Les structures nerveuses impliquées dans la transmission de la douleur.
Objectif : On cherche à déterminer quelles sont les structures nerveuses permettant la transmission de la
sensation douloureuse.
Activité 1 : Organisation de la moelle épinière.
A la suite d’un accident provoquant une compression, voire une section de la moelle épinière, la partie du
corps située sous cette lésion devient insensible à la douleur. La moelle épinière est donc un centre nerveux
indispensable à la transmission d’une sensation douloureuse.
1°). Observez une coupe transversale de moelle épinière au microscope et repérez les différentes
zones en vous aidant du document 1.
Document 1 : Observation au microscope optique d’une coupe transversale de moelle épinière et schéma
d’interprétation.
2°). A l’aide du document 2, recherchez en observant la lame au plus fort grossissement, dans
quelle(s) région(s) de la coupe de moelle épinière, on peut trouver :
- des corps cellulaires de neurones ;
- des fibres nerveuses.
Cliché A Cliché B Cliché C
Document 2 : Aspect de différentes structures observées au microscope optique (x200) :
Cliché A : Corps cellulaires étoilés de neurones ;
Cliché B : Corps cellulaires arrondis de neurones ;
Cliché C : Fibres nerveuses en coupe transversale.
Activité 2 : Mise en évidence des voies nerveuses de la douleur.
Document 3 : Péridurale et analgésie.
Lors de certaines opérations de l’abdomen et pour les accouchements, les médecins ont recours de plus en plus
fréquemment à une injection péridurale : un liquide anesthésiant est injecté dans l’espace péridural, qui
entoure la moelle épinière, et agit temporairement sur les racines des nerfs rachidiens, entraînant l’analgésie de
la portion innervée. La quantité d’anesthésiant est modulable, ce qui permet de supprimer la sensibilité, par
des doses faibles, ou de bloquer la motricité, par des concentrations plus importantes. Parmi les avantages, il
n’y a pas de perte de connaissance ou de paralysie des voies respiratoires, et, selon la nature du produit injecté,
la récupération est rapide.
1°). Relevez dans le texte quelles sont les structures nerveuses impliquées dans la sensibilité.
Document 4 : L’expérience historique de Magendie.
« Depuis longtemps, je désirais faire une expérience dans laquelle je couperais sur un animal les racines
postérieures des nerfs qui naissent de la moelle épinière. (…) je crus d’abord le membre correspondant aux
nerfs coupés entièrement paralysé ; il était insensible aux piqûres et aux pressions les plus fortes ; il me
paraissait immobile, mais (…) à ma grande surprise, je le vis se mouvoir d’une manière très apparente, bien
que la sensibilité y fût toujours tout à fait éteinte. (…) Il se présentait naturellement à l’esprit de couper les
racines antérieures en laissant intactes les postérieures. (…) Comme dans les expériences précédentes, je ne fis
la section que d’un seul côté, afin d’avoir un terme de comparaison. (…) le membre était complètement
immobile et flasque tandis qu’il conservait une sensibilité non équivoque. »
(Journal de physiologie expérimentale et de pathologie, F.Magendie, 1822, vol.2.)
Expériences/localisation des sections
Observations
Conclusions
Document 5 : Interprétation des expériences de Magendie.
2°). A partir des informations fournies par le texte du document 4, localisez sur les schémas présents
dans le tableau les sections réalisées par Magendie puis complétez le tableau du document 5
.
Activité 3 : Etude du rôle du cortex dans la sensation douloureuse.
Le cortex cérébral correspond à la partie superficielle de l’encéphale. Cette zone de quelques millimètres
d’épaisseur est constituée de plusieurs couches de corps cellulaires de neurones.
Document 6 :
Image du cerveau humain en réponse à une forte
pression de la surface de la main.
Les techniques d’imagerie cérébrale les plus riches d’informations reposent aujourd’hui sur la détection de
légères différences de flux sanguin liées aux exigences métaboliques variables des neurones. L’une de ces
techniques est la tomographie par émission de positons (TEP). Elle permet de mettre en évidence différents
secteurs du cortex cérébral dans lesquelles les neurones sont activés pendant une tâche précise. On obtient
ainsi une carte d’activation du cortex cérébral (zone colorée sur le document 6).
Indiquez quelles sont les conséquences au niveau du cortex, d’une forte pression sur la main. Concluez.
Activité 4 : Etude de l’organisation d’un nerf.
A partir de l’observation
microscopique d’un nerf
dilacéré et du document 7,
légendez le schéma de
coupe transversale de nerf
(document 8).
Document 8
Bilan : Présentez précisément le trajet suivi par un message nerveux déclenché par une pression
importante de la main.
Document 7 : Clichés de fibres nerveuses observées
au microscope optique après dilacération d’un nerf et
schéma d’interprétation.
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