David Trevino (étudiant étranger) 23 mars 2014
Philosophie 603
Que peuvent nous apprendre les expériences de la pensée sur l’identité personnelle ?
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personne peut souffrance à l’endroit où son membre était attaché. Ce phénomène est très
problématique parce que traditionnellement, le corps et le soi étaient en relation étroite. Si le
corps dit des mensonges au soi, comment est-ce qu’on peut être certain que tout ce que le soi
appréhende, grâce aux sensations du corps, soient vrai ? En plus, est-ce que le corps est une
source fiable pour le soi ? Là se pose un problème parce que la deuxième partie, les relations
entre le corps et le monde extérieur, a été oubliée. Bien sûr que le corps existe physiquement,
mais en même temps, le corps existe aussi dans l’espace et le temps. Par exemple, lorsque l’on
mange, la sensation de goût est présente mais aussi, le schéma corporel et le schéma temporel
jouent un rôle important aussi. Le schéma corporel est la relation entre le corps et le monde
physique. Dans le monde le corps existe et il occupe l’espace. En même temps, le corps existe
dans un schéma temporel aussi, le placement du corps dans une tranche de temps. Alors, quand
on mange, l’action existe dans trois dimensions : le soi-même, le schéma corporel et schéma
temporel. On peut conclure que les sensations du corps aussi existent hors du corps. Pour parler
de l’appropriation du corps, on évoque essentiellement la façon dont on l’utilise pour référence à
soi-même. Cette réalisation qu’on peut exister hors de son corps change la manière de penser du
soi. Si une partie du soi existe hors du corps, est-ce que le corps est obligatoire pour le soi ?
En 1998, Matthew Botvinick et Jonathan Cohen ont expérimentés la notion que le soi
peut exister hors du corps. Ils ont construisent une épreuve qui s’appelle le « Rubber Hand
Illusion ». Dans cette épreuve une personne s’assoit à une table est met un bras au-dessous de la
table et l’autre sur la table. Dans l’espace qui est vide (grâce au bras qui est sous la table), on met
un bras de caoutchouc, et donc matériel sous forme de prothèse. Avec une plume, la main