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Agents pouvant augmenter les concentrations plasmatiques d’ibrutinib
L'utilisation concomitante d’IMBRUVICA et de médicaments inhibant fortement ou modérément le
CYP3A4 peut augmenter l'exposition à ibrutinib et doit être évitée.
Inhibiteurs puissants du CYP3A4
L'administration concomitante du kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, chez 18 sujets
sains à jeun, a augmenté l’exposition (Cmax et l’ASC) d’ibrutinib de 29 et 24 fois, respectivement. Des
simulations dans des conditions à jeun ont suggéré que l’inhibiteur puissant du CYP3A4, la
clarythromycine, pouvait augmenter l’ASC d’ibrutinib d’un facteur de 14. Les inhibiteurs puissants du
CYP3A4 (par exemple, kétoconazole, indinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, clarithromycine,
télithromycine, itraconazole, néfazodone et cobicistat) doivent être évités. Si le bénéfice est supérieur
au risque et qu’un inhibiteur puissant du CYP3A4 doit être utilisé, réduire la dose d’IMBRUVICA à
140 mg (une gélule) ou interrompre temporairement le traitement (pour 7 jours ou moins). Surveiller
étroitement le patient pour tout signe de toxicité et suivre les recommandations relatives aux
modifications de dose le cas échéant (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Inhibiteurs modérés du CYP3A4
Des simulations dans des conditions à jeun ont suggéré que les inhibiteurs modérés du CYP3A4,
diltiazem, érythromycine et voriconazole, pouvaient augmenter l’ASC d’ibrutinib de 5 à 9 fois. Les
inhibiteurs modérés (par exemple, voriconazole, érythromycine, amprénavir, aprépitant, atazanavir,
ciprofloxacine, crizotinib, darunavir/ritonavir, diltiazem, fluconazole, fosamprénavir, imatinib,
vérapamil, amiodarone, dronédarone) doivent être évités. Si un inhibiteur modéré du CYP3A4 doit
être utilisé, réduire la dose d’IMBRUVICA à 140 mg (une gélule) pendant la durée d’utilisation de
l’inhibiteur. Surveiller étroitement le patient pour tout signe de toxicité et suivre les recommandations
relatives aux modifications de dose le cas échéant (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Inhibiteurs faibles du CYP3A4
Des simulations dans des conditions à jeun cliniquement significatives ont suggéré que les inhibiteurs
faibles du CYP3A4, azithromycine et fluvoxamine, pouvaient augmenter l’ASC d’ibrutinib d’un
facteur < 2. Aucun ajustement posologique n’est requis en cas d’associaton à des inhibiteurs faibles.
Surveiller étroitement le patient pour tout signe de toxicité et suivre les recommandations relatives aux
modifications de dose le cas échéant.
L’administration concomitante de jus de pamplemousse, contenant des inhibiteurs du CYP3A4, chez
huit sujets sains, a augmenté l’exposition (Cmax et ASC) d’ibrutinib d’environ 4 et 2 fois,
respectivement. Le jus de pamplemousse et les oranges de Séville (oranges amères) doivent être évités
pendant le traitement par IMBRUVICA car ceux-ci contiennent des inhibiteurs modérés du CYP3A4
(voir rubrique 4.2).
Agents pouvant diminuer les concentrations plasmatiques d’ibrutinib
L'administration d’IMBRUVICA avec des inducteurs du CYP3A4 peut diminuer les concentrations
plasmatiques d’ibrutinib.
L’administration concomitante de la rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, chez 18 sujets
sains à jeun, a diminué l’exposition (Cmax et l’ASC) d’ibrutinib de 92 % et 90 %, respectivement.
Eviter l’utilisation concomitante d’inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4 (par exemple,
carbamazépine, rifampicine, phénytoïne). Les préparations contenant du millepertuis sont contre-
indiquées pendant le traitement par IMBRUVICA car son efficacité peut être réduite. Envisager
l’utilisation d’alternatives ayant moins d’induction du CYP3A4. Si le bénéfice est supérieur au risque
et qu’un inducteur puissant ou modéré du CYP3A4 doit être utilisé, surveiller étroitement le patient
pour tout signe de manque d’efficacité (voir rubriques 4.3 et 4.4). Des inducteurs faibles peuvent être
utilisés en association à IMBRUVICA, cependant, les patients devront être surveillés pour tout
manque potentiel d’efficacité.
La solubilité d’ibrutinib étant dépendante du pH, il existe un risque théorique que les médicaments
augmentant le pH gastrique (par exemple, les inhibiteurs de pompes à protons) puissent diminuer
l’exposition à ibrutinib. Cette interaction n’a pas été étudiée in vivo.