Introduction
① La voie radiale est en constante augmentation depuis de nombreuses années en raison des
modifications des pratiques en cardiologie pour la réalisation des coronarographies. Cependant, malgré
cette croissance constante, elle ne représente encore que 10 % des procédures (coronarographies) dans
le monde.
②L’utilisation de la voie radiale est largement absente des communautés de radiologie interventionnelle et
chirurgie vasculaire.
③L’artère brachiale (humérale) continue d’être l’artère du membre supérieure la plus utilisée pour les
procédures de radiologie interventionnelle non coronarienne.
④Les raisons de cette sous utilisation de cette voie d’abord sont le plus souvent un manque de formation,
une inadéquation de longueur de cathéter ou un manque de forme appropriée des matériaux utilisés.
⑤Il y a plusieurs avantages évident de la voie radiale à la voie fémorale. L’artère radiale est plus
superficielle que la fémorale et il n’y a pas les structures environnantes qui sont vulnérables aux
blessures. L’artère est facilement compressible et les patients préfèrent souvent cette voie d’abord.
⑥La chimio-embolisation hépatique pour le traitement des CHC est une procédure courante en radiologie
interventionnelle. Il s’agit de l’un des gestes les plus réalisés en dehors des drainages.
⑦La population traitée présente le plus souvent des troubles de la crase du fait de l’atteinte hépatique ce
qui accroit le risque de complications vasculaires de la voie d’abord. Ce sont tous ces facteurs qui nous
ont inciter à tester la voie radiale.