12
INFORMATIONS HOSPITALIÈRES
Renforcer la sécurité
avec le DAPTI !
EPSM Mag - Avril 2011 - n°60
En 2009, lors d’un soin à domicile,
un professionnel est menacé par
un usager. Celui-ci est en posses-
sion d’une arme blanche et profère des
menaces de mort…Après analyse et
flexion sur les conditions de réalisa-
tion de ce type d’acte et une étroite col-
laboration entre la Direction des soins et
la Direction de la Maintenance et des
Travaux (DMT), il est décidé de doter les
pôles de DAPTI. Ainsi, chaque pôle est
aujourd’hui en possession de deux
DAPTI, pour la plupart affectés au
niveau des Centres de Santé
Mentale/Centre Médico-Psycholo-
giques et/ou des appartements théra-
peutiques. Quatre dispositifs restent dis-
ponibles au niveau du Bureau de Soins
Infirmiers (BSI) afin de répondre à des
besoins ponctuels. Du 17 au 28 janvier
2011, des temps de formation ont é
animés par la DMT, au BSI et dans
chaque lieu de soins doté d’un DAPTI.
Le protocole n° 342 reprend l’essentiel
du contenu de formation, de plus il est
toujours possible de contacter le service
maintenance en appelant le 13.
Le déclenchement d’alerte
Avant une visite à domicile estimée à
risque, il est impératif que soit rédigée
une autorisation de sortie informatisée
spé-
cifique
(cf. proto-
cole n° 341).
Le DAPTI doit être
mis en service dès le
départ de l’unité pour
activer la géolocalisation.
Après un déclenchement
d’alerte, la situation de danger
doit être confirmée en prononçant le
mot clé « Dommage ». Le BSI, en capa-
cité d’entendre ce qui se dit et égale-
ment en possession de l’autorisation de
sortie spécifique, est en mesure de ren-
seigner avec précision tout autre profes-
sionnel susceptible d’intervenir, par
exemple les forces de lordre. Dans le
but d’optimiser les relations avec les ser-
vices de police, le dispositif DAPTI a été
présenté aux responsables de plusieurs
commissariats.
Concernant la prise en charge, ce sont
les quatre valeurs de la formation
Oméga France qui guident le profes-
sionnel face à une situation de vio-
lence : sécurité, respect, professionna-
lisme et responsabilisation…
Pascal Delagrande
www.epsm-lille-metropole.fr
Edito 2
Une certification
V2010 de 1errang ! 3
Consultez vos revues
en ligne ! 4
Une PASS
pour favoriser la
réinsertion sociale 5
Démarche éthique
institutionnelle 6 - 7
Parlons de
contractualisation
interne ! 8
La formation
“Entendeurs de voix”:
une 1re en France 9
Les risques
psychosociaux en
psychiatrie dans les
EPSM du Nord 10
Équipe Mobile de
Géronto-psychiatrie :
Une riche et formidable
expérience ! 11
Renforcer la sécurité
avec le DAPTI ! 12
Les professionnels effectuant des
visites à domicile dites « à
risque », bénéficient désormais
d’une protection renforcée par la
mise à disposition d’un système de
géolocalisation : le Dispositif
dAlerte pour la Protection du
Travailleur Isolé (DAPTI).
Avril 2011 - N°60 - 0,80
Publication de l’Etablissement Public de Santé Mentale Lille-Métropole
Mouvements
Arrivées
Adjoints Administratifs Hospitaliers :
Magalie Catteau, Maximilien D'Hulster,
Mathilde Reve.
Aides Soignants : Aurélien Alba, Charlotte
Bachir.
Agent des Services Hospitaliers Qualifié :
Chrystelle Loridan.
Cadre de Santé : Nathalie Henrion.
Dessinateur : Marion Rohas.
