poids de l’Etat dans l’économie ne cessait de monter, la dette tant privée que publique faisait des
nouveaux plus hauts, jusqu’ au point ou nous sommes arrivés aujourd’hui ou la Grande Bretagne
ne s’en sort que parce que la banque centrale Anglaise achète à tiroirs ouverts des obligations de
ce pauvre Etat pour éviter que les taux ne montent… Un vrai désastre comme seuls les socialistes
savent en organiser et gageons que ce pauvre monsieur Cameron aura bien du mal a nettoyer
ces écuries d’Augias. Ce n’est pas tous les jours que l’on trouve un Hercule du style de madame
Thatcher pour faire le sale boulot.
Passons à l’Italie, qui elle aussi dévalue fortement en 1992, voit son économie redémarrer, ses
finances s’améliorer et décide sous le leadership incroyablement incompétent de monsieur Prodi
d’utiliser cette période de rémission non pas pour effectuer les reformes de structure bien
nécessaires, mais au contraire pour intégrer le plus vite possible cette sinistre farce que constitue
l’Euro et supprimer la Lire. Pour mener à bien cette noble entreprise, le très suffisant monsieur
Prodi augmente massivement les impôts en Italie, ce qui fait que depuis, l’économie Italienne
étranglée par un taux de change qui avec le temps devient de plus en plus insoutenable et par
une pression fiscale en augmentation constante a cesse de croitre et stagne ou baisse depuis
2000 et que l’Italie a remplacé la probabilité d’une récession par le CERTITUDE d’une faillite.
Brillant !
Pour faire simple :
la Suède a décidé d’utiliser la manne venant de la dévaluation pour sortir l’Etat de la production (ou
il n’a rien à faire) tout en conservant les fonctions de contrôle et de financement à l’Etat. Sur les vingt
dernières années le succès de cette stratégie a été tout simplement prodigieux.
La Grande Bretagne a décidé qu’embaucher et créer des fonctionnaires était une très bonne idée si
on voulait être réélu. Echec total
L’Italie quant à elle a décidé que les entrepreneurs gagnaient trop d’argent (à cause de la
dévaluation) et qu’il était urgent de les imposer pour permettre à l’Italie de tenir sa place dans ce qui
se révèle être le plus grand désastre monétaire de l’Histoire, l’Euro. Apres tout, et comme chacun le
sait, monsieur Prodi avait succédé à monsieur Delors, et avait toujours été toute sa vie fonctionnaire
international ou professeur d’économie. On pouvait donc craindre le pire…qui n’a pas manqué de se
réaliser… Echec total aussi
Et la France me direz- vous ?
Eh bien la France, comme d’habitude fut gouvernée par un fonctionnaire, et de la pire espèce,
c’est-à-dire par un Inspecteur des Finances. Comme Gouverneur de la Banque de France, pendant
la période ou les taux allemands étaient insensés , il décida simplement de maintenir les taux
français à des niveaux encore plus exorbitants, ce qui fit qu’étranglés par des taux de change et
des taux d’intérêts sans aucun rapport avec la rentabilité du capital en France, les entrepreneurs
se mirent à faire faillite en masse, en particulier dans l’immobilier (qui se souvient de la faillite du
Crédit Lyonnais, au conseil duquel monsieur Trichet siégeait ?), ce qui bien entendu déclencha
une forte récession, de gigantesques deficits budgétaires et une explosion de la dette nationale.