Les
mots
de
l'entomologie
glossaire
progressif
par
Jacques d'Aguilar et Alain Fraval
Régulièrement
dans
les
pages
d'''Insectes''
seront
publiés
deux
brefs
articles à
l'usage
des
curieux,
spécialistes
ou
non,
de
ce
vaste
domaine
qu'est
l'entomologie.
L'
un
traitera
d'un
genre
d'insecte
et
de
ses
représentants
les
plus
connus;
l'autre,
d'un
terme
du
vocabulaire
de
cette
science.
Le
langage
entomologique,
tant
en
ce
qui
concerne
la
faune
ou
la
terminologie,
est
riche
et
complexe.
Ce
glossaire
se
fera
pro-
gressivement,
apportant
selon
les
cas,
de
s
découvertes,
des
révisions,
des
précisions.
Au
bout
du
compte,
les
articles
pourront
être
réunis
en
une
encyclopédie.
"Au
bout
du
compte
" :
cela
fera t-il
des
siècles?
Que
l'
on
se
rassure
,
le
travail
sera
livré
plus
v
ite
sur
le
s
pages-écran
de
l'infoser-
vice
"
www.inra.fr
/
OPIE-Insectes
/
gloprog.htm".
Signalons
qu
côté
de
ces
pages,
il
existe
déjà
un
gisement
de
déîmitions
-caté-
gories
taxinomiques
et
nomenclature
de
zoologie
agricole
- à
parcourir
(www.inrafr/HYPPZ
/
glossair.htm)
Abdomen
(d
u lat.
abdom
en;
é
quiv
alent gr
ec
gas
té)
C'est
la
trois
me
partie
du
corp
s
de
l
'i
ns
ecte
a
pr
ès la tête
et
le thorax.
Il
est
formé
de
seg
ments
ou
somites
dont
le
nombre
initi
al
serait de
onze. On
reconna
ît
couramment
ne
uf
à dix
seg
ments
apparents
mais
ce
n
omb
re
est
dif
féren
t
su
i
va
nt
les
groupes
(o
nz
e c
hez
les
Protoures
,
six
chez
l
es
Co
ll
e
mbole
s). L
es
segmen
ts primiti
fs
terminaux
sont
so
u-
ve
nt invagin
és
et
so
nt plus
ou
mo
ins associés aux
pièce
s
gén
itales.
L'
ext
mité
po
srieure
por
te
parf
ois
des
append
i
ces
cerques,
uro-
gompbes
,
corn
icules.. Certain
es
lar
ves
aquatiques
so
nt
pourvues
de
branc
hies s
ur
les côtés
de
s
segments
(Méga
loptères
,
Éphém
éro
-
ptères
... ).
L'
abdome
n pe
ut
affecter
des
formes va
ri
ées
comme
un
allongement
ex
trême (ch
ez
l'O
donate
Mecistogaster
marchali)
ou
une
réduc
ti
on
excep
ti
onne
ll
e
(te
l le Diablotin, je
un
e
d'Empusa
pennata)
ou
encor
e
un
élargisse
men
t
démesuré.
À cette
dernière
catégo
rie,
on
peut
ratta-
cher les fourmis à miel
américain
es (iVlyrmecocystus)
dont
les
ouvr
i
ères
bo
nb
on
nes
,
au
jabot
go
rg
é de nourriture liquide,
son
t
sus
-
p
en
du
es
au plafo
nd
d
es
l
oges
,
montr
ant
un
a
bd
omen
dont l
es
seg
-
ments
so
nt i
solés
pa
r les me
mbran
es
inter
segmentai
r
es
di
stendues
.
On
retrouve
ce
caract
ère
ch
ez
l
es
rein
es
de
termites
af
ricains
(Be!Ncosite
nnes
)
don
t l
'a
bdomen
gon
fl
é
est
occ
upé
par
des
milliers
d'ovariol
es
(proba
blement
plus de 10 000).
On
peut
ra
pp
rocher
de
ce
phénomè
ne le cas
de
certains
in
sec
t
es
te
rmitophi
l
es
, myr
mécophiles
ou
cavernicoles à l'
abdomen
h
ypertroph
et
parfo
is
recourbé
vers
l'avant, déno
mmés
physogastres.