Infirmiers : A. Sophie Bassimon, Audrey
Boisseau, Geneviève Brietz, Maryvonne Cha-
kib, Julie Daguenet, Alice Dekeister, Audrey
Demaretz, Delphine Dervaux, Gwenlle
Desseaux, Charlotte Dewinaut, Marie
Dumortier, Nora Ferrah, Benoit Fournet,
Marion Gueant, Barbara Kleppe, Sabine
Lecocq, Alexis Lecoeuche, Sophie Lecointe,
Elodie Letitre, Alain Moutet, Adeline Oui-
choua, Aurélie Poffe, Faustine Van Bock-
staele, Marine Van Leeuwen, Isabelle Varlet,
Amélie Vasseur, Marie Verheyde.
Médecins Psychiatres : DrElisabeth
Chavanne, DrAlie Robin-Pirot.
Ouvrier Professionnel Qualifié : Maëla Le
Gallic.
Psychologues : Aurore Bazin, Aurore
Cretin.
Départs
Adjoints Administratifs Hospitaliers :
Bertille Caby, Victoire Lecointe.
Agent des Services Hospitaliers Qualifié :
Thierry Germain.
Aide Soignante : Sabrina Lemaire.
Animateur : David Ritzinger.
Cadre de Santé : Peggy Deneef.
Infirmiers : Youcef Bourouina, Marie Dumor-
tier, Sabine Fournier, Cindy Guidez, Perrine
Hubert Pernelle, François Joly, Christophe
Lagae, M. Yorinne Laslandes, Jonathan
Lecieux, Aurore Mussa Peretto, Cindy Odul
Martin, Delphine Pilloy, Annick Pollet, Alie
Vasseur, Sandrine Vignolle
Médecins Psychiatres : DrPhilippe Baux,
DrBruno Fengler.
Educatrice Spécialie : Florence Defresne.
Bonne retraite à
Françoise Blanckeman, Catherine Charlet,
M. Josée De Moraes, Nadine Deblonde,
Thierry Dedecker, Pierre Degryse, Michèle
Delebecque, Annick Deleu, Nadine Dour-
lou, Catherine Ducastel, José Falkenberg,
Patrick Folens, Liliane Hennebelle, Jean-
Marc Leture, Véronique Lips, Yves Maris,
Henri Martin, Dominique Matagne, Lucie
Moreau, M. Christine Murphy, Bruno Noro,
Chantal Noro, Brigitte Pau, Chantal Pope-
lier, Patrice Vallart, Charline Valquenart,
Evelyne Vanpouille, Christelle Walbrou,
Arlette Wavrant.
Décès
Nous psentons nos sinres condoances
à la famille et aux amis de :
Claude Baert.
112
INFOS SOINS
EPSM MAG
Équipe Mobile de Géronto-psychiatrie :
Une riche et formidable expérience !
Directeur de publication : J. Halos, Directeur
Responsable de publication : S. Weill, Responsable
Communication
Membres du comité de rédaction : L. Barret, Directeur
Adjoint, DPHP - H. Brice, Cadre Socio-Educatif, Service Socio-
Educatif - V. Costanzo, Infirmière, 59G21 - L. Defromont,
Praticien Hospitalier, DIRM - P. Delagrande, Directeur des Soins
Adjoint - B. Deleplancque, Médecin du Travail - S. Demars,
Infirmière, 59G18 - B. De Praeter, Infirmier, 59G18 -
V. Dessenne, Chef de bureau, DPEIMP - S. Duborper, Cadre de
Santé, 59G16 - M. Dumetz, Adjoint des Cadres, DRUQ -
T. Dutertre, Responsable, Centre de Ressources Documentaires
- M. Ernould, AMP, Résidence Berthe Morisot - P. Grajda, Cadre
de Santé, Debussy- L. Jakubiak, Ingénieure Qualité -
S. Kloeckner, Directrice Adjointe, DRUQ - V. Lebouteillier,
Technicienne de l’Information Médicale, DIRM - I. Mulier,
Infirmière, 59G19 - A. Nana, Infirmière, 59G19 - P. Van
Langendonck, AMP, Résidence Berthe Morisot - V. Vittu, Attachée d’Administration Hospitalière, Affaires
Médicales et Générales - F. Zobel, Responsable Maintenance, DMT.
Secrétariat de rédaction : Service Communication.
Mise en page : K. Drode - Photos : M. Gomber - Illustrations : J-F. Devos.
Réalisation : Service Communication - Impression : Kubis Print.
Ce numéro a été tiré à 2800 exemplaires - N° ISSN 1266-2186.
E.P.S.M - BP 10 - 59487 Armentières cedex - Tél. 03 20 10 20 02.
L’EPSM Mag est imprimé sur papier recyclé - EPSM Mag consultable sur le site internet
EPSM Mag - Avril 2011 - n°60 EPSM Mag - Avril 2011 - n°60
decins coordonnateurs, associations de soins et d'aide à domicile, soignants,
EPHAD1et autres structures d'hébergement pour personnes âgées... Plus de 230
professionnels ont répondu présent à la journée portant sur le «retour d'exrience
de l'EMGP2. Tous étaient réunis autour de cette même préoccupation : améliorer la prise
en soin de la personne âgée en souffrance psychique. Retour sur 2 ans de pratique.
Née d'un projet commun entre
l'EPSM Lille-Métropole et le
GHICL3, l'EMGP répond à un
appel à projets émanant de l'Agence
Régionale de Santé et de la circulaire du
27 Avril 2007. Il est un préambule à la
création d'unités d'hospitalisation à
temps complet dans le cadre du projet
«Humanicité» à Capinghem. Depuis
avril 2009, l'EMGP accompagne et sou-
tient les professionnels dans le soin
apporté aux patients âs à travers la
formation, l'information et la coordina-
tion. Le programme de formation
repose sur 6 thématiques assurées par
une dizaine de professionnels issue de
l'équipe pluridisciplinaire du pôle
59G18. Parmi eux, Caroline Ovion,
assistante sociale, Caroline Velut et
Ingrid De Bruyne, infirmières, intervien-
nent auprès des professionnels sur plu-
sieurs thèmes : le contexte législatif, l'as-
pect médico-social, les pathologies
psychiatriques, la maladie d'Alzheimer
et les troubles du comportement.
« Notre rôle en tant que "formateur" est
aussi de rassurer, d'écouter, de soutenir
les équipes par rapport à leur savoir être
et leur savoir faire. L'idée, c'est d'ap-
prendre à mieux se connaître pour
mieux travailler ensemble, mutualiser
les moyens et donc, améliorer la prise
en soin du sujet âgé. Les professionnels
nous connaissent et par conquent,
nous interpellent plus facilement lors de
nos visites dans les structures de soins et
d'hébergement. C'est bénéfique pour
le soigné et pour le soignant. Pour
reprendre l'expression de notre col-
lègue, c'est le système des "3G" :
gagnant pour le résident ou le patient,
gagnant pour les professionnels des
structures médico-sociales et sanitaires
et gagnant pour nous-mêmes. »
Parole et échange
Pour les responsables du projet, le
DrBulckaen, Géronto-psychiatre et
Michèle Willemen, cadre de santé
« l'objectif initial de l'EMGP est de dés-
tigmatiser les troubles psychiques de la
personne âgée afin de favoriser une
prise en soin adaptée et de qualité ! Au
delà de cet objectif qui a été atteint, l'en-
semble des intervenants convient que
ce projet permet surtout l’écoute des
difficultés appréhendées par les profes-
sionnels et favorise l’échange de
pratiques. ».
L'EMGP répond à un réel besoin des soi-
gnants auprès du sujet âgé. A ce jour,
plus de 350 professionnels ont été for-
més avec un taux moyen de satisfaction
de plus de 94%. Le projet s'étendra
dans l'année sur les pôles 59G07,
59G19 et 59G20 ainsi qu'au réseau
gérontologique du GHICL, soit plus de
70 structures. Le projet de formation se
développera également auprès des
professionnels de l'EPSM Lille-Métro-
pole, des services de soins à domicile et
des services d'aide à domicile de notre
territoire de santé.
Benoît De Praeter en collaboration
avec Michèle Willemen, DrEmmanuel
Bulckaen, Ingrid De Bruyne, Caroline
Ovion et Caroline Vélut
1 Etablissement d'Hébergement pour Personnes
Agées Dépendantes
2 Équipe Mobile de Géronto-psychiatrie
3 Groupe Hospitalier de l'Institut Catholique de Lille
E d i t o
L’année 2011
sera sans doute
marquée par le
vote de la loi
relative aux soins
ambulatoires ou hospitalisations
sans consentement, et par le
nouveau plan de Santé Mentale.
Nul doute que ces deux points
auront, surtout le premier,
beaucoup d’incidences sur notre
fonctionnement. Il conviendra de
ne penser l’application de la loi, que
dans l’intérêt de nos patients et
consultants, usagers d’un service
public en permanente adaptation.
Nous devrons renforcer notre
proximité avec les magistrats.
Cependant, dans quelques
semaines, nous poserons la
première pierre de l’hospitalisation
du G10 à Seclin. Nous avons fait la
même chose pour l’extension de la
Résidence Berthe Morisot.
Nos projets avancent bien, l’année
2011 est donc une année très
chargée, mais nous saurons faire
face à nos engagements.
Joseph Halos
25/01/11 : journée "Retour d'expériences", Equipe Mobile de Géronto Psychiatrie,
Formation - Information - Coordination
310
INFOS QUALITÉ
Les changements importants survenus dans le monde du travail ces dernières
décennies ont entraîné l’émergence de risques nouveaux dans le domaine de la
sécurité et de la santé au travail : les risques psychosociaux. Ils ont aujourd’hui leur
place, au même titre que les risques physiques, biologiques et chimiques. Au sein de
la fonction publique, ils font l’objet d’une action prioritaire de l’accord santé et
sécurité du 20 novembre 2009.
C’est avec fierté que nous avons reçu le 1er février le rapport définitif de certification
V 2010, sans recommandation ni remarque. La Haute Autorité de Santé encourage
l'établissement de santé à poursuivre la dynamique engagée. La prochaine procédure
de certification est fixée à échéance maximale de 4 ans.
EPSM Mag - Avril 2011 - n°60 EPSM Mag - Avril 2011 - n°60
Les risques psychosociaux en psychiatrie
dans les EPSM du Nord
LA SANTÉ AU TRAVAIL
Ces résultats confirment la place
de l’EPSM Lille-Métropole au pre-
mier rang des établissements de
soins en santé mentale ayant fait l’objet
d’une certification HAS « V2010 ».
L’EPSM Lille-Métropole totalise sur les 92
critères étudiés :
40 A, 41 B, 0 C,11 critères classés « non
applicables » (NA)
Sur l’ensemble des 8 thématiques :
3 points forts (critère 90% ) ont été
attribués :
- L’évaluation des pratiques profession-
nelles
- Les prises en charge spécifiques
notamment sur les activités de soins de
suite et de réadaptation
- La gestion des données du patient
les 5 autres thématiques totalisent
chacune plus de 80% :
- Management stratégique
- Management des ressources
- Management de la qualité et de la
sécurité des soins
- Droits et place des patients
- Parcours du patient
Concernant les Pratiques Exigibles Prio-
ritaires (PEP) :
10 Pratiques Exigibles Prioritaires
sont 85% dont 7 > 90%.
L’accès du patient à son dossier médical
et la gestion du dossier patient totali-
sent chacun 100%.
Merci à tous et toutes pour votre impli-
cation et votre investissement et félicita-
tions pour cette réussite collective !
.Liliane Jakubiak
Constatant un mal-être croissant au travail touchant de nombreux professionnels, nous avons souhaité mieux cerner les
difficultés à son origine. Dans cette étude multicentrique, nous avons développé des échelles graduées et numérotées,
permettant d’indiquer la tolérance au stress, à la violence patient ou interprofessionnelle, ainsi que le vécu de ces
éléments. La différence entre la tolérance et le vécu permet de mettre en évidence les difficultés réelles ressenties par le
professionnel. Ainsi, si la tolérance au stress est supérieure au vécu, l’agent n’est pas stressé ; en revanche, si la tolérance est
inférieure au vécu, l’agent est stressé. Il en va de même pour la violence.
Nous avons couplé ces échelles à deux
questionnaires interactionnistes, Kara-
sek et Siegrist. Nos premières analyses
se sont portées sur 1787 sujets dont la
fonction est proche des patients : Aides
Médico-Psychologiques AMP, Aides Soi-
gnants AS, Assistants sociaux ASE,
Agents de Service Hospitalier ASH,
Cadre de Santé CS, Cadres supérieurs
de santé CSS, Educateurs spécialisés SP,
Ergothérapeutes ERGOTRP, Infirmiers
diplômés d’état IDE, Infirmiers de sec-
teur psychiatrique ISP, Médecins MEDE-
CINS, Orthophonistes ORTHOPH, Psy-
chologues PSYCHOL, Psychomotriciens
PSYCHOMOT, Secrétaires Médicales
SEC MED.
Les analyses statistiques font ressortir
des populations qualifiées « à risques »,
c’est à dire plus facilement exposées au
stress ou aux violences patient ou inter-
professionnelle.
Population à risque accru de stress :
Population à risque accru lié à la
violence patient :
Population à risque accru lié à la
violence interprofessionnelle :
Lensemble de nos résultats sera p-
senté en septembre 2011 lors d’une
journée organisée par l’EPSM des Flan-
dres devant les professionnels des 3
EPSM (Lille-Métropole, Saint André et
Flandres) et fera l’objet d’un dossier
dans un prochain EPSM mag.
.IsabelleMasurel,DrBenoîtDeleplancque
Une certification V2010 de 1er rang !
Pour en savoir plus :
Consultez le rapport de certification HAS
« 2010 » sur : http : www.has-sante.fr.
Cliquez sur « grand public » - certification des
établissements de santé - consulter les
résultats de certification
Le risque organisationnel psychoso-
cial, se définit comme un risque
d'atteinte à la santé, se manifestant
par un déséquilibre, voire une désta-
bilisation des ressources et/ou stra-
tégies défensives que l'individu
utilise pour préserver sa santé
physique et mentale, face aux
contraintes de travail objectivement
nocives, ou vécues subjectivement
comme telles, et se rapportant à la
nature du travail (la tâche, la mis-
sion) et à son organisation ».
9
4
ACTUALITÉ
EPSM Mag - Avril 2011 - n°60 EPSM Mag - Avril 2011 - n°60
INFOS QUALITÉ
Dans un souci de vous donner
accès à un maximum de façon
rapide et surtout sur votre lieu
de travail, dans votre unité, nous avons
mis en ligne c’est à dire « accessibles »
depuis l’Intranet, à partir des 850 postes
de l’établissement :
un bouquet de 55 revues en psycholo-
gie CAIRN Info
un bouquet de 14 revues de soins et
psychiatrie EMPremium
la revue Information Psychiatrique.
Vous serez ainsi plus nombreux à profi-
ter de ces abonnements, sans vous
déplacer.
Nous espérons que le nombre et la qua-
lité des revues vous permettront une
ouverture sur des champs disciplinaires
que vous nauriez peut-être pas ima-
giné questionner pour vous (in)former.
La consultation est facile, le télécharge-
ment est libre, vous avez tout loisir de
lire à l’écran en version HTML puis d’im-
primer si besoin en format PDF.
http://intranet.epsm/centredoc/accue
il-centre-doc
Rubrique : actualités des services/
centre de ressources documentaires
Thérèse Dutertre,
Véronique Lebouteillier
Désormais, acdez à plus de 70 revues
professionnelles, à partir des pages intranet du Centre
de Ressources Documentaires.
Consultez vos revues
en ligne !
Semaine d’information
sur la Santé Mentale
Pour cette édition 2011, près de 30
manifestations ont été organisées sur
la région. Pour l’EPSM Lille-Métropole :
-Portes ouvertes (pôles 59G10 et
59I03)
- Restitution de l’enquête Santé Men-
tale en Population Générale (pôle
59G10/CCOMS)
- Ateliers artistiques et exposition dans
les médiatques de Fâches Thu-
mesnil, Ronchin et Mons-en-Barœul
(pôle 59G21)
- Exposition du Fonds d’Art contem-
porain Frontières au Centre Hospita-
lier de Douai (pôle 59G21)
- Projection/Débatà la GareSaintSau-
veur de Lille autour du film « C’Era
UnaVoltaLa CittaDeiMatti » sur l’œu-
vre de Franco Basaglia (CCOMS avec
la participation de la Ville de Lille, du
Consulat d’Italie et de l’Association
Lill’Art).
Mise en scène
Mise en voix
30/04/11- salle polyvalente : specta-
cle créé par la compagnie « Les fous à
réaction » d’après les textes de l’atelier
décriture du pôle de psychiatrie
59G20.
Contrairement à une idée rue, entendre des voix est une expérience qui est beaucoup
plus étendue que l’unique champ des psychoses ; en effet selon les études 4 à 10 % de
la population générale entendraient ou auraient entendu des voix au cours de sa vie.
La formation “Entendeurs de voix:
une 1re en France
Beaucoup dentre nous s’accom-
modent du fait d’entendre des
voix et se gardent bien d’en parler
de peur de ‘’passer pour un fou’’. D’un
point de vue psychiatrique, en tant que
professionnels de santé mentale nous
ne voyons la plupart du temps que ceux
qui sont submergés par une telle expé-
rience qui peut être extrêmement
anxione. Pourtant, pour le mouve-
ment international des entendeurs de
voix Intervoice1, il s’agit dune expé-
rience humaine avec laquelle il est pos-
sible d’apprendre à vivre de façon satis-
faisante et qui peut même être riche
d'enseignements… A la suite de plu-
sieurs visites à l’étranger, montrant l’in-
térêt de l’approche, tant pour les usa-
gers que pour les professionnels, le
CCOMS et l'EPSM Lille-Métropole ont
décidé de mettre en place une forma-
tion "Travailler et parler avec les voix" du
31/01 au 04/02/11 à Armentières.
Cette formation, une 1re en France, était
coordone par Yann De Robert, sta-
giaire psychologue au CCOMS et mili-
tant à Intervoice. Elle a rassemblé 30
personnes, professionnels et personnes
ayant une expérience dentente de
voix. Les formateurs, Ron Coleman,
ancien usager entendeur de voix, pro-
fessionnel en santé mentale, Eleanor
Longden, ancienne usagère enten-
deuse de voix et psychologue et Dirk
Corstens, psychiatre, ont dévelop
une nouvelle façon dapprocher ce
phénomène : chercher à travailler avec
les voix pour en faire des alliées plutôt
que de lutter contre elles.
Comment faire en pratique ?
Trois outils concrets, facilement utilisa-
bles, sont proposés. Tout d'abord, un
‘’facilitateur’ usager ou professionnel
peut aider la personne à élaborer le
‘’profil de ses voix’’. Ce travail permet de
mieux identifier l'expérience et de cher-
cher à la relier à des expériences de vie
difficiles ou traumatisantes.
La 2etechnique est le ''dialogue avec les
voix'' (dialoguing with voices) : le facili-
tateur rentre en contact avec la voix
pour discuter avec elle ; cet ''apprivoise-
ment'' de la voix par le facilitateur a pour
but d'aider l'entendeur à faire du sens
avec son expérience et à retrouver une
relation apaisée avec la voix.
Le 3eoutil est la mise en place d'un
''groupe d'entendeurs de voix'' (hea-
ring voices group) qui permet de parta-
ger cette expérience avec d'autres sans
crainte d'être jugé. Les études montrent
que ces groupes (300 en Angleterre)
permettent de diminuer de façon signi-
ficative l'anxté liée au pnomène
ainsi que les passages à l'acte, notam-
ment suicidaire.
