Traitementpharmacologique desSymptômes Comportementauxet PsychologiquesdelaDémence 3econgrèsquébécoissurlamaladie d’Alzheimer Marie-AndréeBruneau,MD,MSc,FRCPC Gérontopsychiatre,IUGM Professeuragrégédeclinique, Directeuradjointdivisionde gérontopsychiatrie Départementdepsychiatrie,Université deMontréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Conflitsd’intérêt • • • • MSSS INESSS UdeM DiversCSSS, CISSSet CIUSSS, AMPQ, FMOQ Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal ObjecLfs • DiscuterdesindicaLonsdel’usagedela pharmacologiepourlesSCPD • SélecLonnerletraitementpharmacologique enfoncLondestypesdeSCPD • Détecterleseffetssecondairesetajusterle plandetraitement – Ettoutcecien25minutes…. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Messages-clés • LesSCPDfontparLeintégrantedelamaladie • Ilestnécessaired’êtresystémaLquedans l’évaluaLondescausespotenLellesdesSCPD • LesguidesdepraLquesrecommandent l’uLlisaLondesapprochesnon-pharmacologiques enpremierlieudanslagesLondesSCPD • CertainsSCPDnerépondentpasàlamédicaLon • LesanLpsychoLquesnedevraientêtreuLlisés qu’encasd’agressivitéetsymptômes psychoLquessévères,enraisondesrisques associésàleuruLlisaLon Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal IntervenLons Troisapproches Approches pharmacologiques Approches environnementales Approches non pharmacologiques Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Bonnespratiques La plupart des guides de pratiques recommandent d’intervenir d’abord avec des approches non pharmacologiques, principalement lorsque les symptômes sont légers à modérés et ne sont pas associés avec une dangerosité pour le résident ou autrui. hWp://www.ccsmh.ca/pdf/final%20supplement.pdf hWp://www.cccdtd.ca/pdfsRecommandaLons_approuvees_CCCDTD_2007.pdf hWp://publicaLons.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentaLon/2009/09-829-01W.pdf Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Quandl’utiliser? À utiliser : lorsque les SCPD sont d’intensité modérée à sévère ; lorsqu’il y présence de risque pour la santé et la sécurité de l’usager ou pour autrui; Lorsque les bénéfices dépassent les risques associés au traitement. Toujours utiliser les approches pharmacologiques en combinaison avec les approches non pharmacologiques Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Pland’intervenLon Élaborationdupland’intervention Gestiondelasituationavec lespartenairesduréseau Hospitalisationsinécessaire E PLANIFICATIONETINTERVENTION SCPDlégerssansdangerosité Symptômespourlesquelsla médicationn’estpasindiquée commepremierchoixouest inefficace D Ou SCPDgraves:présencederisques pourlasantéetlasécuritédupatient oud’autrui;avantagesdépassantles risquesassociésauxmédicaments SCPDmodérésavecsouffrance importantesansdangerosité Interventionnonpharmacologique F F Interventionnonpharmacologique Siinefficace,compléterpar Interventionnonpharmacologique F Interventionpharmacologique G Interventionpharmacologique (incluantlapossibilitédeprescrire unantipsychotiqueen1reintention) Et Ou G Surveillancedelaréponsecomportementale Pas Bruneau,Marie-Andrée(dir.);Voyer,Philippe(dir.). Réévaluation:reprendreà«Identificationdescauses» Approchepharmacologiquevisantletraitementdessymptômesc d’amélioration omportementauxetpsychologiquesdeladémence.Québec: OuorientationversunserviceambulatoireSCPDsi Québec(province),Canada:Ministèredelasantéetdesservices § problèmepourlequell’équiperequiertdusoutien Amélioration sociaux,2014,31p. § SCPDcomplexes:complexitédiagnostique, Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal thérapeutique,comorbiditéscomplexes,évaluationde Quizz • LespaLentssuivantssouffrenttousde maladied’Alzheimer • AuqueldespaLentssuivantsprescrivez-vous unemédicaLon? – A)oui – B)non Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal • MmeT.présenteunerésistanceauxsoins d’hygiène • Dèsqu’elleentredanslaSDB,ellehurle,crie qu’onvalatuer Approchespharmacologiques Symptômespourlesquelslamédication n’estpasindiquéecommepremier choixouestinefficace Résistance aux soins (hygiène, habillement) Refus des soins Errance Fugue Cris et mouvements répétitifs Rituels d’accumulation Oralité Comportements d’élimination inappropriés Comportements d’habillement inappropriés Désinhibition verbale Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal • M.T.estsévèrementparanoide • Lanuitdernière,safemmel’atrouvéen pyjamadanslaneige,cherchantàfuiret l’accusantdevouloirletuer.Elleestépuisée etsongeàleplacer. