Transport et distribution d'énergie électrique
i
systèmecentra ! interfacehomme-machhe
réseau de poste
n--
cellule cellule cellule
réseau de cellule
équipement primaire I
4. Architectiii-e (les iioeticls de disti-ibi (tioii.
La topologie de ces réseaux et leurs conditions d'exploi-
tation sont beaucoup plus diversifiées que celles du trans-
port, ce qui accroît la complexité des communications. En
revanche, les zones couvertes sont plus restreintes et les
niveaux d'interconnexion moins contraignants.
A l'intérieur des noeuds primaires (postes sources), on
trouve les mêmes besoins de communication que pour le
transport. Le cas des noeuds secondaires ou terminaux est en
général différent en raison de la simplicité de leur structure.
Comme pour Je transport, mais avec des choix technolo-
giques encore plus diversifiés, le qualificatif de réseau de
communication recouvre des mises en oeuvre très diverses,
voire hétéroclites.
Noeuds primaires du réseau de distribution
Les postes sources ou les postes de distribution intermé-
diaires importants sont constitués de la même manière
(figure 4) que les postes de transport mais avec une notion
particulière de baie (cellule) beaucoup plus intégrée. De ce
fait, le besoin essentiel de communication se situe entre les
cellules et le système central. Les communications internes
à la cellule sont assimilables à des liaisons internes à un
équipement, ce qui ne supprime pas complètement le pro-
blème mais en change la nature.
Expression des besoins de communication
On peut résumer l'exposé des besoins de communica-
tions dans les réseaux d'énergie par le tableau de la figu-
re 5 qui par un bref rappel des caractéristiques élémentaires
des réseaux d'énergie électrique illustre clairement la
nécessité de disposer, à tous les niveaux, de moyens de
communication adaptés à des contraintes qui peuvent
prendre des formes diverses et posent souvent des pro-
blèmes délicats à résoudre en termes de capacité de trans-
fert et de vitesse de transmission sans oublier les exigences
de sûreté très fortes à tous les niveaux.
Couvert dans le passé et aujourd'hui encore par l'utilisa-
tion de techniques très diverses allant de la liaison élec-
trique analogique au grand réseau informatique en passant
par le Minitel et les transmissions hertziennes, ce besoin de
communication évolue, tant du fait du progrès des tech-
niques que par les modifications majeures observées dans
l'exploitation et la gestion économique des réseaux d'éner-c
gie. C'est cette évolution que nous nous attacherons à
décrire maintenant.
ÉVOLUTION DES TECHNIQUES
Évolution de l'appareillage primaire
L'appareillage dit " primaire " assurant le transfert de
l'énergie, la coupure et les adaptations de tension, s'il a
considérablement progressé dans un passé récent et s'il
continue à évoluer, ne subit pas, sauf cas particuliers, de
transformations radicales : les principes de fonctionnement
restent globalement les mêmes et les progrès actuels ou
prévisibles à moyen terme concernent davantage l'amélio-
ration des performances (réduction de volume, améliora-
tion du comportement mécanique, augmentation des
vitesses d'exécution, progrès dans l'isolement etc.). D'une
manière générale, le progrès vise à réduire de plus en plus
la marge existant entre la capacité intrinsèque de l'appa-
reillage et celle utilisée réellement dans le respect des exi-
gences de sûreté.
Le véritable changement au niveau de l'appareillage
concerne en fait la commande et la surveillance des
organes de puissance où l'introduction de l'électronique et
de la micro-informatique laisse apparaître des perspectives
d'évolution très importantes mais aussi des exigences nou-
velles et des problèmes inconnus auparavant.
Il est clair, par exemple, que l'introduction de compo-
sants électroniques dans un ensemble essentiellement élec-
tro-mécanique ou électromagnétique, amène :
- de l'intelligence, donc une capacité de traitement de
l'information ;
- une souplesse plus grande dans la mise en oeuvre ;
- des problèmes de réglage et de paramétrage ;
- des problèmes de maintenance (l'électronique exige un
entretien plus contraignant que des composants magné-
tiques passifs).
Ces changements exigent une approche différente au
plan de l'architecture des équipements, de la sûreté de
fonctionnement et de la maintenance. L'émergence des
IED (Intelligent Electronic Devices) liée à une plus grande
répartition de l'intelligence, augmente le volume d'infor-
mation disponible aux différents niveaux et accroît le
besoin de communication.
Un facteur important d'évolution est constitué également
par l'apparition et l'émergence de capteurs non conven-
tionnels, parfois dotés d'une certaine intelligence et d'une
capacité de mémorisation de l'information. A terme, ces
capteurs nouveaux peuvent modifier singulièrement les
concepts d'architecture en faisant " glisser " vers le bas les
traitements d'information et en accentuant le caractère
réparti des systèmes de commande et de supervision.