UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
ÉCOLE DOCTORALE VII
Laboratoire : Espaces, Nature et Culture
T H È S E
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
Discipline : Aménagemen, Urbanisme, Dynamique des Espaces
Présentée et soutenue par :
Yaochi ZHANG
le 19 octobre 2016
Réflexions sur l’évolution des villes industrielles
du Nord-Est de la Chine
Sous la direction de :
M. Jean GIRARDON – Professeur émérite, Université Paris IV
Membres du jury :
M. Olivier SEVIN – Professeur, Université Paris IV
M. Jean-Pierre FREY – Professeur, Université Paris-Est Créteil
M. Ahmed MEBARKI – Professeur, Université Paris-Est Marne-la-Vallée
MME Jocelyne DUBOIS-MAURY – Professeure, Université Paris-Est Créteil
MME Martine BOUCHIER – Professeure, ENSA de Paris Val-de-Seine
M. Gérard-François DUMONT – Professeur, Université Paris IV
M. Jean GIRARDON – Professeur émérite, Université Paris IV
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POSITION DE THESE
Le développement économique accélère l’urbanisation en Chine. Avec une série de
réformes économiques, on établit les programmes du développement urbain avec plus de
liberté et plus de possibilité d’obtenir une croissance rapide et effective. Cependant, avec
l’urbanisation aveugle et la copie du modèle de l’aménagement des pays développés
occidentaux, les villes chinoises sont au point de perdre leur propre identité. Le
gouvernement chinois accorde trop d’attention au développement économique en oubliant
le développement durable.
De 2003 en 2013, le taux d’urbanisation chinoise augmente de 1.32 point de pourcentage
chaque année. Celui de 2010-2011 atteint et dépasse 50.0%. Globalement, la Chine est
entrée dans une société urbanisée; celui de 2012 dépasse 52.6%, supérieur au niveau
moyen du Monde de 52.5%. En plus, celui enregistre une vitesse annuelle de 0.5%,
supérieur à la vitesse moyenne d’urbanisation mondiale. Jusqu’en 2014, le taux
d’urbanisation chinoise atteint 54.8%. Il est prévu que celui de 2020 atteindra 60%.
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En développant rapidement les villes du sud-est de la Chine, on oublie une réhabilitation
systématique des vieilles villes industrielles du Nord-Est de la Chine, et ce déséquilibre de
développement de l’urbanisation entre les diverses régions est devenu un obstacle pour
l’harmonie sociale chinoise.
La grande région du Nord-Est de la Chine, qui comprend trois provinces du Liaoning (150
000 km
2
), du Heilongjiang (460 000 km
2
), du Jilin (180 000 km
2
) et cinq villes à l’est de la
Mongolie-Intérieure (Hulunbuir, Xinganmeng, Tongliao, Chifeng, Xilinguolemeng). Avec
une superficie de 1 243 000 km
2
et une population de 121 millions (en 2000), sa zone
géographique et sa taille de la population atteignent le niveau de pays de taille moyenne
dans le monde. Le Dongbei
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(en mandarin « Dongbei ») est une appellation géographique
pour cette région.
La région du Dongbei est connue pour la fertilité de terre, la richesse des ressources
naturelles et un haut taux de couverture forestière. Elle était ainsi l’une des premières
régions chinoises à se moderniser. Après la fondation de la nouvelle Chine (1949), surtout
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Jiahua PAN, Houkai WEI, Le Livre bleu des villes : le rapport sur le développement des villes chinoises
No.8, Maison d’édition des sciences sociales, le 28 septembre 2015.
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Dongbei est un titre spécial en caracteres alphabet phonétique chinois pour rempalcer “la region du Nord-Est
de la Chine”.
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la construction d’envergure du premier plan quinquennal (1953-1957) et du deuxième plan
quinquennal (1958-1962), Dongbei est devenue ainsi la base industrielle qui a pris
l’industrie lourde (acier, machine, pétrole, industrie chimique, charbon et matériaux de
construction) comme les industries pilote et qui se dote d’une infrastructure de qualité. Les
bases industrielles du Dongbei dont Shenyang, Dalian, Changchun, Harbin, Jilin et
Qiqihaer sont exemples jouaient un rôle très important dans toute la Chine. Au début de
l’industrialisation de la nouvelle Chine, en profitant de cette base puissante, Dongbei se
classait toujours parmi les premières en Chine dans le domaine du développement
économique. Elle contribuait considérablement à la reprise économique de la nouvelle
Chine et au développement dans les décennies à venir.
