Symptômes pulmonaires (50 % des cas) Toux, Dyspnée, Encombrement Symptômes digestifs (40 % des cas) Nausées, vomissements, constipation, occlusion, diarrhée, hoquet Symptômes urinaires (25 % des cas) Symptômes cutanés Symptômes neuropsychiques Dépasse très largement les professionnels de la santé, concerne l’ensemble de la communauté humaine L’éthique ne se formule pas en règles, en lois, c’est un questionnement avec tout ce que cela renferme d’incertitude Quoi faire pour bien faire? Comment ? Pourquoi? Anxiété, dépression, syndrome confusionnel Symptômes divers, Oedèmes, prurit… Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 1 Maintien et adaptation des traitements symptomatiques Objectif principal : confort du patient Traitements symptomatiques Utilité des investigations et gestes « agressifs » à discuter Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Les symptômes généraux L’ASTHENIE Quasiment inévitable à un stade avancé de la maladie Ecouter attentivement les demandes du patient Nombreuses étiologies peuvent être identifiées Symptôme très pénible psychologiquement, Adapter les soins aux besoins et au rythme du patient. Eviter les efforts inutiles, favoriser le repos, établir des priorités, Informer et conseiller la famille Prednisolone : solupred*0,5mg/kg/J Dans certaines situations, discuter une transfusion sanguine Améliorer l’état nutritionnel Intérêt de la kinésithérapie Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Les symptômes généraux Soulager certains d’entre eux dès lors qu’ils engendrent l’inconfort LA FIEVRE Origine : centrale, infectieuse, néoplasique… Traitement : antipyrétiques médicamenteux, vessies de glace, antibiothérapie à discuter Conséquence de l’hyperthermie : déshydratation et sécheresse de bouche → soins de bouche. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Les symptômes généraux L’ANOREXIE Fréquent, étiologie plurifactorielle Fonction symbolique majeur Traitements étiologiques et conseils Corticothérapie Prednisolone : solupred*0,5mg/kg/J Megestrol : MEGACE*160mg: 1à 2 cp/j (risque thrombo embolique) Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 2 La dyspnée en soins palliatifs Sensation subjective de « manque d’air », de respiration inconfortable, pénible Souvent sensation discordante avec les valeurs retrouvées par les explorations A distinguer de la détresse respiratoire ou de l’asphyxie Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Thérapeutiques à visées étiologiques Radiothérapie, Chimiothérapie, Hormonothérapie, Laser YAG, Cryothérapie, Prothèses endobronchiques, Drainages et Chirurgie Insuffisance cardiaque, transfusion, ponction pleurale, d’ascite, antibiothérapie…. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Evaluation Le choix de la thérapeutique se fonde sur une évaluation précise et continue de la dyspnée Doit tenir compte : état général du patient, estimation de son pronostic, de ses souhaits et de ceux de son entourage Bénéfice/risque/inconfort acceptable pour le patient Objectif: amélioration de la qualité de vie du patient Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Thérapeutiques à visées symptomatiques Mesures générales L’anxiété accompagne souvent la sensation de dyspnée, se majorent mutuellement Rassurer par une présence calme et attentive, Ecouter le patient, lui expliquer les mesures prises Patient assis dans le lit, bien calé, espace autour de lui, lumière tamisée, sensation d’air frais, moyens d’appel, Soins de bouche, humidificateur, prévenir l’encombrement bronchique Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 3 Thérapeutiques à visées symptomatiques l’oxygénothérapie - Dyspnées aigues, patients hypoxiques, Parfois pas d’action spectaculaire sur la dyspnée mais fonction symbolique, - Souvent rejetée secondairement Masque nasal, sonde ou lunettes nasales Appareils : O2 gazeux comprimé (en cylindre) Extracteurs ou concentrateurs d’O2 O2 liquides Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Thérapeutiques à visées symptomatiques Nébulisation, aérosol Bronchodilatateurs Béta adrénostimulants (salbutamol, terbutaline: BRICANYL*) Anticholinergiques (atropine, atrovent* : ipratropium) Corticoides Sérum physiologique, bicarbonates Morphiniques, (1 A de 1 cg + sérum physio) En l’absence d’étude contrôlée on ne peut pour l’instant conclure à l’intérêt des aérosols de morphine. Thérapeutiques à visées symptomatiques Corticoïdes Réduisent la réaction oedèmateuse péritumorale Effet bronchodilatateur, anti-inflammatoire, Voie