8 octobre 2004 Liste des changements apportés
Modifié le 19 juin 2015 depuis l’approbation du P.L.U.
Rapport de Présentation du Règlement
Zones A de protection de l'agriculture
Il arrive, une fois le permis de construire accordé et avant même d'entreprendre
tous travaux, que le pétitionnaire transfère son permis à autrui, membre de la famille ou
étranger à la famille n'ayant aucun rapport avec la profession agricole. Les maires
demandent si l'on peut refuser le transfert ; on ne le peut pas. Il faudrait limiter le nombre
de logements sur une même exploitation. Il arrive aussi que l'habitation une fois construite
est vendue à un tiers étranger à l'agriculture.
L'agriculteur et sa famille sont parfois autant de prête-noms, d'autant que le
P.O.S. ne limite pas le nombre d'habitations. Des maires demandent d'empêcher qu'un
agriculteur construise une maison prétendument pour lui ou quelqu'un de sa famille, la
revende aussitôt, puis renouvelle éventuellement plusieurs fois cette opération.
La principale difficulté réside dans la précision à apporter sur la notion de
construction liée à une activité agricole. Les juridictions se réfèrent à des critères
tels que la proximité de la construction avec le corps de l’exploitation, les caractéristiques
mêmes de l’exploitation telles que la nature des productions, le lien avec la terre ou les
instruments agricoles, mais aussi le rapport entre le projet et l’étendue de l’exploitation.
Les juridictions se réfèrent aussi à la profession du pétitionnaire.
Une réponse ministérielle du 2 septembre 1985 exprime que peuvent être
autorisés en zone NC les locaux d'habitation liés aux exploitations agricoles, nécessaires à
la bonne marche de l'exploitation, qu'il s'agisse des logements des enfants ou des
ascendants à condition dans ce dernier cas qu'ils aient une utilité directe pour
l'exploitation.
Il a été envisagé de limiter la construction à 150 m² de SHON, par
référence à la norme fixée dans le P.O.S. pour les logements des personnes dont la
présence permanente est nécessaire et qui concerne uniquement les activités autres
qu’agricoles.
D'autres propositions ont envisagé 200 m². Au vu des échanges avec nos
partenaires publics, c’est 170 m² qui a été retenu. Cette norme sera également appliquée
pour toutes les constructions, y compris l’extension des constructions existantes.
Est supprimée la condition selon laquelle la construction doit être intégrée ou
accolée aux constructions à usage agricole : la pratique a démontré que cela pouvait être
préjudiciable, mais la notion des 100 mètres de distance a été préservée.
Le principe est
que l’habitation doit être à proximité immédiate du siège de l’exploitation, et ce
n’est que s’il y a impossibilité technique qu’elle peut s’en éloigner, mais jusqu’à 100
mètres maximum, jamais plus loin.
La considération d’une intégration à l’environnement
a été ajoutée.
En résumé,
la disposition édictée par le règlement du P.L.U., citée en tête du
présent point trois, aboutit à autoriser :
- « L’habitation de l’exploitant », et il a été ajouté, à la suite de la
demande de la chambre d’agriculture lors de la consultation
administrative, « directement liée aux besoins de l’exploitation »,
- ainsi que « l’habitation nécessaire au bon fonctionnement de
l’exploitation agricole et exigeant une présence permanente ».