Calosoma sycophanra
Insecte adulte
grossi,
dont
les
principal
es
parties du
CO
I
PS
ont été séparé
es.
a,
la
têt
e;
-
h,
le
prothorax; -c, le mésothorax; -
d,
le métathorax; -
e,
l'abdomen
Em.ile
Blanchard -Métam01phoses, m
eurS
et
instincts
des
Insectes -Paris 1868
Bellicositerm
es
be
llicosLls
In Guido Grandi -Introduzione
alla
studio della entomo
logia
-Balogna -1951
1 N 5 E
eTE
S
23
Ache
ta
clom
es
ti
ca
(Cliché G.
Bouloux
-OPIE)
Acheta
Orthoptera, Ensifera,
Glyllida
e,
Glyllinae. Le r
eprése
ntant
le plus
co
nnu
de
ce
genre
est
Acheta
d
omestica
L.
, le
Gr
illon
domestiqu
e. Ne
dépassa
nt
pas
20 mm,
il
est
plus
petit
qu
e le Grillon
champ
être,
Gryll
us
campestris.
Sa
teinte
gén
érale
est
jaune
paille varié
de
taches
et
de
dess
ins bruns.
Les
ailes,
bien
d
éve
l
oppées,
dé
passent
l'extrémité
de
l'a
bdomen
qui,
chez
la
femelle,
pott
e
un
ov
iscapte rectiligne d'en-
vir
on
15 mm.
Le
s pattes
pos
ri
eures, à grosses cuisses,
sont
adapt
ées
au saut.
Vra
i
se
mb
lablement
or
iginaire
de
s d
éser
ts de l'Asie
du
Sud
-Ou
est
, cette
es
p
èce
se
mainti
ent
sous
n
os
climats, à l'intérie
ur
des
bâtiments. Son
r
ef
ug
e
de
pré
dilection était autr
efo
is les fournils
de
s
bou
la
ng
e
ri
es
.
Aujourd'
hui
,
on
le rencontre
mêm
e à Paris,
dans
les tunnels
et
les sta-
tions
cie
métro.
Le
grillon
dom
estique est o
mnivore
:
il
se nourrit
de
to
ut
es sortes
de
matières
et
d
étr
itus
organ
iqu
es
. Cet insecte était jadis
cons
idé
co
mme
un
familier et le "g
rill
on
clu
foyer" a inspiré de n
om-
breux
contes
et réci
ts
(Charles Di
cke
ns,
ent
re autres, narra ses "gré-
si
ll
ements").
Le
chant
du
mâle,
so
nore
et
harm
o
ni
eux,
est
clestiné
selon
son
rythme,
so
n intensité
et
sa mélodie, à séduire
un
e femelle, à délimiter
so
n ter-
r
it
oire
ou
en
core
à ref
ou
l
er
d'autres mâles. À la base d
es
deux
élytres,
l'appareil
stridul
atoire
co
mpr
end
un
e râpe,
un
miroù'
et
une
haJpe
qu
i
amp
li
fie le
son
. À la pér
iode
de
reproduc
ti
on,
un
mâle
peu
t c
ha
nter
pe
nd
ant
d
es
heure
s.
Ce
chant
était très a
ppr
éc
d
es
Chinois
qui
les
élevai
ent
dans
des
petites cages.
On
a
rappo
rté
que
les
dame
s
de
la
co
ur
imp
ériale enfermaient
des
gri
ll
ons
dans
des
cages
dor
ées
dispo-
sées
près
de l
eur
lit
pour
favoriser le
ur
so
mm
e
il.
Note de la
daction:
À la lettre A
du
glossaire progressif
sur
Int
ernet,
on
lira no
tamment:
Aile, An
ten
ne, Apre, Al1hropode, Article,
Aglai
s,
Anax
,
Andrena,
Aromià
,
Asilu
s.
Ce n'est
que
le
tout
début
!
N °
IOS
-
1998
(1)
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