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En novembre 2003, plus de 150
participants de 31 pays se sont
rassemblés à Londres pour le 2e
sommet international DAWN. Les
participants incluaient des personnes
atteintes de diabète, des prestataires
de soins, des chercheurs et des
décideurs politiques. Nombre d'entre
eux représentaient des organisations
nationales et internationales du
domaine de la santé, comme la FID,
l'Organisation Mondiale de la Santé
(OMS), la FEND (Fédération des
infirmières européennes en diabète),
l'ISPAD (Société internationale de
recherche pour le diabète chez les
enfants et les adolescents), l'EASD
(Association européenne pour
l'étude du diabète) et des associations
nationales comme l'ADA (Association
américaine du diabète).
Lors de ce sommet, quelques-uns des
principaux spécialistes en diabète au
monde, des infirmières ainsi que des
personnes atteintes de diabète ont
donné des présentations sur l'impact
psychosocial du diabète. Des ateliers et
des sessions interactives ont servi de
cadre à des discussions sur les nouvelles
approches de la gestion du diabète.
1er jour : les points clés
Les principales leçons tirées de l'étude
DAWN ont été présentées le premier
jour du sommet. Les sessions se sont
penchées sur les principaux défis
pratiques pour améliorer la gestion
psychosociale des personnes atteintes
de diabète, tels que :
améliorer l'interaction entre les
personnes atteintes de diabète et
leurs prestataires de soins
améliorer la communication et la
coordination entre les professionnels
de la santé
améliorer le soutien à une auto-
gestion efficace
dépasser les nombreuses barrières à
l'utilisation opportune de traitements
efficaces
offrir un meilleur soutien
psychologique en cas de besoin.
Un certain nombre de questions clés
ont été abordées :
Une meilleure communication
Un thème commun qui se dégage des
observations de l'étude DAWN est la
nécessité pour les professionnels de la
santé d'établir une relation avec les
personnes atteintes de diabète avant de
leur proposer des conseils ou un
traitement spécifique. Par le biais
d'activités, les participants ont pu
exercer leurs compétences en matière
d'écoute active.
Un besoin d'améliorer la communication
et la coordination entre les prestataires
de soins ainsi que l'accès pour les
personnes atteintes de diabète à tous
les membres de l'équipe chargée de la
gestion du diabète ont également été
mis en évidence. Les conclusions de
l'étude DAWN ont confirmé le manque
de communication perçu entre les
professions impliquées dans la gestion
du diabète.
Les barrières à un traitement efficace
Par rapport au reste de la population,
les personnes atteintes de diabète sont
exposées à un risque deux fois plus
élevé de souffrir de dépression. Les
éléments probants qui suggèrent que
des améliorations importantes peuvent
être apportées à la gestion du diabète
par le biais d'un suivi régulier du bien-
être psychologique et une offre
adéquate de soutien social et
psychologique ont été explorés.
L'importance du partenariat
L'importance du dialogue et du
partenariat pour réduire le fléau du
diabète à l'échelle mondiale a été
soulignée par les intervenants de l'OMS,
la FID et Novo Nordisk. Le programme
DAWN est considéré par Novo
Nordisk comme un investissement
“Il convient d'établir des
partenariats entre nous afin de
reconsiderer notre approche de la
gestion actuelle du diabète. Nous
devons être plus attentifs aux
aspects psychosociaux du diabète.”
Pierre Lefèbvre, Président de la FID
Le deuxième sommet international DAWN
Interroger, écouter et répondre
Juin 2004 Volume 49 Numéro spécial