Séminaire L. de Broglie. Théories physiques P HAM M AU Q UAN Thermodynamique d’un fluide relativiste Séminaire L. de Broglie. Théories physiques, tome 24 (1954-1955), exp. no 3, p. 1-19 <http://www.numdam.org/item?id=SLDB_1954-1955__24__A3_0> © Séminaire L. de Broglie. Théories physiques (Secrétariat mathématique, Paris), 1954-1955, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire L. de Broglie. Théories physiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 3-01 Faculté des Sciences de Paris 23 novembre 1954 _, _~ _j _g _g _g _, _ Séminaire de Théories Physiques (Séminaire Louis de BROGLIE) -t -g -g -t -, -, -g - 1954/1955 Année EXPOSÉ N° 3 THERMODYNAMIQUE D’UN FLUIDE RELATIVISTE, par PHAM MAU QUAN 1 Introduction et considérations géométriques 1. INTRODUCTION Je tenus me propose, dans cet exposée d’indiquer quelques résultats que j’ai récemment dans l’étude des fluides thermodynamiques. Cette étude dans le cadre de la Relativité a ob- été faite générale. Des tentatives d’études ont été effectuées cette voie. Déjà, dès les premiers temps de la Relativité, Einstein, Planck, De Broglie, étudiaient la nature des grandeurs thermodynamiques, à travers leur variance dans le groupe de Puis en 1940, C. Eckart [2] et van Dantzig [3] ont cherché à établir les équations générales des fluides thermodynamiques, respectivement en Relativité restreinte et en Lorentz . Relativité générale 9 mais d’une manière en général peu satisfaisante. J’ai été amené à faire cette étude pour les raisons suivantes. On sait que la d’Alembert P ( du p, aux 6) où p principe tème en est la de d’Alembert densité et 03B8 généralisé,, on température. Cependant, dans l’application procède aux modifications virtuelles du sysla deux stades : a) et fluides thermodynamique classique justifie l’extension du principe de dont le ;potentiel interne par unité de volume est de la forme une modification virtuelle compatible avec les liaisons à l’instant t qui laisse invariante la température. b) une thermodynamique. . modification de la température fixée au moyen de quelque hypothèse On où déduit qu’en tout point du fluide, existe la ~. en représente p la Elle fait intervenir faire intervenir pèce l’équation une relation : pression du fluide. C’est l’équation caractéristique du fluide. 8 . On doit alors en Hydrodynamique un nouveau champ scalaire nouvelle relation demandée à la théorie de la chaleur, en l’es- de conduction décomposition précédente permet heureusement en Mécanique classique d’établir les équations générales du fluide. Mais, si selon les principes de la Relativité, on donne une inertie à l’énergie, de quelque origine soit-elle, on ne peut par ce procédé 9 obtenir les équations rigoureuses du fluide. La Pour avoir les faut encore tenir compte équations rigoureuses de l’effet de la des fluides thermodynamiques, il nous gravitation. part, en relativité générale, la représentation de la matière s’effectue nécessairement par des schémas du type hydrodynamique. L’hydrodynamique relativiste a reçu des travaux de A. Lichnerowicz ~~~ un exposé cohérent et rigoureux. Elle constitue le premier pas d’une théorie complète des milieux continus. Il apparaît comme nécessaire de développer une théorie thermodynamique des fluides en iRelaD’autre tivité générale. 2. LES POSTULATS Il est clair qu’une théorie relativiste des fluides trouver ses bases dans les théories de l’hydrodynamique thermodynamiques et de la chaleur. Aussi doit nous efforcés de tenir le plus grand compte des bases classiques nécessaires à l’intelligence de la théorie et aux applications possibles. Inversement notre étude suggère une modification de certains résultats classiques concernant la thermodynanous sommes mique des fluides Il théorie, nous en mouvement. apparaît comme suffisant de prendre pour éléments primitifs de notre les éléments suivants: 1° - un espace,temps de la Relativité générale qui fait intervenir la gra- phénomènes étudiés, vitation dans les qui établissent le lien priétés géométriques siège des phénomènes de Nous V4 , ET CONSIDERATIONS représentons traduit par thermique 3 le fluide Un fluide relativiste déformable, / considéré par un domaine connexe de classe c2 , de l’espace- c par mor- métrique type hyperbolique normal. Les doué des 1) il 2) il est