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal • M.X.esttrès agressif • Defaçon imprévisible,il frappeles autres résidentsqui ontlemalheur desetrouver sursonchemin etagresseavec sacanneles PABquitentent deleraisonner Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal • M.J.estdéprimé • Depuisquelquessemaines,ilrefused’alleràla SAM,neparLcipeplusauxacLvitésdel’étage, faitdel’insomnieetrépètequ’ilvoudraitque Dieuviennelechercher Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal • MmeD.esthallucinée • MmeD.souffredemaladiedeParkinson. Depuisquelquessemaines,elleditàsonmari lesoirqu’ellevoitdeschatspasserdansle salon.Dèsqu’elletournelatête,ils disparaissentdesonchampdevision Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lessymptômesquirépondentàla médication Agitation/Agressivité Psychose Anxiété Dépression Trouble du sommeil Apathie? Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Principesgénéraux-1 Un essai pharmacologique à la fois Vérifier les interactions Start low, go slow but go Une réponse complète peut prendre de 2 à 6 semaines Évaluer régulièrement la présence d’effets secondaires Viser une dose d’entretien stable afin d’éviter les PRN Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Principesgénéraux-2 Si aucune évidence d’efficacité après 2-4 semaines : considérer changer de molécule (changement croisé). Réévaluation après 3 mois de stabilité. Tenter un sevrage progressif des psychotropes après 3-6 mois de stabilité. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Classesdemédicaments Antipsychotiques ou neuroleptiques Typiques: Halopéridol (Haldol) Atypiques: Risperidone (Risperdal), Olanzapine (Zyprexa), Quetiapine (Seroquel), Aripiprazole (Abilify) Antidépresseurs ISRS (inhibieurs spécifiques de la recapture de la sérotonine: Citalopram (Celexa), Sertraline (Zoloft), escitalopram (Cipralex) IRNS: Venlafaxine (Effexor), Duloxétine (Cymbalta) Mirtazapine (Remeron) Trazodone (Désyrel) Anticonvulsivants Carbamazépine (Tégrétol) Benzodiazépines Lorazepam (Ativan), oxazépam (Serax), temazepam (restoril) Inhibiteurs de l’Acétylcholinestérase Donepezil (Aricept), Rivastigmine (Exelon), Galantamine (Reminyl) Memantine (Ebixa) Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesantipsychotiques Indications Agitation et agressivité sévères Symptômes psychotiques sévères Efficacité Effet modeste par rapport au placebo avec : olanzapine (1,25-10 mg) risperidone(0,25-2 mg) aripiprazole (1-10 mg) Plus efficace lorsque les symptômes sont sévères Risperidone : le seul ayant une indication approuvée au Canada pour DTA (≠vasculaire) Quetiapine (6,25-300 mg): le plus utilisé, mais pas d’efficacité démontrée antipsychotiques typiques : Profil moins favorable d’effets secondaires. À n’utiliser qu’en cas urgence. L’ Haldol est le seul ayant une rapidité d’action de ≤ 30 minutes. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesantipsychotiques Effets secondaires (selon puissance et dose) Symptômes extrapyramidaux • • • • • • • Parkinsonisme Akathisie (nb peutêtre confondue avec de l’agitation) Dyskinésie tardive (25% d’incidence chez les personnes âgées après un an de traitement) Troubles cognitifs Trouble de la marche et chute. Somnolence Hypotension • • • • • Symptômes anticholinergiques. Infections respiratoires et urinaires. Œdème périphérique. Syndrome métabolique. Prise de poids (surtout femmes traitées avec olanzapine et quetiapine). Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesantipsychotiques:lesrisques associés Mortalité augmentée (OR : 1,54; 4,5 % des résidents sous antipsychotiques atypiques par rapport à 2,6 % sous placebo). Les typiques partageraient également ce risque. La mortalité serait de causes principalement infectieuse et cardiovasculaire. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesantipsychotiques:lesrisques associés Le traitement prolongé (plus de 3-6 mois) est associé à une augmentation du risque de mortalité. Accidents cérébrovasculaires (risperidone x 3,2; olanzapine x 1,8; risque absolu de 1%). Les antipsychotiques doivent faire l’objet d’un suivi serré et leur indication doit être révisée régulièrement. Un consentement éclairé de la personne ou son substitut devrait être obtenu après discussion des effets secondaires courants et des risques associés. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal AnaturalisLcstudyonthe followupofguidelines regardinganLpsychoLcs prescripLonsinlong-term careunits 1-Marie-AndréeBruneau 2-GenevieveLétourneau,MD,MSc 3-NayfeAbdul-Hadi,Pharm 4-SalamEl-Majzoub,medicalstudent 28 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Contexte • 24%despaLentsSLDauCanada • 25%despaLentsSLDauQuébec • INESSS2012 – Entre2006et2009 – AugmentaLonde13%desprescripLonsd’APchez>65 anssouffrantdedémence – Passede1,5à1,7%dessujetsâgésdéments – Risperidone(47%)etqueLapine(38%) Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Résultats • janvieràjuillet2012 • 367paLentshospitalisésenSLD • 35%despaLentsenSLDàl’IUGMsontsousAP (dont66%depuisplusd’unan) • SCPDpour82% • 35%sousrisperidone,45%sousqueLapine • DeceWecohorte: – Diminueà27%à3mois – Diminueà24%à6mois • MaisdetouslespaLentsenSLD,revientà31%à6 mois • SevragesefaitsanscomplicaLons Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Résultats6moisdelacohorteiniLale Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Résultats • Pourquoinepastentersevrage: – 17%évoquentinstabilitédel’étatclinique – 21%évoquentunecraintededétérioraLon – 21%évoquentundiagnosLcdemaladiementale chroniquequinécessiteuneprescripLon – 40%:Aucuneraisonévoquée Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal • Queprescrivez-vousenpremieràune paLentequifaitdel’errancenocturneetune inversionducycleéveil-sommeil? – A)del’aLvan?(lorazepam) – B)durivotril?(clonazepam) – C)duseroquel?(queLapine) – D)duremeron?(mirtazapine) – E)dudésyrel?(trazodone) Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesbenzodiazépines(ex.Ativan) Indications Non considérées comme une première ligne de traitement. Efficacité Les benzodiazépines ont un effet sédatif non-spécifique et anxiolytique 20-30% des personnes âgées au Québec en ont prescrites Prescrites pour anxiété, insomnie, agitation et pourtant… Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Référence:TremblayetMoreau(2016).LaconsommaLon debenzodiazépinesenCHSLD Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal PriseBenzos • À IUGM: – 44% en SLD, mais 50% en PRN – IntervenLons • Conférenced’éducaLondesmédecinslorsd’unavantmidide • formaLonconLnue! • CapsuleséducaLvesauxinfirmières • MiseàdisposiLonsd’ouLlscliniqued’aideàlagesLon desBenzo • ImplicaLondespharmaciensdanslareprescripLondes Benzo Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal PriseBenzos • LamoLvaLondespaLents,desmédecinset dupersonnelpeuventconsLtuerunobstacle ausevrage Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Intervention éducationnelle pour réduire l’utilisation des benzodiazépines en soins de longue durée: une étude prospective Par Nicolas-Simon Tremblay (MD, R3 Soins aux personnes âgées), Andréanne Moreau (MD, R3 Soins aux personnes âgées), Juan Manuel Villalpando (MD, MSc, Gériatre, IUGM) et Marie-Andrée Bruneau (MD, MSc, Gérontopsychiatre, IUGM) Résultats Contexte ● En soins de longue durée, 30 à 50% des aînés Méthodes Objectif primaire Methode: Collecte de données (2015 et 2016). Figure # 1 : Composantes du programme éducationnel consomment des benzodiazépines. Informations collectées: Chaque dossier fût révisé ● Dans une étude de la qualité de l’acte réalisée pour y trouver les antécédents médicaux, les en 2015 à l’IUGM (Institut de Gériatrie de informations démographiques et la consommation de Montréal), nous avons observé que 44% de nos benzodazépines résidents Éthique : Cette étude a été approuvée par la DSP avaient une prescription de (Directrice des services professionnels) de l’IUGM. benzodiazépines à leur profil pharmaceutique. ● Pour plusieurs, ces médicament sont prescrits L’autorisation d’utiliser les algorithmes de traitement pour des indications non-reconnues pour la fût obtenu de la part du Ministère de la Santé et des personne âgée (insomnie, agitation, anxiété). Services Sociaux1. Discussion ● Une intervention éducationnelle a été créée pour sensibiliser les préposés, les infirmières, ● Notre intervention ne semble pas avoir eu un les pharmaciens et les médecins de l’IUGM à ce impact significatif sur la quantité de sujet. Objectif secondaire Objectifs benzodiazépines consommées dans notre centre. ● La prise de benzodiazépines au coucher semble Figure # 2 : Évolution de la