Actuellement, Dongbei dispose d’une structure industrielle lourde et chimique et des
facilités d’accompagnement. De plus, le transport y est très avancé. Le niveau de
l’éducation et la technologie est aussi plus élevé que celui de la moyenne nationale. En un
mot, Dongbei dispose d’une meilleure fondation que la plupart des régions chinoises.
Cependant, après la réforme et l’ouverture de l’économie chinoise (1978), l’est et le sud de
la Chine se développent très rapidement par des stratégies audacieuses. Par contre, les
villes du Dongbei avec leurs industries lourdes se déclinent.
Bien qu’il y ait quelques métropoles, la Chine est encore un pays en voie de
développement, parce que les villes populaires qui représentent le statu quo des pays sont
encore en développement. Donc, nous devons focaliser sur la popularité de ville, sur les
liens entre l’économie et le développement des villes, ainsi que sur les obstacles au cours
du développement afin de trouver l’universalité d’évolution de ville. Les études sur la
transformation de villes du Dongbei doivent nous servir d’exemple. Les problèmes tels que
la récession économique, le vieillissement, la simplicité des structures industrielles sont
présents tant dans les villes du Dongbei que dans d’autres villes chinoises. Il est probable
que ces problèmes deviennent plus évidents et que ces expériences puissent éviter le piège
du revenu intermédiaire (Middle income trap) décrit dans un livre japonais Les vingt ans
perdus
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. Si dans le futur la technologie sera définie par celui de Pékin et de Shenzhen et
que le niveau financier sera défini par celui de Shanghai, la transformation du Dongbei
sera un exemple.
L'objet de recherche est de trouver une serie de stratégies qui équilibre le développement
entre les anciennes et les nouvelles régions en conservant la culture et en promouvant le
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Depuis les années quatre-vingt-dix du XXème siècle, les banques ont subit un choc après l’éclatement de la
bulle immobilière. Le Japon a traversé une période de vingt ans consécutifs de stagnation économique, connu
sous le nom de « les vingt ans perdus ». L’œuvre de Ikeda Nobuo « les vingt ans perdus » en neuf chapitres
analyse la situation actuelle, l’histoire et l’économie du pays du Soleil-Levant. Ce livre bouleverse les pensées
traditionnelles du monde sur l’économie japonaise.
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développement économique et social.
L'objet de recherche est aussi d’établir un mode approprié et efficace de renaissance des
anciennes villes industrielles du Dongbei. À l’appui du capital et des technologies,
Dongbei peut se sortir des difficultés et reprendre le dynamisme à travers la reconstruction
structurelle. Concrètement, les nouveaux secteurs émergent ; les entreprises étatiques
réalisent la transformation ; les problèmes de l’épuisement des ressources et des industries
de substitution sont réglés. Cela se fait pour diversifier les secteurs et réaliser la
renaissance du Dongbei. La stratégie du renaissance des anciennes villes industrielles du
Dongbei est en étroit lien avec la croissance économique, la réforme structurelle, la
sécurité politique et la stabilité sociétale de tout le pays. Ses valeurs sont considérables en
termes d’économie et de politique.
La chute des villes industrielles du Dongbei est un obstacle pour le développement
harmonieux de la société chinoise. Par un résumé des raisons historiques de l’évolution des
villes industrielles chinoises, on souhaite faire une analyse systématique sur les éléments
clés de l’urbanisation des villes industrielles de la Chine. L’urbanisation du Dongbei était
la plus avancée en Chine avant le 1978. Cependant, sa vitesse de développement a été
influencée par les réformes sociales suivantes. Au cours de ces dernières années, le taux de
croissance de l’urbanisation des villes industrielles du Dongbei est seulement de 0.51%,
alors qu’il atteint au plan national 3.22% entre 1996 à 2003. Le développement régional du
Dongbei est évidement en retard, ce qui dénote dans les villes du Dongbei un manquement
d’interactivité entre l’urbanisation et l’industrialisation. Les problématiques du
développement ont été représentées par bien des phénomènes sociaux.
