Des plantes bien de chez nous (plantes indigènes)

Objectif : découverte de notre flore : diversité, biologie.
Intro (5 min.)
plantes indigènes = plantes qui sont installées naturellement dans notre région
depuis très longtemps, qui sont parfaitement adaptées au climat et au sol et qui
poussent spontanément ; elles sont intégrées dans l’écosystème = beaucoup
d’animaux sont adaptés à s’en nourrir et elles ont besoin de certains animaux
comme par ex. les pollinisateurs. Demander des exemples.
plantes exotiques = plantes qui ont été introduites volontairement ou non par
les humains ; le plus souvent ne sont pas adaptées à notre climat ; elles peu-
vent devenir envahissantes si elles s’adaptent à notre climat et se reproduisent
dans la nature au détriment des plantes indigènes ; nos plantes indigènes devi-
ennent exotiques si elles sont introduites dans d’autres régions. Demander des
exemples (Solidage du Canada, Renouée du Japon, Buddléia de Chine, Robinier
d’Amérique)
Les mauvaises herbes (10 min.)
Le naturaliste cache 5 « mauvaises herbes » sous un drap et les montre 5 sec-
ondes ; il pose ensuite des questions sur l’apparence de ces plantes (Combien
y a-t-il de fleurs jaunes, Y a-t-il des feuilles épineuses, Y a-t-il une pâquerette ?)
; puis il enlève le drap et on commente ces plantes que l’on devra retrouver tout
au long de l’excursion.
Questions : Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe ? Mauvaise pour qui en somme ?
Donnez des exemples de mauvaises herbes (pour les jardiniers) ! Quels sont les
animaux pour qui ce sont au contraire des bonnes herbes ? (pissenlit, pâquer-
ette, ortie, véronique, trèfle, capselle bourse-à-pasteur, laiteron, vergerette, ché-
lidoine, cardamine, liseron, …)
Est-ce que ce sont aussi des plantes comestibles pour les humains ? Exemples.
Où poussent-elles ? (partout) Expliquer la notion de plante pionnière : résistante
aux mauvaises conditions d’humidité et de sol, résistante au piétinement et à la
tonte. Très grande production de graines.
Définition : la mauvaise herbe est une « plante indésirable » là où elle se trouve.
Elle s’est installée dans un lieu après la mise en place d’une activité humaine et
elle est devenue nuisible pour celle-ci de façon directe ou indirecte.
Les lichens et les mousses (15-20 min.)
1. présenter à un groupe de 10 personnes, sur un drap, plusieurs sortes de
mousses et de lichens (provenant des parcs ou d’ailleurs) qu’ils doivent séparer
en deux groupes.
ils ont pour mission d’aller retrouver dans un périmètre donné des endroits où
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Des plantes bien de chez
nous (plantes indigènes)
activité no 3 au Pavillon Plantamour

poussent ces organismes et une fois qu’ils en ont trouvé un, les observer à la
loupe ou avec le masque loupe.
2. même principe avec l’autre demi-groupe.
3. petit tour correctif (évt. avec gicleur pour arroser les mousses) puis
4. rassemblement général avec théorie sur les deux organismes (fiches anato-
miques) de quoi ont-ils besoin pour vivre, pollution, humidité, …
Les plantes grimpantes (5 min.)
Demander si les participants connaissent des plantes grimpantes.
Le meilleur exemple est le lierre, et la question est pourquoi grimpe-t-il sur des
arbres ou des murs ? Leur expliquer que si l’on met une graine de lierre au milieu
du gazon, il ne poussera pas en hauteur car il est incapable de monter sans un
support.
Mais alors, comment fait-il pour grimper ? Se rendre vers une plante vivante et
montrer les crampons qui lui permettent de s’accrocher aux troncs.
Le lierre tue-t-il les arbres sur lesquels il s’accroche ? Expliquer qu’il s’agit d’une
croyance populaire, le lierre n’est pas un parasite et ne tue pas du tout, il utilise
simplement le tronc pour monter, et ne rentre jamais en contact avec l’intérieur
de l’arbre, au contraire du gui, qui « pique » la sève brute de son hôte (suçoirs). Il
faut montrer les racines du lierre au pied d’un arbre ou d’un mur
Autres exemples de plantes grimpantes, la clématite (seule liane suisse) que l’on
nomme aussi « bois-fumant », la bryone dioïque, le liseron, le houblon et l’herbe
aux femmes battues.