propriétés possède une g c3 sont de classe peut être considéré suivantes comme un par morceaux. milieu matériel continu, ô densité propre p ; possible de définir un vecteur vitesse unitaire u pour chaque du milieu. point Cette définition est suffisante pour que le fluide constitue tion l’hy- GÉOMÉTRIQUES GÉNÉRALES. variété différentiable à quatre dimensions ceaux~ douée de la du i l l i DÉFINITIONS temps de conduction de Fourier ~ 3. logique entre le champ gravitationnel inclus dans les pro1’espace-temps et 10 champ de la matière qui constitue le phénomène élémentaire le pothèse d’Einstein équations 2° - les phénoménale de l’univers Le fluide fiques ne sont pas vecteur vitesse et le envisagé négligés. spatio-temporel de est dit des descrip- Physique. thermodynamique, lorsque les phénomènes calori- Un tel fluide fait intervenir les données suivantesi unitaire u , champ scalaire la une densité propre f , tenseur des pressions températures propres 5 . 03C003B103B2 2 classe c 6 qui représente La fonction scalaire 4 ~ c supposée est de morceaux. par Considérons dans la variété espace-temps un température la milieu fluide. Nous dirons que V. ~ un l’espace-temps riemannien occupé D domaine par est associé à V. ce fluide. u désigne le vecteur vitesse unitaire trajectoires orientées temps, sont appelées lignes dans le appellera repère norme dont le premier vecteur On propre V et dont les trois autres vecteurs condition -~i)~ V ’ Ce a = la direction du On en un point coïncide V de courant. du domaine avec D repère un le vecteur vitesse unitaire en ce où les doit être identifié à vecteur u . L’espace un repère galiléen associé est défini local. L’axe de par le point. La métrique d’univers forment sent des un système de V4 prend V4 de formes de Pfaff linéairement considération du repère propre est fort utileo En effet, au premières Quant à tenseur peut être défini repère propre. Ses en un composantes . au repère la formes La un temps V tri-plan peut naturellement rapporter le voisinage d’un point de posantes relatives u , orientés dans l’espace sont normes par la . propre ortho- 1 . - repère chaque point du fluide. Ses en point x indépendantes. de V4 par générales quelconques ses se com- dédui- par des formules de transformation connues. l’interprétation locale des équations, on s’appuie sur la remar- que suivante : Dans la théorie de la Relativité générale, l’univers est regardé comme une variété dont les systèmes de référence en un point se repèrent entre eux comme dans la Relativité restreinteinte. Dans celle-ci, l’espace-temps rapporté au repère propre, admet la métrique 1 où et . est la vitesse de c propagation do la lumière dans le vide. II Les 4. LE TENSEUR Les équations du fluide thermodynamique D’IMPULSION-ÉNERGIE. équations Le tenseur du S 03B103B2 champ de sont les éguations signification d’Einstein essentiellement géométrique est défini par où R03B103B2 R g‘~°~ R 0 = est le tenseur de Le et k la est la constante variété riemannienne V4 cosmologique. signification purement physique, doit décrire au mieux les propriétés du milieu. Les grandeurs qui figurent dans ce tenseur sont les éléments du modèle plus ou moins simplifié du concept approprié au problème traité par lequel nous remplaçons la matière réelle. Pour un fluide thermodynamique, nous som- tenseur mes conduits à prendre où Q est le tenseur de n thermodynamique., Nous rapportons repère propre en ce points Dans le fluide ce repère, au voisinage d’ un point la matière est au repos au au point consi- dere. sions 03C0i’k’ tion thermique. d’énergie ainsi amenés à sommes dans le repère justifiées seront Rapportons sont les repère donner par les qui rend composantes tenseur de près- compte T 03BB’ ’ de la conduc- du tenseur conséquences. l’espace-temps au point considéré au coordonnées curvilignes locales x~ . La matrice est ~A ~ ~ ~ Soit (A~ ) la matrice composantes contravariantes des inverse. Les du repère natude pas- A B’ propre dans le naturel. Soit> t accent se ces formules et dans colles qui rapportent 1~ 2~ 3 ~ tout indice au grec suivent~ les indices affectés prend propre ; tout indice latin prend les valeurs les valeurs 0 ~ 1 ~ 2 ~ 3 . ~ T" ~ t aux composantes contravariantes par les formules ~ En effectuant les nous avons poséô d’un repère Nous passons des composantes où q son maintenant au système de repère à l’autre Dans T c~/~ aux i’" propre, les valeurs suivantes : rel associé sage d’un densité propre P y sa par et le vecteur courant de chaleur Nous qui caractérisé Le fluide y est calculs, nous donnerons à ?’