Procréation - Chapitre 1 – III) IV) et BILAN III - SVTIK

Procréation - Chapitre 1 – III) IV) et BILAN
III) Comment les variations de sécrétion des hormones ovariennes sont elles contrôlées?
Voir la correction de la page 95 : http://svtik.free.fr/IMG/pdf/corr_actp94_95Bordas.pdf
IV)Comment les variations des hormones hypophysaires sont elles contrôlées?
1) un organe de contrôle central
Chez les guenons de l'espèce rhésus normales et impubères les taux d'hormones hypophysaires dans le sang
sont faibles et constants. Il en est de même chez des guenons rhésus pubères mais qui ont été victimes de
lésions (destructions) au niveau de l'hypothalamus.
Des injections de GnRH (Gonadotropin realising hormone) à un animal après lésion hypothalamique
rétablissent des cycles normaux.
La GnRh exerce donc un contrôle de nature hormonale sur le fonctionnement de l'hypophyse qu'elle
stimule.
Définition : un neurotransmetteur est une molécule libérée par un neurone (cellule nerveuse) lorsqu'il est stimulé. Elle se fixe à un
récepteur sur un autre neurone, ce qui permet ou empêche la transmission du message nerveux selon le type de neurotransmetteur
et le type de neurone.
Le document 3 p 93 permet de mettre en évidence le contrôle des sécrétions d'hormones hypophysaires par l'hypothalamus. Certains
neurones de l'hypothalamus sécrètent une neuro hormone, la GnRH, qui est libérée dans le sang dans le réseau capillaire du système
porte hypothalamo-hypophysaire (système de capillaires sanguins spécifique entre l'hypothalamus et l'hypophyse). La GnRH
stimule les sécrétions de LH et FSH.
Le document 4 indique que le fonctionnement des neurones hypothalamiques est modulé par les nombreuses informations
provenant d'autres zones du cerveau. Ce fonctionnement peut ainsi être stimulé ou inhibé (empêché). Comme la GnRh d'origine
hypothalamique stimule l'hypophyse qui elle même contrôle les ovaires par voie hormonale, des stimulations variées affectant notre
psychisme peuvent modifier le fonctionnement des organes génitaux.
2) Des rétrocontrôles permettant d'assurer un fonctionnement cyclique et synchronisé
Principe d'un rétro-contrôle négatif de nature hormonale :
Un rétro contrôle peut être positif. Dans ce cas l'hormone A
stimule la glande endocrine B qui secrète alors plus d'hormone
B qui stimule à son tour la glande endocrine A qui secrète donc
encore plus d'hormone A...
BILAN :
Chez la femme, à partir de la puberté et jusqu'à la
ménopause, la physiologie sexuelle s'inscrit dans un cycle
menstruel.
L'activité ovarienne est sous le contrôle du complexe
hypothalamo-hypophysaire dont le fonctionnement est
contrôlé par l'ovaire lui-même (rétro-contrôle négatif exercé
par les hormones ovariennes) et par des stimuli d'origine
interne ou externe.
L'ovaire contrôle le cycle utérin, ce qui synchronise
l'ovulation et la réceptivité utérine à l'implantation de
l'embryon.
L'augmentation pré-ovulatoire de la sécrétion des
œstrogènes exerce un rétro-contrôle positif sur l'axe
hypothalamo-hypophysaire et permet d'assurer le synchronisme
entre la maturation folliculaire et la commande
hypophysaire de l'ovulation.
1- Glande endocrine A Hormone A
2- Glande endocrine B
Hormone B
Secrète beaucoup
Inhibe (= empêche de fonctionner)
Secrète moins
Stimule moins
Au bout d'un cycle la
glande endocrine A
diminue sacrét ion
d'hormone A
Déterminisme des cycles sexuels chez la femme
Source : Site la biologie au lycée
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