Voir la présentation

publicité
Accidents vasculaires cérébraux :
Les grandes orientations en
recherche fondamentale
QU’EST-CE QU’UN AVC ?
Déficit neurologique soudain
conséquence de l’occlusion ou de la rupture d’un
vaisseau irriguant le cerveau
QUI RISQUE UN AVC ?
AVC
90% des AVC !  PREVENTION Iaire et IIaire
Le Temps : un facteur déterminant dans la
prise en charge des AVC.
L’occlusion d’une artère cérébrale entraîne l’arrêt
du fonctionnement d’une région cérébrale. Mais
cette région peut résister quelques minutes,
voire quelques heures à l’ischémie.
Occlusion
artérielle
Début des symptômes
(réversible)
Quelques instants
Mort tissulaire
(irréversible)
Quelques minutes
2.106 neurones /min
AVC = Agir Vite pour le Cerveau
Les trois principaux axes de recherche
thérapeutique
2.Empêcher la mort
des cellules cérébrales
3. Stimuler la
plasticité
cérébrale
1. Reperfuser
l’artère cérébrale
1. Favoriser la reperfusion artérielle : la
thrombolyse.
 La thrombolyse intraveineuse par
injection de rtPA (actilyse®)
Avant
Après
tPA
Actilyse®
Limite : agir en 4,5h !
Améliorer le principe actif du médicament
thrombolytique.
Le Desmotéplase : un médicament
thrombolytique issu de la chauve
souris vampire.
1ers essais cliniques :
- Efficace jusqu’à 9h après le début des
symptômes (contre 4h30 pour le tPA).
- Meilleur taux de reperfusion.
Malheureusement le dernier essai clinique de grande ampleur ne
montre pas de bénéfice du traitement  nouvelles études en cours.
Accélérer la reperfusion : les ultrasons.
L’artère bouchée est soumise à des ultrasons émis par une
sonde posée sur la tempe du patient. Les ultrasons vont
fragmenter le caillot sanguin et accélérer la reperfusion.
Alexandrov et al. 2004 NEJM
La thrombolyse intra-artérielle.
2. Empêcher la mort des cellules cérébrales.
• Plus de 1000 molécules « neuroprotectrices » dans les
modèles expérimentaux, mais aucune n’a montré
d’efficacité clinique.
• Une explication : les chercheurs se sont focalisés sur
les neurones, qui ne représentent qu’une toute petite
partie des cellules cérébrales.
« Neuroprotection »
« Cérébroprotection »
Médicaments protecteurs.
 Deux exemples marquants :
• Le NXY-059 : un antioxydant dont le
développement a scrupuleusement suivi les
recommandations internationales.
 Résultats mitigés
• L’EPO : médicament « neuroprotecteur » dans
les études expérimentales, très bien toléré depuis
de nombreuses années chez l’homme.
 Résultats négatifs
L’Hypothermie
• Refroidir le cerveau pour le
protéger.
• Température cible de 32-34°C.
• Plusieurs techniques possibles :
poches de glace sur la peau,
perfusion glacée,
approches
endovasculaires, ...
3. Stimuler la plasticité cérébrale.
• Le cerveau est par exemple capable de
« reprogrammer » certaines régions pour prendre
en charge une nouvelle fonction.
Stratégies neurorégénératives.
 Stimuler la « régénération » spontanée du cerveau.
 Favoriser la « repousse » des connections neuronales.
 Utiliser des greffes de neurones ou de cellules souches.
Greffe de neurones : une étude réalisée
chez 18 patients montre que cette
technique est faisable et sûre, mais n’a pas
montré de bénéfice sur la fonction motrice
des patients.
Cellules souches dérivées de la moelle
osseuse : une étude réalisée chez 30
patients montre l’absence d’effets
secondaires majeurs et une légère
amélioration fonctionnelle 1 an après
l’injection IV de cellules souches.
La stimulation cérébrale.
• Stimulation électrique : l’implantation d’une électrode sur le
cerveau va le stimuler en continu et favoriser la récupération
fonctionnelle.
• Stimulation
magnétique
transcranienne : une bobine
appliquée sur le côté du crane
va permettre de stimuler la
région cérébrale lésée de
manière non invasive.
Les nouvelles technologies.
Conclusion
• Depuis l’utilisation de la thrombolyse, les AVC ischémiques
sont devenus des pathologies traitables si elles sont prises
en charge suffisamment rapidement.
• Les stratégies combinées (reperfusion et neuroprotection)
devraient permettre de traiter plus de patients et
d’améliorer sensiblement le pronostic de cette maladie 
exemple des travaux de l’unité INSERM U919
Le cerveau est protégé par une
barrière…
Mais celle-ci empêche les médicaments
d’accéder au cerveau!
Nous avons identifié une
molécule qui aggrave les lésions
cérébrales ischémiques et rend le
cerveau vulnérable en détruisant
la barrière
Nous avons donc fabriqué un
« vaccin » contre cette molécule
2 ischémie
1
+ Vaccin
fluorescent
c
Le vaccin peut accéder au
cerveau… et le protéger lors
d’un AVC!
i
3
c
i
c
i
c
i
Vaccin fluorescent
Il améliore le bénéfice de la
thrombolyse en augmentant sa
fenêtre thérapeutique
Ischémie
+ thrombolyse tardive
+ vaccin
Le vaccin protège aussi la barrière
71 % Récupération
74 % Récupération
78 % Récupération
Déficit neurologique
post-ischémique (%)
20
15
10
*
5
0
Ischémie
vaccin
+ 24 heures
-
+
*
*
+ 30 jours
+ 3 mois
-
+
Et permet une récupération fonctionnelle durable
-
+
Téléchargement