
 
Coopérative de solidarité Cultur’Innov, 162-A, Miquelon, St-Camille (Québec) J0A 1G0 
Tél. : 819-340-1836; Fax : 819-828-0157; info@culturinnov.qc.ca; www.culturinnov.qc.ca 
Récolte 
Quand? 
Puisque  l’asaret  du  Canada  en  milieu  naturel  possède  une  croissance  très  lente,  il  faudrait  idéalement  attendre 
quelques années avant de pouvoir récolter les parties intéressantes de la plante. Toutefois, cette espèce possède le 
statut de vulnérable pour la cueillette commerciale et le nombre de plants maximums pouvant être récoltés est de 
cinq en milieu naturel. De plus, la vente est interdite. Néanmoins, il est possible de faire de la plantation pour cette 
espèce. Lorsque l’asaret est cultivé par plantation, il faut attendre à la quatrième année avant le début de la récolte. La 
meilleure période pour la récolte de cette plante médicinale est au printemps ou bien à l’automne, avant les premières 
gelées. 
 
Comment?  
La partie la plus récoltée de l’asaret est son rhizome. Par contre, pour obtenir le rhizome, il faut prélever en entier le 
plant de l’asaret. Pour le récolter, il s’agit simplement de creuser autour du plant tout en faisant bien attention de ne 
pas endommager les racines. Souvent les racines seront superficielles, donc plus faciles à récolter, dépendamment du 
type de sol bien sûr. Une fois que le plant est déterré, le rhizome doit être lavé, coupé en morceaux  et séché.  
Transformation 
Après avoir bien nettoyé les racines de l’asaret du Canada, elles peuvent être coupées puis séchées à des températures 
entre 35 et 45 °C. Toutefois, il faut savoir que les racines qui sont séchées sont beaucoup moins efficaces que celles 
qui sont fraiches et, après une période de six mois, elles deviennent inactives. Au moment de la période du lavage des 
racines, celles-ci peuvent être conservées dans l’eau jusqu’à quatre jours avant d’être égouttées puis livrées. Sans cette 
précaution, la racine va se déshydrater très rapidement.  
L’asaret peut se transformer en huile analgésique, en poudre, en teinture ou en huiles essentielles. Dépendamment du 
produit, les coûts de transformation et les infrastructures nécessaires seront très variables. Pour des coûts moindres, 
la  macération  serait  un  choix  intéressant.  Pour  la  fabrication  des  huiles  essentielles,  la  distillation  est  nécessaire. 
Toutefois, celle-ci implique d’avoir des infrastructures plus complexes et coûteuses. 
Entreposage 
 
Une fois les racines bien séchées, il suffit de les ensacher, pour ensuite les stocker dans des barils ou des boites, à 
l’intérieur d’une pièce froide, noire et sèche. Dans de tels conditions, les racines peuvent se conserver jusqu’à une 
période de deux ans.  
 
Mise en marché 
Réglementation
 (Voir section III, Réglementation : Produits de santé naturels)
 
La récolte de l’asaret du Canada à l’état sauvage est limitée à cinq spécimens entiers ou à cinq parties souterraines, car 
il est classé comme vulnérable en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec. La vente est limitée à un 
seul plant. L’asaret fait partie des espèces jugées inacceptables comme ingrédients pour des médicaments en vente 
libre pour l’usage humain.  
L’asaret est une plante menacée dans son habitat naturel. Seules les racines et les rhizomes provenant de la plante 
cultivée  peuvent  servir  comme  matière  d'origine.  Il  est  donc  important  pour  le  producteur  de  garder  la  preuve 
d’achat des rhizomes et de tenir un cahier de charge lors de la culture. 
Facteurs importants pour la mise en marché du produit 
L’asaret est de plus en plus en demande au Québec. Toutefois, on en trouve encore trop peu au Québec. Cependant, 
il  y  a  tout  de  même  quelques  pépinières  au  Québec  qui  commencent  à  en  avoir  et  celles-ci  les  vendent  aux 
cultivateurs intéressés par la culture de cette plante médicinale. Par contre, la demande est trop élevée et les volumes 
de plantes médicinales sont insuffisants, alors pour combler la demande, il faut donc procéder à l’importation.