parentérale à forte dose : 2 à 4 mg/kg/j de Methyl PDN, cure courte en IV +/- relais PO 0,5 à 1 mg/kg/j Dyspnée aigue par compression tumorale, Lymphangite.. Effets secondaires Diminution ou arrêt en l’absence d’effet bénéfique Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Thérapeutiques à visées symptomatiques Traitement de l’encombrement Arrêt des fluidifiants, diminution de l’hydratation SCOPOLAMINE Voie transdermique : Scopoderm TTS 1mg/72h, Réévaluer l’efficacité et la tolérance clinique /24 h Adapter la posologie optimale. Relais IV ou SC Anesthésiques locaux Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 4 Thérapeutiques à visées symptomatiques La morphine Seul traitement ayant prouvé son efficacité dans la prise en charge symptomatique palliative de la dyspnée Efficacité dans le soulagement de la dyspnée sans retentissement significatif sur la fonction ventilatoire Dose-efficacité-tolérance : variabilité interindividuelle Durée d’action plus courte que son activité antalgique, voie SC ou IV continue mode d’administration de choix, Poso adaptée à valeurs équianalgésiques : sc= po/2, iv= po/3, Adaptation progressive Voie orale Patient non douloureux 2,5 à 5 mg /4 H Patient sous opiacés, + 30% ou doublement des doses à adapter ensuite en fonction du soulagement et des effets secondaires Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Symptôme réfractaire Si les traitements symptomatiques sont insuffisants et la souffrance du patient insupportable, il sera parfois possible de recourir à la sédation active. Cette décision soulève une réflexion éthique et doit rester exceptionnelle. Ce ne doit pas être la souffrance des familles ou des soignants qui justifie cette indication mais celle du malade. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Thérapeutiques à visées symptomatiques Anxiolytiques Anxiété et dyspnée, se majorent mutuellement Prescription d’un anxiolytique expliquée et discutée avec le patient, la famille et l’équipe soignante afin que les objectifs thérapeutiques soient bien compris et admis de tous LORAZÉPAM : Temesta* : PO ou sublingual, 0,5-1 mg x 2/j ALPRAZOLAM : Xanax* : PO, 0,25-0,50 mg x 3/j HYDROXYZINE : Atarax* : 25 à 50 mg / 24H DIAZÉPAM : Valium*, po 2,5 à 5mg/8h MIDAZOLAM : Hypnovel* 5mg/5ml, 5 mg/1ml; 50 mg/10ml Versed*solution injectable à 2mg/ml (ville) Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Grande détresse respiratoire en fin de vie Situation extrême parfois rencontrée en soins palliatifs. Survenue brutale ou l’aggravation soudaine d’un symptôme liée à l’évolution de la maladie ou la survenue d’une complication rapidement mortelle entraînant une souffrance insupportable chez un patient arrivé au stade terminal de sa maladie. Situations aiguës à risque vital immédiat Symptômes physiques réfractaires, vécus comme insupportable par le patient (non soulagé en dépit des efforts obstinés Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 5 La sédation pour détresse en phase terminale Recherche par des moyens médicamenteux, d’une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu’à la perte de conscience, dans le but de diminuer ou de faire disparaître la perception d’une situation vécue comme insupportable par le patient, alors que tous les moyens disponibles et adaptés à cette situation ont pu lui être proposés et /ou mis en œuvre sans permettre d’obtenir le soulagement escompté par le patient Somnolence provoquée, la personne reste éveillable à la parole ou stimulus simple, perte de conscience provoquée transitoire ou non Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Râle de l’agonie Encombrement laryngé par troubles terminaux de la déglutition. Bruit du passage de l’air désagréable et anxiogène. Aspiration? Positionnement du patient, décubitus latéral Soins de bouche Patch 1 mg / 72 h, latence d'action SCOPOLAMINE*A: 0,5 mg /2 ml - SC ou IV 0,25 mg / 4-6 h, 0,75-1,5 mg / 24 h continu Effets II : confusion – rétention urinaire SCOPOLAMINE BUTYLBROMURE = SCOBUREN A de 20 mg/ml SC, IV, IM Ne passe pas barrière hémato-encéphalique Râles agoniques : 20-60 mg / 24 h Rôle important des soignants : présence attentive Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Modalités pratiques Compétences ( clarifier la situation, indications, contexte, phase terminale, intention de la démarche…) Organisation (discussion, traçabilité dans le dossier….) Anticipation Information: patient, entourage, équipe: techniques, objectifs, risques Consentement Poursuivre les mesures d’accompagnement