‘~’~ l’expression ° quantités Les et q~ satisfont respectivement aux identités 5. LA CONDUCTIONDE LA CHALEUR EN RELATIV TE. q~ Le vecteur courant de chaleur relativiste de point l’hypothèse considérée il c, pour de Fourier. En aux formes 03C903B1 . x en = -n~03C103B8 remarquant rapport est le coefficient de conductivité q , de q à ses repère propre au rela- thermique. composantes covariantes àÎ, que : q changement on en ie coordonnées : à. ,Ù = ~p 8 déduit:1 est la composante d’ espace du vecteur - grad 03B8. On vérifie que Cette identité appelle deux remarques : 1) au par les formuless D’autre part, dans le q, , par température, ~la dérivée pfaffienne Nous passons des composantes générales q~ effet, composantes : où 03B8 désigne le champ scalaire de tive peut être rendu compte par l’ extension q~ est un vecteur d’espace, orthogonal à u~ :1 ài. et par suite 2) l’identité u~ q. ~ " 0 traduit en un certain l’absence de toute sens densité de charge calorifique ". Définition.- On appellera lignes de chaleur, les trajectoires du vecteur courant de chaleur q~ . lignes, orientées Ces dans rant. Elles interviennent pour la Dans l’espace-temps chaleur à travers l’espace, sont orthogonales aux lignes de coudescription de certains phénomènes calorifiques. V49 le vecteur q~ permet de définir le flux de élément tri-plan orienté dans le temps. Il satisfait à une formule de divergence que l’on peut établir en admettant le postulat de continuité de un la chaleur. L’élément de fluide point au caractérisé par est température 03B8 , son volume spécifique 03C9 = 1 p . Au cours mentaire d’état, la quantité de chaleur mise en jeu est sa où est la chaleur c est la forme m repère spécifique élément de matière qui ~O’~1~2~3’ de volume est le tenseur spatio-temporel. lorsqu’on rapporte l’espace-temps Par définition, Q~ est + dx , La quantité repère pour la chaleur de dilatation. composante nulle dans non au propre donne complètement antisymétrique attaché On en repère au à la forme déduit l’expression appelée quadridimensionnel de fluide attaché x a d’une modification élé- propre Un calcul effectué dans le élément et ~ à volume constant densité ~ ~ sa naturel. 0 la chaleur x~ lorsqu’il dégagée relative à point totale de chaleur dégagée relative à vient un au un élément point domaine B4 de l’espace-temps, occupé par le fluide, sera l’intégrale1 Considérons maintenant des domaines engendrées rant par deux sections fluides). Le postulat chaleur dégagée relative à volumes de la un limités dans des tubes de au la frontière de choix de B4 , dcj B4 , cou- lignes de chaleur (associées donc à continuité de la chaleur consiste à affirmer par des B. quelconque est égale travers la surface latérale de de chaleur Grâce B. ce flux a pour valeur l’élément d’hypersurface au flux du vecteur des que cou- B.. q03B1d03C903B1 , où ~B4 de ~B4 Nous est avons donc1 En transformant la seconde formule de Stokes, on en déduit intégrale l’égalité en intégrale de divergence qui a lieu pour tout domaine B4 du type considéré. Sous des hypothèses rentiabilité de la théorie, on tire :1 Cctte tion classique équation s’appelle équation de conduction. Elle par la de diffé- généralise l’équa- de Fourier. 1 6. LES EQUATIONS DE MOUVEMENT. Les équations les conditions de de mouvement du fluide conservation thermodynamique sont fournies par appliquées à la forme (4.3) du tenseur d’impulsion énergie. En tenant compte des conditions on en déduitt L’équation (6.1) joue rôle d’une équation do continuité pour le milieu. le L’énergie d’origine calorifique y figure effectivement. part, les lignes de courant du schéma considéré sont définies comme lignes tangentes en chaque point au vecteur vitesse unitaire u , c’est-à-dire les trajectoires du champ de vecteur u . Les équations (5.2) où l’on posera D’autre constituent un système différentiel qui déterminera Il convient d’ajouter qui déterminent les lignes L’interprétation aux lignes équations précédentes, de chaleur et le des les équations les de courant