Approches différentielles de la personnalité Introduction La

Approches différentielles de la personnalité
I. Introduction
La psychologie différentielle est une sous discipline transversales à la psychologie. Elle s’intéresse aux
différences entre les individus (intra et inter individuelle) et à la variabilité chez un même individu.
Le domaine cognitif fait référence à l’acquisition de connaissances, à leur conservation et à leur
utilisation. Cela recouvre classiquement les processus cognitifs tels que la sensation, la perception, le
langage, la mémoire, l’intelligence, processus sur lesquels on observe des différences inter et intra
individuelles (par ex des différences en termes d‘aptitudes ou de capacité comme des différences
d’empan de mémoire).
Le domaine conatif renvoie à l’orientation, à la régulation et au contrôle des conduites, CAD aux
« choix » que fait chaque individu et qui le conduisent à utiliser sa « machinerie cognitive », à
l’orienter, à la contrôler pour finalement se satisfaire à un certain moment des résultats que cette
« machinerie cognitive » a permis d’obtenir
L’étude de la personnalité relève du domaine conatif
Rappel historique
Quelques moments clés dans l’étude de la personnalité :
4ème siècle avant J.C : Hippocrate
18ème siècle : Philosophes
20ème siècle : Psychologue
Etymologie
Persona = masque de théâtre
Personnalité = rôle ?
Aujourd’hui, il y a environ 200 000 articles répertoriés sur « science-direct » avec comme mot clé :
« personality ». Il y a 20 ans il y en avait 7800 articles.
II. Définitions
Catell (1955) : Ce qui permet de prédire ce que fera un individu dans une situation donnée
Huteau (1985) : Unité stable et individualisée d’ensemble de conduites
Reuchlin (1991) : Caractéristique relativement stable et générale de la manière d’être d’une
personne dans sa facon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve
Proposition de définition consensuelle (P.Y Gilles, 1999) : la personnalité caractérise la
manière relativement stable et générale qu’a un individu de sa comporter et qui permet
d’expliquer et de prédire sa conduite dans telle ou telle information.
Quels intérêts y a-t-il à étudier la personnalité ?
La psychologie de la personnalité vise deux buts principaux, l’un est théorique, l’autre pratique :
Buts de recherche, apport théoriques :
o Comprendre la nature humaine
o Comprendre et expliquer le fonctionnement concret des individus
Buts pratiques :
o Mesurer les différences entre individus
o « Prédire » le comportement des individus
III. Modèles de personnalité
Approches pseudo-scientifiques
Phrénologie : Médecin Gall au 18ème, cartographie du crane
Astrologie : position des astres a la naissance, signe de la vierge =introvertie. Etude de
Vanroij sur 200 personnes, répartition en fonction de ce que dit l’astrologie : signe
astrologique + → extraverti, signes astrologique - → Introverti.
Epreuve : questionnaire. Résultat : Les sujets qui ont des connaissances sur l’astrologie et qui
sont des signe se disent beaucoup plus introverti.
Graphologie
Numérologie
Hémato-psychologie.
1989 : Technique de recrutement est l’entretien, la graphologie (90%), les tests d’aptitudes et de
personnalités, test de situation de travail, l’astrologie et autres méthodes irrationnelles (15%)
2005 : L’entretient (100% des cas), tests des aptitudes (70%), tests en situation de travail et de
personnalité (60%), la graphologie (40%) et l’astrologie (7%)
Les approches pseudo-scientifiques ne servent à rien.
Approches psychanalytiques : Freud
Personnalité globale : Caractéristique de l’âge adulte reviendrait a des évènement fixé de
l’enfant. Stade oral égocentrisme, recherche du plaisir, curiosité. Stade anal
personnalité rigide, organisé. Stade phallique → vanité, assurance de soi.
Stade de développement/caractère : outils d’évaluation (test projectif) → Rorchach et TAT.
Approches différentielles
Centré sur des types
Première tentative de ce modèle (Hippocrate)
Fluide prédominant
Type de personnalité
Caractéristiques
Deuxième modèle (Kretschmer)
Type
Physique
Caractéristiques
Picnic
Petit rond
Grand maigre
Grand gabarit musclé
Mal développé
Expansif, gai, spontané, réaliste
Réservé, froid, rêveur
Impulsif, coléreux
Asthénique, auto-dévalorisé
Différences entre les types et les traits
Types
Traits
Peu nombreux
Fondamentaux
Exclusif
Discontinu
Tres nombreux
Fondamentaux ou superficiel
Non exclusif
Continu
Centré sur les traits
Trait
Observable
Anxiété
Besoin d’affiliation
Bavardages excessif
Anxiété
Bavardage excessif
Grégarisme
Prédiction
Inférence
Les pionniers : Carttell Raymond et Eysenck
L’analyse factorielle consiste donc à réduire, en faisant d’abord une analyse de corrélation en
essayant de voir les items qui sont corréler entre eux (s’appuie sur des processus psychologique
commun). La factorielle consiste à extraire le facteur commun. A partir de l’observable on peut
arriver à définir les traits.