Evaluer et surveiller: degré soulagement, douleur, signes surdosage, les effets secondaires Evaluer le bien fondé de la poursuite de la sédation au cours du temps Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Toux Réflexe pour libérer les voies aériennes des secrétions ou d’une agression Toux productive : bénéfique Toux incoercible : épuisante, perturbe le sommeil, gène l’alimentation, provoque des douleurs…… Recherche des causes : traitements spécifiques étiologiques Radiothérapie, broncho dilatateurs, corticoïdes, endoprothèses oesophagienne, trachéale, diurétique, antibiothérapie, TT RGO, air chaud humidifié.. Coopérer avec le kinésithérapeute Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 6 La Toux Traitement de la toux Peut être PENIBLE Perturbe le sommeil Gène l’alimentation, émétisante Peut provoquer ou aggraver des douleurs Peut être à l’origine d’hémorragies conjonctivales, nasales, méningées Peut être syncopale Peut aggraver une incontinence urinaire ….. Traitement étiologique systématique si envisageable Traitements symptomatiques très souvent utilisés Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Toux productive Toux productive Fluidifiants bronchiques (non remboursés) : par voie locale aérosols de Bicarbonates (14‰ - 3 ml) En dehors de œdème pulmonaire cardiogénique. Contre-indication des antitussifs. Hydratation correcte du patient Obstruction bronchique : thérapies bronchodilatatrices par inhalations ou aérosolthérapie : Ventoline® (salbutamol) 0,5 ml par aérosol* ou Bricanyl® (terbutaline) 1 monodose par aérosol 3 à 6 fois/jour associé ou non en fonction de la sévérité de l'obstruction bronchique à Atrovent® (bromure d'ipatronium) 1 monodose. pour favoriser l'expectoration Humidification de l'air Aérosols sérum physiologique (patient trachéotomisé) Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 • Prescription hospitalière ou par spécialiste habilité (pneumologue, pédiatre) Corticothérapie orale et/ou inhalée : Pulmicort monodose de 0,5 à 1 mg/aérosol 2 à 3 X/j ® (budésonide) 1 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 7 Toux productive - Fluidifiants bronchiques Toux productive VOIE ORALE Bromhéxine : Bisolvon® cp à 8 mg. 1 à 2 cp x 3 fois/j. Ambroxol : Surbronc® , Ambroxol® , Muxol® : 60 à 120 mg/jour en 2 prises. Cp à 30 mg, sachet à 60 mg, sirop à 30 mg/c à café. Acétylcystéine : Mucomyst®, Exomuc®, … sachet à 200 mg. 3 sachets/jour. Carbocystéine : Bronchokod®, Muciclar®… sirop à 5%. 3 c à soupe/jour. Diacetylcysteine : Mucothiol® cp à 200 mg ou sachet à 150mg. 3 x 200 mg/jour. Erdosteine : Vectrine® gel, sachet 300mg Guaietoline : Guethural® ccp à 300 mg Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Toux non productive Traitement symptomatique - Première intention : antitussif non opiacé non antihistaminique - Antitussif antihistaminique - Antitussif opiacé en raison des risques de sédation Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Selon l’évaluation clinique et le pronostic Patient relevant d’un traitement adapté Kinésithérapie de drainage bronchique quotidienne ou pluriquotidienne en fonction de l'importance de l'encombrement bronchique, de préférence après un aérosol bronchodilatateur. Patient épuisé, dénutri, cachectique, troubles de la conscience…. agents asséchants Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Antitussifs non opiacés non antihistaminiques Hélicidine® : aurait un effet antitussif par action périphérique. Posologie adulte : 2 c à soupe x 3 fois/jour Toplexil® : oxomémazine : 2 c à café x 4 fois/jour ( toux nocturnes) Ces 2 produits sont remboursés Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 8 Antitussifs antihistaminiques H1 Calmixène® : piméthixène sirop à 1 mg/ c à café. Posologie : 5 à 6 c à café/jour. Fluisedal® : prométhazine et benzoate de méglusine, sirop à 7,5 mg de prométhazine et 390 mg de benzoate de méglusine/c à soupe. Posologie : 3 à 4 c à soupe/jour Ces 2 produits ne sont pas remboursés. Antitussifs opiacés Dextrométhorphane : Pulmodéxane® , Dextrocidine® , Nodex®, Dexir® . Sirops. Posologie : 60 à 120 m/jour Noscapine avec prométhazine : Tussisédal® sirop à 5 mg /c à café. Posologie : 30 à 60 mg/jour en 4 prises/jour (4 c à soupe/jour) Codéthyline : Ephydion® ( + benzoate de sodium) ; cp ou gttes ou sirop (non remboursée). Posologie : 1 à 2 cp ou 40 gttes ou 1 c à soupe /6 heures. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Antitussifs opiacés Pholcodine : Pholcodine® , Respilène®, Clarix® . Sirops dosés à 6 mg pour 5 ml (1 c à café). Posologie : 6 à 12 mg/prise, 3 à 6 fois/jour soit 2 c à café 3 à 6X/jour. Codéine Néo-codion® sirop ou cp (remboursés). Posologie : 3 à 4 cp ou 3 à 4 c à soupe/jour. Dicodin ® LP 60mg: patient algique Codéine + Erysimun : POLERY® Sirop, Posologie : 1 c à soupe 4 fois/jour Morphine : titration Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Toux sèche sine materia Aérosolthérapie : bronchodilatateur+corticoïde Ventoline® (salbutamol) solution pour aérosol* 0,5 ml ± Atrovent® (bromure d'ipatropium) solution pour aérosol* 1 monodose ± Pulmicort®(budésonide) solution pour aérosol 0,5 à 1 mg à renouveler trois fois par jour pour une durée initiale de 15 jours. * Prescription hospitalière ou par un médecin habilité (pneumologue, pédiatre). Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 9 Alimentation ou Nutrition Soins ou Traitements La toux Symptôme fréquent, gênant, parfois difficile à traiter Augmentation des morphiniques en présence d’une toux rebelle Précautions d’emploi à respecter /Antitussifs-antalgiques agonistes antagonistes partiels Aérosols : Anesthésiques locaux: hors AMM lidocaine(xylocaine ®) 5ml/2%; buvicaine(marcaine ® ) 5ml/0,25% fausses routes, effet antitussif > effet anesthésique Aérosols de morphine ® hors AMM : lymphangite carcinomateuse? Alimentation : fonction originale : 2 principes antinomiques Le plaisir : peut sous entendre futilité, Fonction vitale Aucune autre fonction n’associe une telle diversité d’éléments physiologiques, culturels, religieux et affectifs. Donner à manger : devoir relevant d’un acte de compassion, Pas de dimension éthique. C’est un soin - Nutrition : traitement, prescription médicale - La valeur hédonique disparaît totalement Prescription relève d'une évaluation risque /bénéfice Dimension éthique incontournable Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Avantages / Inconvénients Nutrition et principes d'éthique Principe d’autonomie et d’humanité - Déterminer pour qui « ne pas manger » est un problème Principe de bienfaisance Principe de proportionnalité Nutrition artificielle peut-elle améliorer l’état nutritionnel? Bénéfice de vie ou de confort? Quels risques? Evaluation risque - bénéfice Principe de soulagement des symptômes : souffrance psychologique Principe de l’achèvement d’une vie: NA n’influe pas sur la durée de vie Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Inconvénients - des sécrétions orales-> aspirations de la diurèse-> pb nursing, sondage sécrétions respiratoires->toux, surcharge pulmonaire sécrétions gastro-intestinales-> nausées, vomissements - oedèmes, épanchements - Correction de l’urémie : augmente la vigilance, peut prolonger l’agonie - Représente une certaine médicalisation de la mort Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 10 Nausées, vomissements et situation palliative Avantages / Inconvénients Avantages - peut améliorer la sensation de soif et un confort oral - Améliore la fonction rénale, la clairance de métabolites toxiques - Facilite l’expectoration - Améliore la fonction intestinale en absence d’occlusion - Correction de l’urémie : amélioration d’un syndrôme confusionnel, -> communication avec la famille - Satisfait le besoin de la famille de rester actif Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Nausées et vomissements Zone gachette chémoreceptrice Médicaments émétiques •Otorinopharynx •arbre bronchique •noyaux vestibulaires Traitement •Dopamine •sérotonine Centre du vomissement •acétylcholine •histamine •cortex cerébral (HTIC..) •tractus digestif •Dopamine •sérotonine Excitation vagale vomissements Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Fréquence élevée de vomissements d’étiologies multiples Origines : gastro-intestinales, ORL, médicamenteuses, métaboliques; Intracrânienne (HIC), syndromes méningés, psychologiques; respiratoires; TTS spécifiques, radiothérapie, chimiothérapie… •Histamine •acétylcholine Mesures générales Eviter les attitudes systématiques Rassurer le patient Adapter l’alimentation, la diététique, l’environnement, l’installation : patient en position assise après les prises orales Revoir le patient régulièrement, évaluer l’efficacité du traitement, sa tolérance Traitement étiologique Toujours prioritaire lorsqu’il est réalisable Modification thérapeutique Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 11 Traitements anti-émétiques Antagonistes de la dopamine BENZAMIDES, PLITICAN*, PRIMPERAN* DOMPERIDONE, MOTILIUM*, PÉRIDYS* DERIVES DES