La prairie
Activité 1 : (15 min.)
Planter deux piquets reliés par un fil à la limite de la prairie pour faire un barrière,
faire deux équipes, une équipe reçoit des schtroumpfs et doit les cacher dans
la prairie (interdiction de les lancer), mais il faut toucher de l’autre main le fil de
la barrière pour éviter de trop s’enfoncer ou de piétiner la prairie ; l’autre équipe
doit retrouver les schtroumpfs le plus vite possible ; ensuite on inverse les rôles
et c’est l’équipe la plus rapide qui a gagné.
Activité 2 : (10 min.)
Tout le monde s’aligne à la limite de la prairie, on plante des piquets à côté de
chaque plante différente dans le gazon ; on se retourne et on fait la même chose
pour la prairie.
Activité 3 : (15 min.)
Chacun se rend dans la prairie pieds nus en faisant bien attention de ne pas
marcher sur une abeille et s’isole assis ou couché pendant 10 minutes
Activité 4 : (5 min.)
Leur faire récolter des graines de plantes de la prairie dans des petits bouts de
papier plié en quatre et les inciter à les semer dans des pots ou autre de retour
chez eux.
Questions : Que se passe-t-il si on arrête de faucher ? (on passe au stade pré-
forestier puis au climax chênaie à charme ou forêt riveraine) Que se passe-t-il si
on arrête de semer un mélange, mais qu’on continue de faucher ? (ça reste une
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prairie, mais il y aura plus de plantes pionnières (Bouillon blanc, laiteron rude,
pissenlit) et de graminées (Arrenatherium) avant que la composition floristique se
stabilise avec les plantes herbacées les plus adaptées au sol et au climat.
Les plantes envahissantes (5 min.)
S’arrêter devant la Renouée du Japon, arracher un morceau et expliquer le prob-
lème, trouver une plante indigène qui pousse à proximité dans le même milieu
(ortie, épilobe)
Les arbres
Activité 1 : (20-30 min.)
Se rendre dans un périmètre qui comprend 4 ou 5 espèces d’arbres indigènes ;
faire autant d’équipes et leur distribuer une feuille de mission avec les feuilles de
ces arbres photocopiées ; une fois qu’ils ont trouvé tous les arbres en question,
ils en choisissent un qu’ils vont présenter aux autres en 5 minutes lorsqu’on fait
le tour tous ensemble ; ils auront au verso de la feuille de mission des questions
pour les aider à décrire l’arbre au autres : fruits ? fleurs ? texture de l’écorce ?
animaux ? mousse ? taille ?
Activité 2 : (20-30 min.)
1. faire le tour des arbres connus dans le groupe
2. trier ceux de chez nous
3. leur attribuer un des arbres indigènes qu’ils doivent retrouver (par groupe)
4. deux possibilités :
trouvé : observation de l’arbre (tronc, feuilles, fruits, …) et retour dès qu’ils esti-
ment l’avoir assez vu.
pas trouvé :on leur donne des indices (feuilles, fruits ou autre)
5. une fois trouvé et observé, retour de chaque groupe auquel on présente plu-
sieurs éléments de chaque arbre mélangés (morceau d’écorce, feuille, fruit,
silhouette générale de l’arbre, odeur ?) et chaque groupe doit retrouver les élé-
ments appartenant à son arbre.
• Dessin d’une plante (20 min.)
Sur le terrain, sans l’arracher ; intro en expliquant le respect des proportions en
faisant des petites marques pour délimiter les futures dimensions de la plante
dessinée.
Dans le pavillon avec éventuellement une vue en coupe si on sectionne les fleurs
ou les fruits en deux.
• Jeu du puzzle de plantes (20 min.)
2 équipes, on leur montre 2 sets de 3 plantes différentes entières puis on sec-
tionne les tiges, les feuilles, les feuilles et les racines, on mélange tout et chaque
équipe doit reconstituer les 3 plantes le plus vite possible ; on finit en faisant une
grande plante imaginaire ensemble.
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Matériel
crayons et porte-documents
feuilles de mission arbres
gicleur,
fiches plantes,
2 draps blancs
20 piquets numérotés
cordelette de 30 mètres
20 schtroumpfs
masques/loupes
kits arbres indigènes (écorce, feuilles, fruits, odeur, silhouette, nom français)
Fiches terrain :
lichen
mousse
champignon
plante grimpante
algue
Anatomie plante