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Le dispositif de mesure de la pince ampèremétrique est formé d’un
bobinage torique comportant N spires enroulées sur un tore isolant et sans
propriété magnétique de section rectangulaire de rayon intérieur a, de rayon
extérieur b, d’épaisseur c, d’axe (O, z). Le fil conducteur utilisé pour le
bobinage possède une résistance linéique λ.
Un point M intérieur au tore est repéré par ses coordonnées
cylindriques : rz
OM r e z e=+
JJJJGG G
avec r
∈
[a, b] et z
∈
[0, c].
Un fil rectiligne infini de même axe (O, z) est parcouru par un
courant d’intensité i(t). On note i1(t) l’intensité du courant circulant dans la
bobine torique. On se place dans l’approximation des états quasi-stationnaires.
1) Rappeler ce que l’on appelle l’Approximation des Régimes Quasi Stationnaires. Montrer
que cette approximation permet de simplifier l’équation de Maxwell-Ampère. Énoncer dans ce cas
le théorème d’Ampère.
2) On considère un point M intérieur au tore.
a) Montrer que le champ magnétique en M peut se mettre sous la forme
()
,
Brtu
θ
=
JG G où l’on précisera l’expression de
)
,
rt en fonction de μ0, i(t), i1t), N et r.
b) Calculer le flux Φ de
G
à travers le bobinage et en déduire les expressions des
coefficients d’auto inductance L du bobinage et de mutuelle inductance M entre le fil et le bobinage.
c) Déterminer l’expression de la résistance totale RP du bobinage en fonction de a, b,
c, N et λ.
3) On se place en régime sinusoïdal forcé avec
)
)
02cosit I t
ω associée à l’amplitude
complexe 02II= et
)()
11 1
2cosit I t=ω+ϕ associée à l’amplitude complexe 112j
Ie
= .
a) Le bobinage formant un circuit fermé, déterminer
l’expression de la fonction de transfert 1
H
en fonction de M, ω, RP
et L.b) Dans quel régime de pulsations ce dispositif peut-il
former une pince ampèremétrique ? Peut-il fonctionner en régime
constant ? c) À l’aide du document photographique ci-contre
représentant une pince ampéremétrique et des données indiquées
précédemment, évaluer un ordre de grandeur du nombre maximal de
spires permettant d’utiliser la pince pour des courants de 50 Hz.
Conclure.
PARTIE III
Le principe d’une variante de la pince
ampremétrique étudiée précédemment est présenté
sur la figure ci-contre. Le courant à mesurer,
d’intensité I, circule dans un bobinage de N1 spires
(N1 pouvant se réduire à l’unité) placé sur un circuit
ferromagnétique de forme torique (section ST, rayon
moyen rT, périmètre moyen
A
T) muni d’un entrefer
d’épaisseur e dans lequel on glisse une cellule de
Hall d’épaisseur bH.
La tension aux bornes de cette cellule s’écrit
r
u
z
u
G
uθ
G
i1
yM
O
ifil à tester
} N1
}
2
y
RM
IM
VM
e
2
VS
y
2
H
VH
SONDE DE HALL