TSI1 CORRIGÉ DS7 PARTIE CHIMIE Problème 1 : Le cuivre métallique 1. Deux usages techniques du cuivre : jonctions électriques des circuits imprimés (bonne conductivité électrique du cuivre), casseroles en cuivre (bonne conductivité thermique du cuivre). 2. Les deux autres métaux produits en quantité sont l'aluminium et le fer (acier). 3. Le cuivre cristallise dans le système cubique à faces centrées. (a) Maille du cuivre solide : (b) Dans une maille, il y a 8 × 1 8 +6× 1 2 = 4 atomes de cuivre. (c) On a le paramètre de maille aCu = 361, 5 pm et la masse molaire atomique du cuivre : M (Cu) = 63, 5 g.mol−1 . La masse volumique de ce métal est donnée par la formule : 4 MN(Cu) A ρCu = ∼ 9000 kg/m3 a3Cu 4. L'un des minerais oxydés du cuivre, la cuprite Cux O possède une structure cristalline particulièrement simple décrite par : un système cubique centré d'ions oxyde O2− : maille cubique occupée par un atome à chaque sommet et un atome au centre du cube. les cations cuivre occupent la moitié des centres des demi-diagonales du cube. (a) Maille du système des ions oxyde : (b) Nombre d'ions oxyde par maille : 8 × 18 + 1 = 2. Nombre d'ions cuivre par maille : 4. La formule de la cuprite est donc Cu2 O. (c) La charge des ions cuivre dans la structure est Cu+ pour que le cristal ionique soit neutre électriquement. • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 1/9 Problème 2 : Dosage de l'éthanol dans le vin (CCP 2007) 1. Pour réaliser la dilution par 10, on introduit 10 mL de S0 , prélevé à l'aide d'une pipette jaugée de 10 mL, dans une olde jaugée de 100 mL. On complète la ole jaugée à l'eau distillée jusqu'au trait de jauge, puis on homogénéise la solution. Le principe du dosage est un dosage indirect. On fait réagir l'alcool avec un excès d'ions dichromate. On dose ensuite l'excès d'ions dichromate par une solution de F e2+ . 2. Réaction mise en jeu lors des étapes (ii) et (iii) entre ions dichromate et éthanol : CH3 CH2 OH + H2 O * ) CH3 COOH + 4H + + 4e− Cr2 O72− + 14H + + 6e− * ) 2Cr3+ + 7H2 O 3CH3 CH2 OH + 2Cr2 O72− + 16H + = 3CH3 COOH + 4Cr3+ + 11H2 O 3. Réaction de dosage entre ions dichromate en excès et ions F e2+ : Cr2 O72− + 14H + + 6e− * ) 2Cr3+ + 7H2 O F e2+ * ) F e3+ + e− Cr2 O72− + 14H + + 6F e2+ = 2Cr3+ + 6F e3+ + 7H2 O Schéma du dosage : 4. Soit la quantité nd - en nombre de mole - d'ions dichromate restant dans la solution S1 . On utilise un tableau d'avancement de dosage. EI avant l'éq à l'éq Cr2 O72− nd nd − x nd − xeq 6F e2+ c2 V 2 c2 V2 − 6x c2 Veq − 6xeq 14H + excès excès excès = 2Cr3+ x 2x 2x 6F e3+ x 6x 6x 7H2 O solvant solvant solvant A l'équivalence, titrant et titré ont été introduits en proportions stoechimétriques. On a donc : c2 V2 − 6nd = 0 soit : c2 Veq nd = 6 • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 2/9 5. Soit na la quantité d'alcool - en nombre de mole - initialement introduite dans la solution S1 . On utilise un tableau d'avancement : EI avant l'éq à l'éq 3CH3 CH2 OH na na − 3x na − 3xf = 0 2Cr2 O72− c1 V1 c1 V1 − 2x c1 V1 − 2xf = nd 16H + excès excès excès = 3CH3 COOH x 3x 2x 4Cr3+ x 4x 6x 11H2 O solvant solvant solvant CH3 CH2 OH est le réactif limitant. En résolvant le système de deux équation : na − 3xf = 0 et c1 V1 − 2xf = nd , on montre que : c2 Veq 3 ) na = (c1 V1 − 2 6 6. cT = na = 0, 177 mol/L VT c0 = 10cT = 1, 77 mol/L c0 correspond à la concentration en alcool du vin. 7. On dénit le degré alcoolique comme le nombre de millilitre d'alcool liquide contenus dans 100 mL de vin, les volumes étant mesurés à 20◦ C . On trouve une concentration massique de c0 .M (CH3 CH2 OH) = 81, 42 g/L. En prenant en compte que la densité de l'alcool, on trouve 10, 3 g/100g soit un degré alcoolique de 10, 3◦ • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 3/9 Problème 3 : La pile à combustible + Les couples d'oxydoréduction intervenant dans cette pile sont : H(aq) /H2(g) et O2(g) /H2 O(l) 1. Equations des réactions aux électrodes : H2(g) * ) 2H + + 2e− O2(g) + 4H + + 4e− * ) 2H2 O(l) 2. Le réducteur est H2(g) et quel est l'oxydant est O2(g) . L'oxydant étant du côté des électrons dans la demi-équation redox. 