2010viseàaméliorerl’étatdesantédelapopulationfrançaiseenagissantsurl’undesesdéterminants
majeursqu’estlaNutrition.Danscecadre,lanutritionestsystématiquemententenduecommel’équilibre
entrelesapportsliésàl’alimentationetlesdépensesliéesàl’activitéphysique.
C’estlaraisonpourlaquellelePNNSafaitdelapromotiondel’activitéphysiquel’undesaxesprincipauxde
sonactiondéclinéauseindecampagnesd’information,guidesetoutilsd’informationauniveaunationalet
local.Larecommandationdemaintiendesanté:«30minutesd’activitéphysiquemodérée(équivalentàla
marcheàalluresoutenue)aumoins5joursparsemaine»sediffuseainsideplusenplus.Danscecadre,
l’objectifduPNNSestd’augmenterlaproportiond’adulteseffectuantuneactivitéphysiquequotidienne,
c'estàdiredepasserde60%à75%pourleshommes,etde40%à50%pourlesfemmes,etde
combattredèsl'enfancelasédentarité.
Lesrapportsmontrentque,actuellement,prèsdes2/3desadultespratiquentaumoins30minutesd’activité
physiquemodéréeaumoins5joursparsemainesoit63,2%desadultes(PNNS,2010).
Depuis2001deuxphasesdeceprogramme(PNNS12001–2005etPNNS22006–2010)sesontdoncdéroulées.
Elaborétousles5anslenouveauprogrammePNSS3(20112015)prévoitdemettreenœuvredenouvelles
actions.Lesobjectifsdel’Axe2duPNNS3sont:
augmenterchezlesadultes,en5ans,laproportiondepersonnessituéedanslaclasse
d’activitéphysique:
«élevée»de20%aumoinschezleshommesetde25%aumoinschezles
femmes;
«moyenne»de20%aumoins.
augmenterl’activitéphysiqueetluttercontrelasédentaritéchezlesenfantsetles
adolescents
atteindre,en5ans,aumoins50%d’enfantsetadolescentsde3a17ansayantune
activitéphysiqued’intensitéélevéetroisfoisparsemainependantaumoinsuneheure.
diminuerde10%aumoins,en5ans,letempsmoyenjournalierpasseparlesenfants
etlesadolescentsde3a17ansdevantunécran
Promouvoirl’activitéphysiqueetsportiveadaptéechezlespersonnesatteintesde
maladieschroniques(Axe2mesure2,action19)
Activitéphysiqueetcancer:les
donnéesscientifiquesdisponibles
Ungrandnombred’étudesindiquequelespersonnesphysiquementactives(hommesoufemmes)ontun
risquediminuéd’incidenceetdemortalitéparcancerquellequesoitsalocalisation.Leseffetsconjointsde
l’alimentationetd’autrescomportementsdesantérendentparfoisdifficilel’interprétationdecesétudes.Les
donnéesduWCRFde2011(ColorectalCancerReport,2011),confirmentqueladiminutionderisquechez
lespatients(hommesetfemmes)physiquementlesplusactifscomparésauxmoinsactifs,estsemblableselonla
localisation(distalouproximal)delatumeurdanslecôlon(Boyle,2012).Uneautreétudepubliéeen2014décrit
également)l'effetbénéfiquedel'activitéphysiquevisàvisducancerducôlon(AleksandrovaK,2014),Pourle
cancerduseinchezlafemme,lesrésultatsactualisésduWCRFde2014(BreastCancerSurvivorsReport,
2014)montrentunediminutionderisqueavantlaménopausede23%chezlespatienteslesplusactivescomparés
àcellespratiquantuneactivitéphysiqueréduite(Wu,2013).Chezlesfemmmespostménauposiques,ladiminution
durisqueestde30%(Lee,2003).D'autresrésultatssuggèrentégalementquel'activitéphysiquepourraitexercer
uneffetprotecteurvisàvisducancerdupoumon(Steindorf,2006).
Lesprincipauxmécanismessusceptiblesd’expliquerl'effetbénéfiquedel'activitéphysiquesurlerisquede
cancerengénéral,sontliésàsonimpactsurlepoidsetl'adipositéabdominale.L’activitéphysiquepourrait
diminuerspécifiquementlerisquedecancerducôlonvial’accélérationdutransitintestinal,réduisantainsiletemps
d’expositiondelamuqueusedigestiveauxcancérogènesd’originealimentaire.Concernantlescancersdusein
aprèslaménopauseetdel’endomètre,l’activitéphysiqueexerceraitunrôleprotecteur,notammentendiminuantle
tauxd’estrogènesetenstimulantl’immunité(enparticuliersurlestauxcirculantsd’insulineetd’autresfacteursliés
àl’hormonedecroissance(IFG1).
Plusieurstravauxscientifiquesontconcluqu’uneactivitéphysiquerégulièredémarréeaprèslediagnosticde