du équations champ de température de mouvement se fait schéma. en du schéma. faisant les hypo- thèses localesâ où ~ est la densité de matière locale, traduit la conservation de la matière. pL~ la densité d’énergie interne. (6.6) d’ un Cas fluide parfait thermodynamique. Un fluide est dit 1 On où ds a p agissant sur un alors dans le est un parfait, si la résultante des forces élément de surface orientée repère scalaire superficielles ds ~ est normale à cet élément. propre représentant la pression du fluide au point considéré. Les formules de transformation conduisent à Nous donnons namique, au tenseur d’impulsion-énergie d’un fluide parfait thermody- la forme Les équations Les trois de mouvement s’écrivents quantités p, d’état du fluide parfait. Celle-ci sont liées par est introduite sous une relation la forme ~ô appelée équation III LA STRUCTURE DES ÉQUATIONS DU CHAMP RELATIF A UN FLUIDE PARFAIT THERMODYNAMIQUE 7. LE PROBLEME D.i; CAUCHY. Etant donné, dans la variété espace-temps occupé par un fluide thermodynamique, on se équations fondamentaLes au moyen de la solution de la relativité générale, un domaine propose d’étudier la structure des du Le champ de donnés on se gravitation sur une a) le champ de b) le propose champ L’hypersurface les équations tèmes S (g03B103B2,03B8) au d’~instein sont équations d’Einstein et de quantités étant définie localement équivalentes aux Cauchy. g . et leur dérivées voisinage les valeurs des S satisfaire de S ~i hypersurface températures par 03B8 des sur supposé gravitation par les de déterminer sibilité de calculer vécs successives. est problème pour S o Il suffit d’étudier la pos- introduites et de leurs déri- par g ~~ ~ 0 à l’ensemble des deux sys- De (7.3) tire on en qui déterminent linéairement V ou W V 0 1 u. ractère unitaire de (R0)2 en effet les u et Z fontion de équations à p , partir en V . Or~ on exprimant à partir peut déterminer de (7.3) le ca- Il vient1 (S003BB est le carré du vectcur d’ Connaissant de W0 (p) on détermine sur S + ~p g003BB). la valeur p â l’ aide de l’ é quati on d’ é t at puis les valeurs de donnent alors les ~u..Les u ~B sont déterminées si sur S de s’effectuent à l’aide des conditions de conservation et de l’équation Introduisant on tème :é équations (7.2) ~0 gij . La détermination des valeurs encore 0 . Les l’inconnu auxiliaire 1 , de conduction déduit de ces thermique. équations, le sys- équations et les trois où ~03B 03B8 = g03B 03C1~03C103B8 et où les x désignent et des quantités à valeurs con- ’ nues S . sur V0 ~ 0 , Pour connues sont immédiatement les connues quand les autres in- évaluées. Le calcul peut être poursuivi par des dérivations ont été succes- sives. sauf pour des variétés Ainsi~ admet (au moins sous équations adoptées. solution une tifier les 8. LE PROBLÈME DE exceptionnelles, des données le analytiques)y Cauchy posé qui contribue à jus- problème ce de RACCORDEMENT. variété espace-temps V. ~ un modèle comportant plusieurs domaines meublés par de la matière. Dans chacun de ces domaines meublés~ la matière engendre un tube d’univers limité par une hypersurface S . A On se l’intérieur de d’Einstein du propose de S , cas la représenter métrique de cas aux équations meublés, elle doit vérifier les équations extérieur L’axiomatique vantes : l’espace-temps doit satisfaire intérieur A l’extérieur de tous les domaines tein du sur une de la théorie conduit aux conditions de raccordement sui- 1°- les (g03B103B2,~03B g03B103B2) continues pour l’ ( ~ ~ 1~, ~ ~ ~° -- les à la traversée de champ extérieur, On lcs en déduit lignes avec LES de raccordement champ d’un fluide doit s’offectucr le la condition S . parfait thermodynamique avec un long d’une hypersurface S sur laquelle Si = 0 sur S~ que de courant du schéma intérieur et que la , 9o continues pour le schéma matériel l’hypcrsurface Le raccordement du espace-temps 1 . VARIETES CARACTERISTIQUES C VC3 1 S doit être engendrée pression s’annule sur par S ~ / ET LES VARIÉTÉS EXCEPTIONNELLES DU PREMIER 3. Les variétés exceptionnelles du la traversée desquelles se présentent problème certaines Cauchy sont des va,riétés â discontinuités. Dans un système de dE coordonnées arbitraire, elles auront pour équation Pour qu’Elles aient soit orientée dans le Dans 10 ser ce qu~ elle signification