3. En additionnant les deux demi équations redox, on montre que l'équation de la réaction globale de fonctionnement s'écrit : 2 H2(g) + O2(g) = 2 H2 O(l) 4. Pour l'environnement l'avantage d'une pile à combustible est de ne rejeter que de l'eau. 5. La cathode est le siège d'une réduction. C'est O2 qui est réduit. La cathode est donc l'électrode à oxygène. 6. Une cellule élémentaire fonctionne pendant une durée ∆t = 192 h et débite un courant d'intensité I = 300 A considérée constante . On a : Q = I∆t = nF On en déduit le quantité de matière d'électrons formés au court du fonctionnement : n= 300 × 192 = 0, 6 mol 96500 D'après les demi-équations électroniques ceci correspond à une consommation en gaz de 0, 3 mol de H2 et 0, 15 mol de O2 . Fin de la partie Chimie • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 4/9 PARTIE PHYSIQUE Problème 4 : Grand huit Considérons un grand huit que nous représentons par le schéma suivant : Quelle doit être la hauteur h minimale permettant de passer le looping de rayon R? 1. → → → → → WA−→B (P ) =AB . P = AB ex .mg sin(α) ex = ABmg sin(α) = mgh où α est l'angle de la pente par rapport au sol. 2. En appliquant le TEC entre A et B : → → 1 1 ∆Ec = mvB2 − mvA2 = WA−→B (P ) + WA−→B (N ) 2 2 p ⇐⇒ vB = 2gh 3. vB = vc si il n'y a pas de force de frottement entre B et C. 4. On applique le TEC entre A et B : → Z C ∆EC = WB−→C ( f ) = f dx = f d B 1 1 ⇐⇒ mvC2 − mvB2 = f d 2 2 r 2f d ⇐⇒ vC = + vB2 m √ On suppose que le chariot arrive au point C avec une vitesse de norme vC = 2gh, où g est l'accélération de la pesanteur. On considère que le chariot ne subit aucun frottement lorsqu'il est dans le looping. On appelle S le sommet de la boucle du looping. 5. On considère qu'il n'y a aucune force de frottement. Le système est donc conservatif. L'énergie mécanique est constante. EM = cste 6. On a : EM = Ec+EP = 21 mv 2 +mgz = cste Donc v diminue lorsque l'altitude z augmente soit lorsque le chariot se déplace de C à S. • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 5/9 → → 7. Tracer v tangent à la trajectoire et a vers le centre de rotation. On s'intéresse maintenant au moment le plus crucial : quand le chariot est en S. Le chariot ne décollera pas du rail (ce qui est indispensable) si la réaction normale du support → N reste toujours non nulle. On appelle vS la norme de la vitesse du chariot lorsqu'il atteint le point S. 8. D'après le PFD en S : → → → m a=P + N → → → → → → dans le looping, on travaille en polaire : OM = R er , v = Rθ̇ eθ et a = Rθ̈ eθ −Rθ̇2 er . → En projetant le PFD suivant er : −mRθ̇2 = −mg + N vS2 = −mg + N R → v2 → ⇐⇒N = m(g − S ) er R ⇐⇒ −m 9. En utilisant le TEC entre C et S : → 1 1 ∆Ec = mvs2 − mvC2 = WC−→S (P ) 2 2 Z S Z → → → → → WC−→S (P ) = mg(cos θ er − sin θ eθ ).Rdθ eθ = −mgR C On a donc : π sin θdθ = −2mgR O vS2 = vC2 − 4gR → Le train perd contact avec la piste en S lorsque N s'annule. 