De 2003 à 2012, la croissance du PIB du Dongbei demeurait essentiellement identique à
celle du pays. Cependant, la vitesse de croissance du Dongbei était largement élevée.
Depuis dix ans, PIB du Dongbei a augmenté de plus de 10% par rapport à l’année passée.
En 2007, le taux de croissance PIB de Jilin est arrivé de 16,1%. en 2012, PIB total du
Dongbei était de 504 000 000 yuans et représentait 9,7% du PIB national. Le PIB par
habitant était de 45 930 yuans (7 307 USD) et a dépasseé le niveau moyen national.
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Depuis 2013, la tendance à la baisse de l’activité économique du Dongbei s’accentue. En
2014, la croissance économique des provinces Liaoning, Heilongjiang, Jilin est de 5,8%,
5,6%, 6,5% et occupent respectivement la troisième dernière, deuxième dernière,
cinquième dernière places. En 2015, leurs objectifs de la croissance économique sont de
6%, 6%, 6,5%. Ces objectifs sont les plus bas en Chine. Cependant, selon les données, il
est encore très difficile à réaliser. Les raisons principales sont comme ci-dessous. Il existe
4
Zhao Mingyue, Jia Xue, Plusieures lectures de cennie de la revitalisation du Dongbei, China Economic
Weekly, 2013/ 07/29, p 27.
4
un manque de motivation de développement industriel. Par exemple, le secteur du charbon
fait face à une surcapacité et à une faible compétitivité tandis que le gisement pétrolier
s’épuise, particulièrement en 2015. Par exemple, du Janvier en Février 2015, le taux de
croissance industrielle au Liaoning était de -4,5%, le plus bas du pays. La situation à Jilin,
Heilongjiang était un peu meilleure en occupant les places 23 et 28. La baisse économique
influence la réalisation des objectifs économiques annuels. Bien que le taux de croissance
des trois provinces du Dongbei soit de 6% en 2015, il est encore difficile à atteindre, ce qui
peut également influencer la réalisation d’autres objectifs, tels que le revenu des habitants.
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Le « phénomène du Dongbei » est toujours relié avec les restructurations des clusters
d’industrie et des espaces urbains. De plus, Le « phénomène neuf du Dongbei »
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est un
appel pour un déséquilibre du développement entre l’industrie et l’agriculture.
Par un résumé des raisons historiques de l’évolution des villes industrielles chinoises, on
souhaite faire une analyse systématique sur les éléments clés de l’urbanisation des villes
industrielles de la Chine. Dans l’histoire, l’urbanisation du Dongbei reste la meilleure
avant le 1978. Néanmoins, sa vitesse de développement est influencée par une série de la
réforme sociale suivante. Au cours de ces dernières années, le taux de croissance de
l’urbanisation des villes industrielles du Dongbei est seulement de 0.51%, alors qu’il
atteint au plan national 1.32% entre 2003 à 2013. Le développement régional du Dongbei
est évidement en retard, ce qui dénote dans les villes du Dongbei un manque d’interactivité
entre l’urbanisation et l’industrialisation. Les problématiques du développement ont été
représentées par une série de phénomènes sociaux.
Le Dongbei a beaucoup de ressources nonmarchandisées. La structure économique se
componse principalement des domaines traditionnels, tels que l’agriculture, l’industrie
pétrolière, la sylviculture. Par exemple, le rendement de céréales d’Heilongjiang
occupe la première place du pays, mais le marché en termes de céréales n’a pas encore
formé. Cela arrive pareillement à la sylviculture.
La structure du Dongbei est simple et dépend excessivement des domaines
traditionnels, tels que l’industrie chimique, l’industrie pétrolière, la sidérurgie. En
revanche, le rendement des champs pétroliers de Da Qing commence à baisser, alors
que l’industrie automobile a été hors du stade de développement à grande vitesse.
Le Dongbei comprend de nombreuses bases industrielles, dont les entreprises
nationales et industrielles lourdes représentent une grande proportion.
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Dingjun, Li Keqing supervise l'économie du Dongbei, 21st Century Business Herald, 2e édition, 2015/4/14.
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Une crise de campagne en raison d’une main d’oeuvre excédé, l’économie de type intégré entre la ville et la
campagne conduit à une évolution descente de l’urbanisation.
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