PHENOTHIAZINES, VOGALENE* , LARGACTIL* BUTYROPHENONES, HALDOL* Antihistaminiques H1 AGYRAX*, DRAMAMINE* Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Autres modalités thérapeutiques Nausées et vomissements réfractaires aux traitements usuels (anti émétiques, corticoïdes, anxiolytiques…) Association de deux antiémétiques Lévomépromazine : NOZINAN* Patients résistants aux traitements usuels. Faibles doses souvent suffisantes par voie SC continue évitant la sédation et l’hypotension observées pour de plus fortes doses Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Traitements anti émétiques Antispasmodiques atropiniques, SCOPODERM* Benzodiazépines, TEMESTA*, XANAX*, TRANXENE* Corticosteroïdes, MEDROL*, SOLUPRED*... Surveiller effets secondaires Antagonistes des récepteurs 5 HT3 à la sérotonine: sétrons ZOPHREN*, KYTRIL*... Antagoniste sélectif à haute affinité pour les récepteurs de la substance P neurokinine 1 (NK1) humaine, APRÉPITANT : EMEND* Pas d’indication prouvée en situation palliative Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Remarques Confort du patient: objectif principal. Voie orale est toujours préférable lorsqu’elle est possible. Voie d’abord doit Aussi indolore que possible, Répondre aux caractéristiques pharmacocinétiques du produit. Voie rectale est souvent commode, mais n’est pas possible avec tous les produits. Voie sous cutanée est essentielle en fin de vie, surtout à domicile. Elle se pratique soit en injection à heures fixes, sur des sites différents, soit à partir d’une voie d’abord laissée en place. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 12 Mesures associées Mesures associées Soins de bouche Essentiels pour le confort du patient Aspiration nasogastrique Eviter l’utilisation prolongée en soins palliatifs. Obstruction totale de la vidange gastrique, vomissements fécaloïdes, de grande quantité atonie gastrique, Hydratation parentérale Gastrostomie ou Jéjunostomie de décharge → envisagées en cas d’obstacle majeur à la vidange gastrique Méthode plus confortable que l’aspiration nasogastrique pour soulager nausées et vomissements lorsqu’ils sont réfractaires aux traitements médicamenteux Patient mis sous diète liquide hypercalcémie, obstructions digestives majeures à la vidange gastrique, vomissements abondants avec déshydratation rapide pour le confort du malade. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 La constipation Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Définition Symptôme extrêmement fréquent (30 à 50%) et oublié! TRAITEMENT PREVENTIF • Activité physique régulière, massage du cadre colique • Consommation de fibre alimentaire • Hydratation orale adéquate • Respect des habitudes de défécation du patient Anticiper les effets constipants de certains médicaments Opioïdes Laxatif préventif Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Se définit principalement et souvent uniquement par une fréquence réduite des défécations (constipation quantitative) ou par la rareté et la dureté anormale des matièrefécales (constipation qualitative). La fréquence d’une selle trois fois par semaine est souvent prise comme un indicateur objectif de constipation. D’autres indicateurs objectifs de constipation sont décrits : efforts et durée Etiologies multiples Alitement, traitements, obstruction…………. Constipations iatrogènes médicamenteuses Affections intercurrentes Attention aux fausses diarrhées, le fécalome est bien plus fréquent qu’on ne le pense. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 13 Traitements symptomatiques les laxatifs Les laxatifs oraux Choix fondé sur le mode d’action du produit et sur les caractères sémiologiques de la constipation Selles dures relèvent d’agents principalement émollients Des selles molles que le patient n’arrive pas à expulser sont une indication de stimulant du péristaltisme Association souvent plus efficace Traitements symptomatiques Les laxatifs oraux, émollients prédominants Laxatifs lubrifiants, huile de paraffine : huile de paraffine*, LANSOYL*, MELAXOSE*, LAXAMALT*, LUBENTYL*, en association avec un laxatif salin LUBENTYL à la magnésie*, TRANSULOSE* Laxatifs de lest, mucilages, fibres alimentaires SPAGULAX*, TRANSILANE* TRANSILANE sans sucre*… … Laxatifs osmotiques, Sucres et polyols LACTULOSE, LACTULOSE*, DUPHALAC* LACTICOL, IMPORTAL* SORBITOL, SORBITOL* Polyéthylène glycol, FORLAX *, TRANSIPEG* MOVICOL* BIOPEG *: préparation colique Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Traitements symptomatiques Les laxatifs oraux, stimulants péristaltiques Anthracéniques : seuls ou associés à des substances d’origine végétale MODANE*, SENOKOT*, PURSENNIDE*, TAMARINE * Bisacodyl , CONTALAX*, DULCOLAX* Picosulfate de sodium, FRUCTINES* Cp à sucer Docusate sodique, JAMYLENE* (surveillance de la Kalièmie) Laxatifs salins, sulfate ou hydroxyde de magnesium, LUBENTYLMAGNESIE*sulfate de sodium :HEPAREXINE* Antagoniste des récepteurs périphériques aux opioides RELISTOR bromure de méthylnaltrexone 0,4 ml de Relistor) patients de 38 à 61 kg, 0,6 ml de Relistor) patients de 62 à 114 kg. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Traitements symptomatiques Les laxatifs par voie rectale Parfois indiquée, ne doit pas compenser ni s’accompagner d’une prescription inadéquate de laxatifs par voie orale. Disponibles sous forme de suppositoires ou de lavements, Les laxatifs rectaux osmotiques. Suppositoires à la glycérine * Lavement de sorbitol : microlax * Lavements hypertoniques Normacol lavement * Les laxatifs rectaux tensioactifs. Suppositoires de phosphate de sodium Les laxatifs rectaux polyphénoliques. Suppositoires de bisacodyl 10 mg, délai d’action de 15 à 60 minutes. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 14 Traitements symptomatiques OCCLUSION DIGESTIVE Les laxatifs péristaltogènes intestinaux, utilisés pour leur action parasympatomimétique sur l’intestin grêle et le colon sont réservés aux échecs des autres laxatifs. Constipation sévère par atonie intestinale. Origine cancéreuse Physiopathologie : souvent pluri-factorielle Toute occlusion survenant chez un malade qui a déjà été traité d’un cancer et dont la survenue traduit la reprise évolutive de la maladie. MESTINON∗, CP 1 à 4 cp/jour NEOSTIGMINE∗ SC, 1/2 à 1 A 2 à 4X/Jour Différencier des occlusions révélatrices d’un cancer Prise en charge # des occlusions intestinales aiguës Interruption du transit intestinal 3 symptômes d ’intensité variable et de chronologie parfois décalée, Contre indiqué si occlusion digestive mécanique Douleurs abdominales, vomissements, arrêt des matières et des gaz ASP: niveaux hydro aériques ou absence d’aérocolie Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Examen clinique : renseignements très précieux → CAT Stratégie thérapeutique Deux types d’occlusion digestive Occlusions digestives hautes, intolérance alimentaire absolue, vomissements +++, ventre plat et douloureux. Occlusions digestives basses, intolérance alimentaire relative, coliques, arrêt franc des matières, vidange diarrhéique. Traitement chirurgical palliatif État général conservé, occlusion en rapport avec une sténose tumorale localisée météorisme, Moyens chirurgicaux, exérèse tumorale, dérivations, stomies. Traitement endoscopique palliatif Éliminer 2 entités cliniques · Constipation : antécédents, médicaments, ampoule rectale pleine, masse abdominale, selles à l’ASP. Envisagé chez un patient fragile ou en mauvais état général → sténose tumorale localisée et accessible · Iléus médicalement curable secondaire aux anti spasmodiques ou à l’hyper calcémie. Moyens endoscopiques, pose d’endoprothèses désobstruction laser… Gastrostomie de décharge Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 digestives, dilatation, Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 15 Sonde nasogastrique Traitement médical étiologique Aspiration soulage partiellement des symptômes pénibles de l’occlusion en phase initiale Vomissements invalidants en début de traitement Plus systématique ensuite Oncologue médical et radiothérapeute. Moyens disponibles radiothérapie décompressive, chimiothérapie Inconfort important Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Traitement médical symptomatique Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Antalgiques Douleurs abdominales de type spasmodique associées à un fond douloureux lancinant Approche pharmacologique multimodale permettant une synergie entre les médicaments utilisés Associe corticoïdes, antisécrétoires, anti émétiques et antalgiques Réhydratation parentérale intraveineuse ou sous cutanée avec correction d’éventuels troubles hydro électrolytiques Antalgiques de palier I, II et antalgiques de palier III, Titration IV ou SC par pompe ( sulfate de morphine, oxycodone) pousse seringue contrôle des effets secondaires Péthidine : effet antispasmodique, effets II Dispositif transdermique pas adapté en situation aiguë. Place pour les patients en occlusion chronique avec des douleurs stables Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Douleurs rebelles : analgésie