10. Pour que N ne s'annule pas en S, il faut que : g− vc2 − 4gR >0 R h >0 R 3R ⇐⇒ hmin = 2 ⇐⇒ 3 − 2 • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 6/9 Problème 5 : Mise en route d'une machine tournante I- Régime transitoire : Initialement immobile (ω(0) = 0), une machine tournante de moment d'inertie J par rapport à son axe est soumise à partir de l'instant t = 0 à l'action d'un couple moteur de moment Γ = Γ0 constant. 1. L'équation diérentielle associée à l'évolution de la vitesse de rotation du moteur se détermine en utilisant le théorème du moment cinétique : Système :Machine tournante On travail en référentiel terrestre supposé Galiléen. D'après le TMC : J dω = dt Γ0 − kω |{z} |{z} moment moteur moment des forces de frottement ⇐⇒ dω dt + Jk ω = Γ0 J 2. L'équation diérentielle obtenue est du premier ordre avec second membre constant. En régime permanent, la vitesse angulaire ω = ω0 = cste. En utilisant l'équation diérentielle : dω0 k Γ0 + ω0 = dt J J On a donc : ω0 = Γ0 k La vitesse de rotation ω0 est d'autant plus grande que le couple moteur Γ0 est grand et le coecient de frottement k est petit. τ= J k 3. La solution de l'équation diérentielle est de la forme : ω(t) = −t/τ Ae + | {z } solution de l'équation homogène à t=0 : ω =0=A+ ω(t) ω0 Γ0 k |{z} solution particulière Γ0 Γ0 ⇐⇒ A = − k k t = 1 − e− τ L'évolution est donc de la forme : • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 7/9 II- Inuence d'une vibration : On reprend l'étude précédente en supposant que, en raison de vibrations indésirables, le couple moteur n'est plus une constante mais est modulé à la fréquence Ω/2π avec un taux de modulation η : Γ = Γ0 (1 + η cos(Ωt)) 1. On utilise de nouveau le TMC : J dω = −kω + Γ0 (1 + η cos(Ωt)) dt En remplaçant ω(t) par l'expression en fonction de , on montre que : d k Γ0 k + (t) = (1 + η cos(Ωt)) − dt J ω0 J J avec ω0 = Γ0 , k l'expression précédente se simplie en : k d k + = η cos(Ωt) dt J J 2. Après l'établissement du couple moteur, la réponse de la machine tournante suit un régime transitoire de temps caractéristique τ = Jk . Il laisse ensuite place à un régime forcé sinusoïdal de la forme : (t) = α cos(Ωt − φ) 3. Sous forme complexe : = αej(Ωt+φ) On a donc, en remplaçant dans l'équation diérentielle : (jΩ + k k ) = η J J ⇐⇒ = η 1 + Jk jΩ On en déduit α et φ : α = || = p η 1 + (τ Ω)2 φ = arg() = arg(η) − arg(1 + JΩ/kj) = − arctan(τ Ω) III- Rôle d'un volant d'inertie : Le terme oscillant (t) est d'autant plus faible que α est faible. α est petit pour τ grand avec τ = Jk . Il faut donc augmenter J en plaçant un volant d'inertie pour limiter les vibrations indésirables. La vitesse de fonctionnement en régime permanent ω0 ne sera pas aectée, par contre le régime transitoire sera plus long. • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 8/9 Problème 6 : Résolution de problématique : le Cluster ballooning Le résultat dépend du volume des ballons. On considère l'utilisation de ballons de baudruche classiques. On considère les ballons comme des sphères de diamètre 25 cm. Ceci correspond à un volume V = 4 ΠR3 ∼ 8.10− 3 m3 . 3 { ballons+homme+équipement } terrestre supposé Galiléen Système : Référentiel : Bilan des forces : → → : la masse totale du système : P = −M g ez , avec M = m + ρHe N V , où m = 90 kg est la masse de l'homme et de son équipement, ρHe V N est la masse de l'hélium dans les ballons, N est le nombre de ballons. → → La poussée d'Archimède : Π= ρair N.V g ez le Poids Le système peut s'envoler si : → → Π > P ⇐⇒ ρair N V g > g(m + ρHe N V ) m ⇐⇒ N > V (ρair − ρHe ) A.N. : On prendra m = 90 kg , V = 8.10−3 m3 , ρair ∼ 1, 2 kg/m3 , ρHe ∼ 1, 7 kg.m−3 . N > 11000 ballons Fin de la partie Physique • C. Boyer Année 2015-2016 TSI 1 Vion • Lycée du Hainaut - Valenciennes 9/9