physique, il faut faire l’hypothèse qu’elle temps, ou à la limite, tangente aux cônes élémentaires ~ une langage qu’on appelle de la théorie de par vitesse de est donnée par propagation par ondes, on peut généralipropagation au sens d’Hugoniot. On établit ,;w ~~, r~ ~ On sait alors que les rôle de surfaces d’ondes gravifiques (Darmois Les variétés continuités du gradient exceptionnelles de 0) jouent variétés caractéristiques du cLp (ainsi pression ’-’:’). et Lichnerowicz V~ ordre premier le correspondent aux dis- que de Elles constituent 1~extension relativiste des fronts d’ondres de l’hydrodynamique l’on tient compte des classique lorsque généralisent Elles dillugoiiiot au sens avec nent la solution du Si @ de la où n température. propagation d~une perturbation faible compatible le mouvement initial problème de de la fluide propagation du thermodynamique. dans son Elles don- milieu conducteur. petite ce qui est le cas des fluides réels, on établit à partir déterminant D du système des équations (7.8~10yll) que la viest nullité du tesse de la changements propagation T est donnée est le vecteur unitaire aux infiniment petits d’ordre d’espace définissant La coprection est de 1 t ordre de q.n p+p-xZ, la dire ’ si on supérieur près par : de propagation. compare aux résultats . classiques T = ± tituer au (03C6’p)-1 2 . Elle vecteur q expérimentales. C’est 10. LES VARTIÉ S EXC PTION EL S D’ORD E Z RO ~.~. c le vecteur dans formules clas,siques est très cc sens petite puisqu’en unités est donc il faut subs-- imperceptible dans les preuve de la que nous avons mesures précision des proposées depuis Laplace. ~.~......~".......~...~...~ ~1 Cc sont variétés tElles aue produisent les discontinuités dc p 9 p9 équations CGS V03ETL PROB~LÈMEDSONDE.,S ~7icr11n1~11YÜ1V11a.s111p 0 9 initiales utilisées pour la q03BB à lâ ~ ’- CHOC. 0.~~.~,~ DE D~ Ç~iU Ç traversée desquelles se Pour lcs étudier, il faut détermination de p , u03BB qui peuvent 0 c~~ire Cette détermination ne fait pas intervenir l’équation de conduction et les conditions de conservation. Nous supposerons donc que les données de Cpuchy consis- ~g ;. 9 ~:, g ~ ) tcnt dans les valeurs de Nous orientons Le q03BB+) lorsque C’est le En gant consiste à déterminer les valeurs l’on se se vue des o l’ indice applications Nous 0 1). Les par A quation sur un Nous partir à un ce 1 0 peut prendre système de pour V4 un espace-temps de la galiléennes réduites équations ( 10, 1) , en rempla- coordonnées notation dans les pour don- problème. équation doit naturellement être orientée dans le temps (g11 = conduisent à de (~so3~ 9 il est possible de déduire dans 1 ~ étude des ondes de choc. Pour domaine B avons S inversement. adjoindre les hypothèses locales connue voisines et on changeons de 1; S aura é quations ~~o~~ Il leur faut relativiste dc rapporté ou l’étude des ondes de choc. Les variétés pose dans généralisation de manière à distin- P- , 03B8- , u03BB-, q03BB-) les donne L’hypersurface - normale problème xl) et , sa par et relativité restreinte, (x = l’hypersurface S une face positive. négative problème qui nent donc la peut être préservées. pace sont ainsi une température 6 S c Les conditions de raccordement concernant l’es- discontinue à la traversée de guer S . La sur limité dans parallèles à Ss un une relation analogue à l’é- cela, intégrons l’équation (~, 4~ tube de courant par deux surfaces S- et S où do est l’élément d’aire de la frontière de la normale unitaire à Nous Los des en l’hypersurface cB de ôB . Grâce B au et B/ choix de les composantes B , on a1 déduirons la relation équations (~, ~ ) ( ~~, 3 ) ( ~, q. ) ( ~;, 5 ) équations d’Hugoniot pour une onde de constituent l’extension relativiste choc, compte tenu des phénomènes ther- miques. Il est facile de mettre les sous équations dans le cas adiabatique (q ~ 0) la f orme On en tire les corrections relativistes vis-à-vis des équations d’Hugoniot. 3-19 BIBLIOGRAPHIE [1] L. de BROGLIE température. Physique, 31-32 , 1948). Sur la variance relativiste de la (Cahiers de [2] C. ECKART The [3] D. Van DANTZIG thermodynamic (Proc. Kond. Ned. Akad. v. Wetensch. Amsterdam, 42 , 1939) On the thermohydrodynamics of perfectly perfect fluid (Ib. 43 , 1940) [4] P. 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