loco régionales , bloc coeliaque , péridurale Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 16 Anti sécrétoires Anticholinergiques, Analogues de la somatostatine et IPP Anti sécrétoires Anticholinergiques , analogues de la somatostatine et IPP Antisécrétoire analogue de la somatostatine Anticholinergiques atropiniques Butylbromure de scopolamine ou Butylbromure de Hyoscine : Scopolamine Renaudin ou SCOBUREN* (40 à 80 mg/8h SC ou IV; disponible en ville) Sécheresse buccale (Bains de bouche), somnolence, tachycardie Hydrobromure de scopolamine ou Hydrobromure de Hyoscine (Scopolamine cooper, A 0,5 mg, effets II centraux non recommandé Octréotide: SANDOSTATINE* Effet antalgique, mécanisme multifactoriel Action sur la motricité digestive, la viscérosensibilité, action antisécrétoire, octréotide 300 à 600 µg/j Bouche sèche et somnolence : plus rare Forme à libération prolongée OCTREOTIDE LP, SANDOSTATINE* LP ∗ 20 à 30 mg LP, 1 inj IM/mois, SOMATULINE *LP Chevauchement avec forme LI Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Corticoïdes Place reste débattue, efficacité pour la résolution de l ’occlusion très limitée. Action anti émétique et co antalgique. Méthylprénisolone : Solumédrol∗ Posologies très variables mais se situant autour de 2 mg/kg/j Épisodes subocclusifs, carcinomatose péritonéale. Indiqués en cas d'occlusion fonctionnelle sur envahissement tumoral du plexus cœliaque ou du mésentère. Paraissent sans utilité dans l’occlusion bien installée et complète. Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Anti-émétiques Nausées et vomissements pratiquement constants Conseils hygiéno diététiques, rechercher et TT des facteurs associés.. Prokinétiques : Métoclopramide, Primperan Occlusion digestive basse fonctionnelle. Prudence en cas de tableau d'occlusion digestive haute mécanique. Neuroleptiques: Halopéridol, haldol Sc 2,5 à 15 mg/j (effets secondaires) Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 17 Anti-émétiques Chlorpromazine, LARGACTIL* : 5 à 50 mg/j Dropéridol, DROLEPTAN*: IV continue, PCA Anxiolytiques, Antisécrétoires Sétrons, pas d ’AMM Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Péristaltogènes intestinaux Utilisation des péristaltogènes intestinaux en général à proscrire Occlusion basse fonctionnelle pure. Pyridostigmine :néostigmine, antimyasthénique, constipation sévère par atonie intestinale. Mestinon 1 à 4 cp/j, Prostigmine injectable 0,25 à 0,5mg X 2 à 4 /j, SC Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Laxatifs Contre indiqués si occlusion complète et continue Occlusion incomplète, occlusion basse fonctionnelle, obstacle colique ou rectal introduction prudente de laxatifs lubrifiants ou osmotiques Eviter laxatifs stimulants Huile de paraffine Lansoyl∗ 1 à 8 cuillères à soupe par jour Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Perfusions Opinions partagées Soins de bouche, sans apport hydrique Hydratation, (déshydratation nausées?) Vomissements incoercibles : parentérale, voie sous cutanée ? Poursuite de l’alimentation ? Risques/bénéfices hydratation Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 18 Administration des médicaments Voie IV continue, Baxter, pompe, Voie sous cutanée en perfusion continue, site à changer toutes les 48 à 96 h Mélange dans un même pousse seringue? Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Conclusion Absence de consensus / phase avancée Occlusions bénignes existent, peuvent répondre à la chirurgie Chirurgie ne modifie pas le pronostic à court terme des occlusions malignes Antisécrétoires (pièce maîtresse), antalgiques, et antiémétiques améliorent la situation clinique Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Hospitalisation ou retour à domicile? De nombreux patients en occlusion peuvent rester à domicile avec un contrôle satisfaisant de la douleur, des nausées et des vomissements Anticipation des complications Evaluation régulière Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Mucites et soins de bouche Bouche, Organe symbole, Boire, manger, communiquer Bouche chez patients cancéreux: fragile Lésions buccales et dentaires peuvent être causées par Le cancer lui-même La thérapeutique mise en œuvre Ecouter, Observer, Questionner Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 19 Soins de bouche préventifs Lutter contre la mauvaise hygiène buccale, la sécheresse de bouche, des lèvres en appliquant, de l’huile d’amande douce, vaseline…. Hydrater par voie orale si possible, encourager les patients à boire fréquemment