Cette formation bouscule nos schémas
habituels où il serait inopportun de par-
ler avec le patient de son ‘’délire’’. Pour
autant, la formation nous a permis de
constater, après quelques séances de
travail, l'efficience de la méthode en
terme d'autodétermination et de réap-
propriation du contrôle sur les voix dont
le contenant tend à s’apaiser au fil du
temps. Au-delà, cela engage les per-
sonnes impliquées dans un important
processus de ‘rétablissement’’ qui
ouvre à une nouvelle approche des
soins en psychiatrie. Suite à la forma-
tion, plusieurs groupes d'entendeurs
de voix ont démarré notamment sur
Mons en Baroeul et Tourcoing.
.
Patrick Le Cardinal2
1 Réseau International sur l'Entente de Voix présent
dans une vingtaine de pays. Intervoiceonline.org
2 Praticien Hospitalier EPSM Lille-Métropole
Pour en savoir plus :
Documentaire de France Culture : émission
« sur les dock » à écouter sur l’intranet,
rubrique : média/audio/2010. ou sur :
http://www.franceculture.com/player?p=ree
coute-3912721#reecoute-3912721
Les formateurs, Dirk Corstens, Stéphane, entendeur de voix participant à la formation,
Eleanor Longden et Ron Coleman
La formalisation du besoin :
le contrat
Le premier point à intégrer, qui est la
clé de voûte de cette organisation, est
la notion de contrat. La condition de
réussite sera la relation client-fournis-
seur interne qui va s’instaurer. Pour ce
faire, il sera nécessaire de formaliser ce
contrat en définissant les objectifs à at-
teindre, les moyens nécessaires à la
réalisation de ces objectifs, les outils de
contrôle à mettre en œuvre pour aider
au respect des règles institutionnelles
et des moyens budgétaires.
L’organisation : les pôles
Ces contrats seront établis en concerta-
tion avec les pôles, avec à leur tête un
coordinateur de pôle, chargé du bon
fonctionnement de la nouvelle struc-
ture organisationnelle. Cette organisa-
tion n’est pas une fusion de secteurs
mais une mise en commun de dé-
marches qui permettent une améliora-
tion de l’offre de soin et une meilleure
utilisation des ressources. C’est pour-
quoi un regroupement de plusieurs
secteurs médicaux, médico-sociaux ou
administratifs au sein d’un même pôle
peut être cohérent et envisageable.
Pour quoi faire ?
Les pôles et les contrats définis, il nous
restera à atteindre les objectifs ambi-
tieux fixés dans le projet d’établisse-
ment :
être plus efficient en améliorant la
qualité des prestations fournies,
définir des contrats de délégation de
gestion en adéquation avec les
demandes et les besoins en impli-
quant les équipes.
Les 3 piliers
de la contractualisation interne
Vous l’avez compris, la délégation
pour la prise de décision au plus près
des situations de gestion est néces-
saire, c’est la subsidiarité. La déléga-
tion, aux décisionnaires désignés, d’ar-
bitrer les ressources entre les dépenses
de personnel, médicales, la logistique
et l’amortissement dans le respect des
règles est aussi indispensable, c’est la
fongibilité. Enfin, coordonner, faire des
regroupements fonctionnels et perti-
nents permettant de réaliser des éco-
nomies d’échelle est le troisième pilier
de la contractualisation interne, c’est la
notion d’organisation.
Les clés de la réussite
Pour mener à bien ce projet, chacun
d’entre nous est un maillon indispensa-
ble de la chaîne « client-fournisseur
interne ». Nous devrons porter les
changements engendrés par cette
nouvelle organisation et devenir force
de proposition et d’amélioration. Il est
aussi indispensable de mettre en œu-
vre des outils de pilotage adaptés qui
n’engendreront pas de travail supplé-
mentaire mais faciliteront le quotidien
des professionnels. Enfin, il est capital
de croire aux capacités de réussite des
acteurs de terrain.