Sang
Lymphe
Sanguin
Lymphatique
Vif, émotif
Lent, froid
Carttell : démarche inductive « lexical » visant à couvrir l’ensemble de la sphère de la personnalité.
Modèle à 16 facteurs bipolaires, au départ 171 mots.
Outils d’évaluation : 16 PF
Facteur A, note basse : réservé et détaché, note élevée : ouvert et chaleureux
Il s’aperçoit qu’entre ces 16 facteurs il y a des corrélations, donc il veut faire une analyse
factorielle de second ordre et va aboutir à 5 facteurs généraux : l’extraversion, l’anxiété, la
dureté, l’indépendance et le contrôle de soi.
Hill : Personnalité et rêve, certaines personnes se souviennent de leur reve et elles presentent
certaines caracteristiques
- Plus sensible
- Plus conservatrice
- Plus timide Attitudes positive Rappel des rêves
- Plus stable au plan émotionnel à l’égard des rêves
- Plus placide
- Plus opportunistes
Flegr et al : Personnalité et santé, toxoplasmose : deux groupe de femme dont le premier a une
forme asymptomatique de la maladie
- Chez les jeunes mamans : liens entre facteurs A+G et de durée de l’infection
- Chez les 230 jeunes femmes : Liens entre facteurs Q3+G et de durée de l’infection
Relation telle que serait l’infection qui agit sur les facteurs de personnalité.
Spiro et all : Hyper-tension artérielle, Sur l’échantillon 38% (hommes) développe une hyper-tension
Apres contrôle statistique de l’influence d’autres facteurs (biomédicaux, sociaux,
comportementaux) : on observe une relation significative négative entre le facteur C (stabilité
émotionnelle) et de l’hyper-tension,
Les sujets les moins stables émotionnellement tendent à être les sujets à hyper-tension
Kokkevi et Agathonos : Maltraitance. 33 parents maltraitants (16 pères, 17 mères) vs groupe
contrôle. On fait passer des tests d’intelligence te le 16PF.
- Pas de différence de QI entre pères maltraitants et pères témoins
- QI (verbal + performance) plus faible chez les mères maltraitantes que les mères témoins
- QI plus faible chez les mères maltraitantes que chez les pères maltraitants
- Les mères maltraitantes apparaissent plus timides, méfiantes, repliées sur elles-mêmes
(facteur H) que les mères témoins
- Les mères maltraitantes apparaissent plus ambivalentes, impulsive (facteur Q3) que les
mères témoins
- Le facteur H discrimine également entre pères maltraitants et témoins, mais dans le sens
opposé que ce qui est observé chez les mères.
Musson : Personnalité et société. Le clergé 441 hommes contre population masculine lambda. Les
hommes du clergé apparaissent :
- Plus chaleureux (A), plus brillant (B), plus calmes (C), plus consciencieux (G), plus sensibles (I),
plus imaginatif (M), mais aussi plus tourmentés (O), moins indépendant (Q2) et plsu frustrés
(Q4).
Les hommes du clergé serait plus proches des normes féminines ?
Garland et Barry : Personnalité et sport. 272 joueurs de foot passent le 16PF avant la saison, à la fin
les entraineurs devaient classer les joueurs en fonctions de leur performances, compare au 16PF
Le facteur d’extraversion est un bon prédicteur de la performance en football, les meilleurs
joueurs sont caractérisés comme extravertis.
Eysenck : Démarche hypothético-déductive appuyée sur des éléments physiologiques
Modèle hiérarchique : bi-factoriel (puis tri-factoriel) : Extraversion-introversion (E) et vrosisme (N)
puis introduction d’un troisième facteur indépendant : le caractère psychotique ou psychotisme (P)
Outils d’évaluation : EPI
Il y a différents niveau pour arriver jusqu’au facteur, niveau 1 : tout ce qu’on peut observer, niveau
2 : actions ponctuel, niveau 3 : trait de personnalité, niveau 4 : extraire le facteur
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