consommation des benzodiazépines par contre avoir légèrement diminué dans le 1er Objectif principal mois et persiste à 3 mois de l’intervention initiale.. ● Créer un programme éducationnel visant la ● La proportion (44%) de benzodiazépines De ces 15 sujets: ● + 1 Contention gériatrique ● 4 Antipsychotique ● 1Remeron ● Trazodone inchangé consommation des benzodiazépines. Objectif secondaire ● Suivre son effet sur la consommation de benzodiazépines en soins de longue durée à prescrites en PRN mais non-utilisée reste inchangée, et ce, malgré la difficulté de justifier ces prescriptions. ● La diminution des benzodiazépines ne semble pas l’IUGM. s’accompagner d’une augmentation significative des contentions ou d’autres psychotropes. Conclusion Échantillon ● Une intervention éducationnelle semble avoir un Critères inclusions: impact ● Être résident en soins de longue durée à l’IUGM lors des collectes de données (20 juillet, 11 moins la rationalisation de administrative plus contraignante pour diminuer ● Être âgé de ≥ 65 ans. au sur ● Il faudra possiblement emprunter une voie mars et 11 mai 2016). ● Avoir modeste prescriptions de benzodiazépines une prescription la consommation de ces médicaments. de ● D’autres avenues possibles : benzodiazépine en date du 1er juin 2015. Critères exclusion: ● Manque d’information ou absence du patient de l’IUGM lors d’une des collectes de données ● Être un patient en soins palliatifs ● Prendre cette médication pour épilepsie ● Prise négligeable de benzodiazépines (par exemple pour un RDV médical dans 3 mois) Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal ● Impliquer les étudiants en médecine Figure # 3 : prévalence (%) de PRN des sujets n’ayant pas consommé de benzodiazépines dans les 7 derniers jours chez la cohorte de 89 patients ● Favoriser un rappel via la pharmacie Figure # 4 : % des sujets de la cohorte de 89 patients ayant une prescription HS de benzodiazépines La consommation hebdomadaire en équivalent de lorazepam de nos consommateur initiaux (total de 45 patients) est passée de: 6.6 à 6.3 mg ● Refaire l’intervention quand les conditions seront plus propices (contexte de pénurie de médecins et personnel). Références 1 MSSS (2014), 'Processus clinique visant comportementaux et psychologiques de la démence'. le traitement des symptômes Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques LesPRNs L’uLlisaLondePRNdevraitêtreunemesuretemporaire saufexcepLon. • Elleestjointeàl’introducLond’unemédicaLonrégulière quidoitêtreajustéepourréglerleproblèmesous-jacent etlimiterl’uLlisaLondesPRNdansletemps. • L’uLlisaLondePRNdevraitêtrelimitéedansletemps(2 semaines) Débuter une grille pour tout nouveau PRN Ne pas oublier d’inscrire quand les PRNs ont été administrés sur la grille d’observation Bruneau,Marie-Andrée(dir.);Voyer,Philippe(dir.). Approchepharmacologiquevisantletraitementdessymptômescomportementauxetpsychologiquesdela démence.Québec:Québec(province),Canada:Ministèredelasantéetdesservicessociaux,2014,31p. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesantidépresseurs1/2 Indications § Symptômes d’agitation et d’agressivité, de psychose et de dépression Efficacité § Données insuffisantes pour émettre une opinion sur l’efficacité de la trazodone et des ISRS (incluant citalopram et sertraline) dans le traitement des patients agités. • Pour le traitement de la dépression associée à la démence : efficacité mitigée, surtout démontrée avec la sertraline, le citalopram. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesantidépresseurs2/2 Effets secondaires § Symptômes gastro-intestinaux § Akathisie, symptômes extrapyramidaux § Troubles du sommeil § Chutes § Risques de saignements digestifs § Risque de SIADH : certains auteurs recommandent un bilan électrolytique avant le traitement et un mois après l’introduction § Allongement du QTc avec citalopram (Black box), escitalopram Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Lesanticonvulsivants La carbamazépine (+) Possible effet (contradictoire) dans le traitement des SCPD (-) Toxicité et interactions médicamenteuses multiples L’acide valproique Inefficace, mal tolérée et contre-indiqué chez les patients avec démence Les anticonvulsivants de nouvelle génération Aucune étude ne démontre leur efficacité (neurontin, lyrica, lamictal) Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Problématiquesparticulières Démence frontotemporale § § § § ISRS (ex. citalopram, sertraline). Trazodone (25-100 mg HS : attention à sedation, hypotension orthostatique, bradyarrythmie, priapisme). Memantine et InhACHE??? Peuvent aggraver. Antipsychotiques atypiques? Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Problématiquesparticulières Démence à Corps de Lewy 1/2 § Il faut d’abord réviser avec l’aide du neurologue, la médication antiparkinsonienne : diminuer ou sevrer : § § § § anticholinergiques inhibiteurs COMT agonistes DA L-Dopa. § Première intention: inhibiteur de la cholinestérase (rivastigmine). Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques Problématiquesparticulières Démence à Corps de Lewy 2/2 § Les antipsychotiques typiques et atypiques sont contreindiqués en raison d’une hypersensibilité à ces médicaments et d’une association avec le delirium et des effets extrapyramidaux sévères, sauf § Quetiapine : peu d’efficacité démontrée dans les études double-insu mais souvent utilisé en raison de son profil d’effets secondaires plus favorable dans ces conditions; doses de 6,25 die à 150 die; souvent, sédation et hypotension sont des facteurs limitants. § Clozapine : traitement de choix à petites doses mais nécessite un suivi serré des complications associées et de la formule sanguine; nécessite habituellement une prise en charge en 2e ou 3e ligne. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Approchespharmacologiques OPTIONSMÉDICAMENTEUSES Silamédicationestindiquéepourle traitementduSCPD D Dépression Troubledusommeil § Benzodiazépineà courtterme(moins de30jours, idéalementmoins de2semaines)* - lorazépam1,2 - oxazépam2 § Zopiclone1 § Trazodone1,2 § Mirtazapine Apathie § IChE2 § ISRS - citalopram2 - sertraline2 - escitalopram § Mirtazapine2 § ISRN - duloxétine - venlafaxine - desvenlafaxine § Bupropion2 § Moclobémide § IChE*2 Anxiété § Trazodone2 § Benzodiazépineà courtterme(moins de30jours, idéalementmoinsde 2semaines)*2 § ISRS § Buspirone § ISRN § Mirtazapine § Moclobémide § IChE* Comportements sexuelsinappropriés § ISRS § Antipsychotiques atypiques § Antiandrogènes Psychose,agitation-agressivité,agressivité § Antipsychotiquesatypiques - rispéridone*1,2 - olanzapine1,2 - aripiprazole1,2 - quétiapine1,2 § Antipsychotiquetypique2:halopéridol*1 § ISRS: - citalopram1,2 - sertraline1,2 - escitalopram1 § IChE:1relignedetraitementpourladémenceàcorpsdeLewy § Anticonvulsivant(agitation):carbamazépine*1,2 § Trazodone(agitation)2 § Benzodiazépineàcourtterme(moinsde30jours,idéalementmoins de2semaines):lorazépam*2 § Mémantine(hallucinations,idéesdélirantesetagitation)2 MINISTÈREDELASANTÉETDESSERVICESSOCIAUX.Approchepharmacologiquevisantletraitementdessymptômescomportementauxet psychologiquesdeladémence,ministèredelaSantéetdesServicessociaux,2014,38p. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal Surveillanceetsuiviclinique SURVEILLANCEETSUIVICLINIQUE Surveillerl’efficacitédutraitement,leseffetssecondaires,titrerladose Après1mois:réévaluation Déterminersilesbutsthérapeutiquessontatteints Nepascesserlamédicationpsychotrope sansunavisspécialisélorsqueprescrite pouruneautreindicationqu’unSCPD (ex.:épilepsie,schizophrénie,trouble bipolaire,dépressionmajeure) Après3mois,silessymptômessontstables,réduireprogressivementla médication(pluspetitediminutionpossiblededosemensuellement,par exemple,rispéridone:diminuerde0,25à0,5mgq1mois)pouréviterdes syndromesdesevrage Siréapparitiondessymptômes,reprendrelamédicationàladernièredose efficace Cesserlamédicationsipossible SurveillerlaréapparitiondeSCPD Bruneau,Marie-Andrée(dir.);Voyer,Philippe(dir.).Approchepharmacologiquevisantletraitementdessymptômescomportementaux etpsychologiquesdeladémence.Québec:Québec(province),Canada:Ministèredelasantéetdesservicessociaux,2014,31p. Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal MercipourvotreparLcipaLon! • Leprogrammedee-learningsurlesSCPDduMSSS: – hWp://capsulesscpd.ca • CapsulesSCPDpourlesaidants: – hWp://iugm.qc.ca/aidant.html • LesouLlsetconférencesdel’ÉquipeSCPDIUGM: – hWp://www.iugm.qc.ca/soins/gerontopsychiatrie.html • LesguidesdepraLquesSCPDduMSSS: – hWp://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/alzheimer/ informaLon-clinique-formaLon-mentorat • LeGuidemédicalensoinsdelonguedurée: – hWp://mdsld.ca Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal