Conseils pratiques – Interactions avec les personnes handicapées, Février 2012 Page 2 de 3
o Si la personne a recours à un interprète, parlez directement à la personne et ne vous
adressez pas à son interprète.
o Parlez clairement et faites des pauses, sans pour autant ralentir votre débit. Évitez de
parler trop fort ou d’articuler de façon exagérée.
o Au besoin, demandez à la personne si une autre façon de communiquer serait plus
facile, par exemple en utilisant un stylo et du papier. Faites preuve de patience si vous
communiquez par écrit. Il se peut que la langue des signes québécoise (LSQ) soit la
première langue de votre cliente ou client; or, cette langue a des règles de grammaire et
une syntaxe qui lui sont propres.
Déficiences physiques
Il y a de nombreux types et degrés de déficiences physiques, et elles ne sont pas toutes visibles.
Ces déficiences peuvent limiter une personne dans l’un des aspects suivants :
• Contrôle ou vitesse du mouvement
• Coordination et équilibre
• Capacité de saisir des objets
• Capacité de marcher de longues distances
• Capacité de demeurer assis ou debout pendant de longues périodes
o Les personnes ayant une déficience physique ont souvent leur propre façon de faire les
choses. Renseignez-vous avant de les aider.
o Si la personne utilise un fauteuil roulant ou un scooter, asseyez-vous à côté d’elle pour
établir un contact visuel et éviter qu’elle ne développe un problème de fatigue de la
nuque, dans le cas d’interactions plus longues.
o Si la personne est en fauteuil roulant et que vous êtes autorisée à la déplacer, ne la
laissez pas dans une position gênante ou désagréable, par ex. face à un mur.
o Informez la personne des aménagements accessibles qui se trouvent dans
l’environnement immédiat (par ex. portes automatiques, toilettes accessibles,
ascenseurs, rampes).
Troubles de la parole ou du langage
Certaines personnes ont de la difficulté à communiquer. Cela peut être dû à une paralysie
cérébrale, à une perte auditive ou à un autre état pathologique qui rend difficile la prononciation
des mots, qui fait que la personne articule mal ou bégaye, ou qui l’empêche de s’exprimer ou de
comprendre le langage écrit ou parlé. Certaines personnes qui ont de grandes difficultés peuvent
utiliser un tableau de communication ou d’autres aides techniques.
o Ne supposez pas que la personne qui a de la difficulté à parler a aussi une déficience
intellectuelle ou développementale.
o N’interrompez pas la personne. Attendez qu’elle ait terminé.
o Si vous ne comprenez pas la personne, demandez-lui de répéter.
o Posez des questions auxquelles la personne peut répondre par « oui » ou par « non ».
o Si la personne utilise un tableau de communication, des symboles ou des cartes, suivez
son exemple.
Troubles d’apprentissage
Le terme « troubles d’apprentissage » regroupe toute une gamme de dysfonctionnements au
niveau du traitement de l’information. Ces dysfonctionnements peuvent avoir des répercussions
sur l’acquisition, la compréhension, l’expression et la rétention de l’information.
Voici quelques exemples : dyslexie (problèmes de lecture et d’autres formes d’apprentissage du
langage); dyscalculie (difficulté d’apprentissage en mathématiques) et dysgraphie (problème
concernant l’écriture et la motricité fine).