En présence de trouble de la déglutition, pulvériser régulièrement la bouche, Humidifier l’atmosphère Attention aux effets iatrogènes de certains médicaments avec action antiseptique Faire sucer de la glace pilée, crème fraîche avant les repas Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Soins de bouche préventifs SULFARLEM S* 25 mg x 3/J glandes salivaires fonctionnelles AEQUASYAL*, ARTISIAL * BIOXITRA* GEL KY* Entretien des prothèses avec : CHLORHEXIDINE: HIBITANE 0,2 %, STERADENT, COREGATABS, DAKIN *, BICARBONATE de sodium, ELUDRIL * Prévoir, chez le patient inconscient, un matériel d’aspiration à portée de main Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Soins de bouche préventifs Proposer de mordre dans des fruits frais, ananas… Bains de bouche préventifs : 2 à 4/h : Bicarbonate de sodium à 1,4% . Poudre (NR), solution, avant chaque repas et au coucher. GLYCO - THYMOLINE 55* pur ou dilué, Sérum physiologique, Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Moyens thérapeutiques : bouche sèche Les plus fréquentes, Muqueuses et lèvres sont sèches Langue rouge, dépapillée "rôtie". Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 20 Bouche sale Lutter contre la sécheresse buccale Bains de bouche, toutes les 2 à 4/h, Bicarbonate de sodium à 1,4 % Décaper Mâcher entre les repas des morceaux d'ananas (frais ou en conserve), coca-cola Bains de Bouche : Eau oxygénée diluée, ne pas avaler, bien rincer à l’eau. 3/4 de soluté physiologique + 1/4 d’eau oxygénée en solution Mycoses Bouche érythémateuse, dépôts blancs nacrés, langue épaisse blanche, noire ou marron. Favoriser par acidification de la bouche Goût amoindri ou modifié, Mauvaise haleine, atteinte de l'œsophage. Candida albicans. Faire dissoudre 0,5 à 1g d’acide ascorbique(Vit c) effervescent sur la langue, brosser doucement avec une brosse à dents ou une compresse imbibée de bicarbonate Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Mycoses Bains de bouche : Bicarbonates 1,4 % : 1 flacon de 200 ml (48 h au réfrigérateur). Traiter par un antifongique local et/ou systémique : LORAMYC*, DAKTARIN* gel buccal, FUNGIZONE* solution, TRIFLUCAN*. Durée des soins : minimum de 3 semaines Utiliser un collutoire / muguet douloureux. Traiter les prothèses dentaires, chlorexidine Traiter les perlèches, DAKTARIN * gel, PEVARYL * Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Bouches ulcérées et hémorragiques Bouche douloureuse, en parlant, mangeant, avalant Antalgiques par voie générale, palier I à III paracétamol 0,5 à 1 g /4 h en suspension, dans de la crème fraîche, à avaler ensuite. Soins locaux précautionneux, utiliser de la xylocaine∗ visqueuse à 2% à distance des repas, Flogencyl (gel gingival) Pansoral (gel buccal) Borostyrol solution en application locale Proscrire les agrumes, aliments salés ou vinaigrés Eliminer une infection par virus herpes, prélèvements + ZELITREX*, ZOVIRAX* Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 21 Aphte Bain de bouche Bicarbonate de sodium ULCAR* ou KEAL * CHLORHYDRATE de MORPHINE * XYLOCAINE * gel Buccal (risque de fausses routes) Soins de bouche curatifs Les bouches ulcérées 250 ml de Bicarbonates à 1,4 % 6 sachets de sucralfate : ULCAR∗ ou 3 sachets de KEAL∗ 40 à 500 mg de morphine (A injectable) Xylcaïne gel, en application locale Traitements antalgiques systémique Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 Soins de bouche curatifs Soins de bouche curatifs Les bouches ulcérées XYLOCAÏNE, FLONGENCYL∗, PANSORAL∗ : gel Bains de bouche :Bicarbonate de sodium, sérum physiologique Herpes, éliminer les corticoïdes, soins locaux Prélévements, ZELITREX∗, ZOVIRAX ∗ Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 BOUCHE MALODORANTE Lésions tumorales douleurs souvent surinfectées et malodorantes Traitement local Antibiothérapie par voie générale de type FLAGYL∗ ou AUGMENTIN∗, Flagyl1 suspension buvable 4%, Métronidazole 500mg/1O0 ml + Eau distillée QSP 500ml Traitement antalgique. AROMATHERAPIE? HÉMORRAGIES BUCCALES Soins locaux, associés à un hémostatique local de type COALGAN* , EXACYL *, PANGEN* Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 22 Conclusion La souffrance des patients en phase terminale n’est pas le seul fait de la douleur. De nombreux symptômes sont responsables d’inconfort Soulagement possible par différentes thérapeutiques et soutien psychologique Situations extrêmes soulèvent des questions éthiques, s’efforcer d’y réfléchir et anticiper pour agir avec sérénité Dr.S.TOUSSAINT 10/10/2010 23