4 grands défis :
- Les défis démographiques (dont défi migratoire, om le discours mélange réalités du
moment, celles prévues par la prospective et les peurs). (baisse de la natalité, voire récession
démographique cf. Libye). Là où le pb se pose // à ce défi, c’est dans la distribution de la
pyramide d’âge au sein des pays. Ils vont faire face en même temps à 3 pbs démo :
pb de type vieille nation (doublement de leur pop de +65ans), continuant à avoir des pbs
de sous développés, dans mesure où ont du mal à gérer le développement du pays alors
que faible démographie. Pb au niveau de la tranche d’âge 25-35 ans : la croissance démo
des 1970s-80s est en train de générer un gonflement en valeur absolue de cette tranche
d’âge : 50 millions de demandeurs d’emplois, donc élément de tension.
Tension démo et migratoire ne peut être envisagé comme une bombe démo, plutôt un pb de
répartition dans les tranches d’âge. Opposition des pays jeunes/vieux.
Pb géopolitque : tensions migratoires. Méditerranée comme point de passage entre
plusieurs sociétés, effet grossissant dont effets dramatiques dont nous avons été nourris
ces dernières années par les médias : victimes qui traversent la Méditerranée dans
embarcations de fortune, venant d’horizons de plus en plus lointains (Asie). Effet
tragique des images. Malgré le caractère des migrations, elle ne concerne que 2,5% de la
pop mondiale qui est en situation de migration, qui habite dans un pays où elle n’est pas
née : 160 millions. Parmi eux, il faut compter les réfugiés politiques, climatiques, victimes
des guerres ce qui relativise l’ampleur de la question migratoire. Volume actuel :
déplacement annuel de 5 millions de personnes
La migration a changé de nature et de façon de faire : elle est de moins en moins une
migration de pauvreté (ce n’est pas par hasard que le discours politique a changé : carte
bleue européenne, destinée aux bac+3, immigration choisie). Ce n’est pas une migration
d’installation définitive, mais souvent de transit (vers EU) ou pendulaire.
- Défi écologique, énergétique : elle intéresse des produits potentiellement qui constitue une
raison de constituer un espace méditerranéen (énergies comme pétrole ou gaz), source de
tensions, conflits, voire guerre (et sources d’énergie renouvelable, qui se trouvent dans le
sud de la Méditerranée et de l’Europe : éolien et solaire). Objet d’attention actuel : énergies
fossiles (gaz pétrole), trait d’union matérialisé par pipe lines. Compétiteurs nouveaux sont
entrés en jeu : la Chine, qui a pris pied en Méditerranée en achetant un port grec, et l’Inde et
le Brésil à travers des coopérations très étroites sur les produits agroalimentaires.
Autre produit de tension : l’eau, le sud en manque énormément. Génère un stress énorme.
Séquence sur l’objet méditerranéen : si elle s’impose à nous en tant qu’héritage, donnée géo, elle
s’impose aussi comme défi qui met à l’épreuve nos différences, et qui nous met au défi de gérer des
intérêts contradictoires, pas seulement vertical (Nord/Sud) l mais aussi horizontal (Nord/nord ou
sud/sud).
Méfiance//discours unifiant, sur les héritages communs, l’identité commune qui ne mettent
pas en avant sa fragilité.
Il faut accepter d’aborder la Méditerranée à partir de es dimensions complexes, à traiter de ses
incompatibilités, la « frontière des interdits » entre des civilisations (coutumes alimentaires).
Comment rendre audible un discours sur la complexité ?