et au sous-
groupe des Homoptères, tout comme les pucerons et les cochenilles. Leur métamorphose
est incomplète (insectes hémimétaboles). Après l’éclosion des œufs, les larves passent par quatre
stades avant de devenir adultes. La fin du quatrième stade larvaire correspond à la formation d’une
fausse pupe.
Œufs: Les œufs minuscules (environ 0,25 mm de long) sont de forme ovale ou conique. Ils sont de
couleur claire au moment de la ponte, mais deviennent généralement foncés avant l’éclosion.
Larves : Les larves ovales et aplaties ressemblent à des cochenilles. Elles sont habituellement
jaunâtres ou verdâtres et presque transparentes. Chez l’aleurode des serres, la fausse pupe est
ornée d’excroissance cireuse. Cette caractéristique est utilisée pour différencier les espèces.
Adultes : Ces petits insectes (environ 1 mm de longueur) au corps jaunâtre possèdent deux paires
d’ailes membraneuses recouvertes d’une cire poudreuse blanchâtre. Les pièces buccales des
aleurodes sont de type piqueur-suceur.
Les aleurodes se reproduisent par voie sexuée et par parthénogenèse (sans fécondation par le
mâle). Au cours de sa vie (1 à 2 mois environ), une femelle peut pondre jusqu’à 400 œufs qu’elle
fixe sur la face inférieure des feuilles. L’aleurode des serres dépose souvent ses œufs en demi-
cercles ou en cercles bien définis. L’incubation dure entre 5 et 10 jours, selon les espèces. La larve
de 1er stade est rampante. Elle se déplace pendant une courte période avant de s’immobiliser pour
se nourrir. Les stades larvaires suivants sont immobiles. À la fin du 4ième stade, la larve cesse de
s’alimenter et forme une fausse pupe. L’adulte en émerge environ 1 semaine plus tard, en
pratiquant une ouverture en forme de T.
La durée du cycle biologique des aleurodes est influencée par la température. Plus le climat est
chaud, plus le cycle est court. En conditions normales, l’insecte complète son cycle en
approximativement 1 mois. Il y a plusieurs générations par années.
Conditions favorables :
Les aleurodes se multiplient plus rapidement et sont plus actifs lorsque les températures sont
chaudes.
Dépistage :
Inspecter régulièrement le feuillage des végétaux, particulièrement le dessous des feuilles.
Utiliser une loupe pour détecter les masses d’œufs et les larves.
Installer des pièges collants jaunes à proximité des plantes sensibles afin d’attirer les adultes.
Ces pièges sont disponibles dans les jardineries, mais il est possible d’en fabriquer en
badigeonnant une substance collante (ex : gelée de pétrole) sur des bandes de carton jaune.
Il faut songer à nettoyer ou à remplacer les pièges périodiquement.
Le miellat et la fumagine peuvent également être des indicateurs de la présence d’aleurodes.
Mesures préventives :
La principale source d’infestation provient des plantes qui sont introduites dans la maison, d’où
l’importance d’inspecter chaque nouvelle acquisition et d’isoler les sujets infestés.
Désinfecter régulièrement les outils de coupe avec de l’alcool isopropylique à 70% (alcool à friction).
Poursuivre le dépistage afin de pouvoir intervenir rapidement.
Méthodes d'intervention :
Contrôle physique :
Tailler et jeter les parties les plus atteintes.
Utiliser des pièges collants jaunes pour capturer un grand nombre d’adultes.
Capturer les adultes volants à l’aide d’un aspirateur manuel. Effectuer cette opération tôt le
matin, lorsque les températures sont plus fraîches et les insectes moins actifs. Pour tuer les
aleurodes qui ont été aspirés, placer le sac de l’aspirateur dans un sac de plastique et mettre
le tout au congélateur pendant 24 heures.
Contrôle biologique :
Dans les serres, l’introduction de prédateurs et de parasites naturels (Encarsia formosa,
Eretmocerus eremicus, Delphastus pusillus, Dicyphus hesperus) donne de bons résultats. Cette