fin chapitre 4

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II- Les différentes frontières des plaques lithosphériques.
Le développement de l’exploration océanographique et plus récemment des satellites a permis de mieux comprendre
les phénomènes se déroulant aux frontières entre les plaques :
A- Les frontières de plaques en divergence : les dorsales océaniques
Les dorsales sont des reliefs serpentant au milieu des océans, les flancs de la dorsale descendent en pente douce
jusqu’aux plaines abyssales à 5000m de profondeur. La zone centrale ou zone axiale est très active (volcanisme et
séismes superficiels), elle est le lieu de production du basalte de la croûte océanique. L’expansion du plancher
océanique se fait par une remontée permanente de lave basaltique dans l’axe de la dorsale, les basaltes les plus
anciens étant repoussés de part et d’autre de la dorsale. Ce phénomène est appelé accrétion océanique.
B- Des frontières de plaques en convergence : la subduction.
La circonférence de la Terre étant constante, la production continue de lithosphère océanique au niveau des
dorsales doit être compensée par sa disparition à un autre endroit du globe. On sait également que le plancher
océanique le plus ancien est daté de 180 Ma alors que des roches de 4 Ga sont présentes sur les continents. La
croûte océanique en s’éloignant de la dorsale se refroidit, devient plus dense et plonge par subduction dans
l’asthénosphère.
Les séismes sont disposés sur un même plan : le plan de Wadati-Benioff, qui correspond à la plongée de la
lithosphère océanique froide.
C- Des frontières de plaques en convergence : la collision.
Le rapprochement de deux croûtes continentales aboutit à une collision, les deux croûtes ayant la même densité,
elles s’affrontent et se chevauchent ce qui crée des reliefs importants, les chaînes de montagne. L’apparition de ces
reliefs s’accompagne de la formation de plis, de failles et de séismes superficiels. Dans ces régions l’épaisseur de la
croûte peut atteindre 90 Km.
III- La mesure des mouvements des plaques lithosphériques.
A- Les déplacements absolus des plaques : utilisation des points chauds.
Points chauds : Ce sont des panaches de chaleur qui naissent à la limite entre le manteau et le noyau et qui
parviennent en surface. Ces panaches entraînent la fusion de roches du manteau à l’origine d’un volcanisme le plus
souvent intra-plaque. (comparaison à un « chalumeau »).
On considère que les points chauds sont fixes. Le déplacement des plaques au dessus du point chaud est révélé par
des alignements de volcans (ex : archipels de Hawaï…).
Remarque : le sens apparent de déplacement des volcans actifs est de sens opposé à celui de la plaque).
B- Les déplacements relatifs des plaques.
1°). Utilisation de l’âge du plancher océanique.
On observe de part et d’autre de la dorsale une répartition symétrique de l’âge des fonds océaniques. Plus on
s’éloigne de l’axe de la dorsale, plus le plancher est ancien. Ces observations suggère que l’axe de la dorsale donne
naissance à la lithosphère océanique qui s’en éloigne ensuite progressivement au cours de son vieillissement.
Le mouvement mis en évidence au niveau de la dorsale peut-être qualifié de mouvement de divergence, il est associé
au processus d’expansion océanique.
2°). Utilisation du GPS.
GPS pour Global Positionning System est un système de positionnement par satellite.
Différents repères au sol sont des balises qui permettent la réception d’un signal d’ondes radio-électriques de
longueurs d’ondes micrométriques (traversent les nuages) émis par des satellites. Une balise doit recevoir le signal
d’au moins quatre satellites pour effectuer une mesure précise de position. Des mesures successives dans le temps
(environ tous les 3 à 10 ans) rendent compte du déplacement des balises et donc des plaques.
La précision atteinte est de l’ordre de quelques millimètres.
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