Mais ne l’oublions pas la contractuali-
sation n’est qu’un des moyens pour
réaliser le projet d’établissement dé-
cliné en projets de pôle.
Quelles échéances ?
La définition des pôles est envisagée
pour la fin de l’année. Elle s’appuiera
sur le nouveau projet médical en cours
d’élaboration pour les années 2012 -
2017. Une année pilote est envisagée
en 2012 avec un objectif de mise en
œuvre de la contractualisation au sein
de l’établissement en 2013.
François Zobel en collaboration
avec Louis Breuls de Tiecken
5
ACTUALITÉS
EPSM Mag - Avril 2011 - n°60 EPSM Mag - Avril 2011 - n°60
8
NOUVEAUTÉ
Les inégalités de santé touchent
tout particulièrement les per-
sonnes les plus démunies. Les
PASS, instituées depuis 1998, consti-
tuent un outil efficace pour faciliter l’ac-
cès au système de santé. Pas moins de
400 ont vu le jour en France, principa-
lement au sein des établissements de
santé. Pour autant, l’accès aux soins
concernant la problématique de souf-
france psychique ne s’est pas vu facilité.
C’est fort de ce constat que l’EPSM Lille-
Métropole, soutenu par lAgence
gionale de Santé, a créé sa Perma-
nence d’Accès aux Soins.
Des partenariats solides
La PASS de l’établissement articule son
action avec les pôles de l’EPSM Lille-
Métropole, les structures sociales et
médico-sociales ainsi que les acteurs
associatifs participant à l’accueil, l’hé-
bergement ou l’orientation des per-
sonnes en situation de pcarité. Elle
travaille en collaboration avec les
réseaux d’accueil et d’accompagne-
ment social et assiste les personnes
dans leurs droits, afin, in fine, de favori-
ser l’adhésion aux soins.
Objectifs
Repérer des situations difficiles, en
collaboration avec les structures
sociales accueillant des personnes en
situation de précarité (Centre d’Héber-
gement et de Réinsertion Sociale, Cen-
tre d’Accueil de Demandeurs
d'Asile,...),
Engager une démarche de promo-
tion à la santé des personnes en situa-
tion de précarité (développer des
actions d'information et de formation
auprès des partenaires),
Structurer les liens entre la PASS et les
acteurs des pôles de l'EPSM Lille-Métro-
pole,
Coordonner les actions avec les PASS
des Centres Hospitaliers de Tourcoing,
Seclin, Armentières et l'équipe mobile
Diogène,
Créer le lien au sein des structures par
la mise en place d'actions collectives
(ateliers santé, groupes de parole), d'ac-
tions individuelles (consultations de «
première ligne », soutien psycholo-
gique.),
Orienter et accompagner les per-
sonnes dans une démarche de soins
globale par un accès effectif aux soins :
sensibilisation, prise de rendez-vous,
accompagnement au bilan de santé et
suivi de la continuité des soins.
Renforcer les liens avec les médecins
généralistes,
Élaborer un partenariat avec les
CPAM des secteurs de Tourcoing-Rou-
baix, Lille-Douai, Armentières-Dun-
kerque.
Depuis son ouverture la PASS a traité
près de 40 dossiers, son activité est en
constante augmentation.
Stéphanie Weill
Depuis le 1erjuillet 2010, une Permanence d'Accès aux Soins de Santé (PASS) est
créée à l'EPSM Lille-Métropole. Sa mission : favoriser l'accès aux soins des personnes
en situation de précarité nécessitant une prise en charge en santé mentale. Sa
spécificité : une équipe mobile allant à la rencontre des personnes.
On en parle énormément, on entend souvent parler
d’elle, mais finalement que savons-nous de la
contractualisation interne ou délégation de gestion ?
Quels sont les objectifs, comment l’établissement va t-il
la mettre en musique, quels sont les changements qui
nous, qui vous attendent ?
Une PASS
pour favoriser la réinsertion sociale
Parlons de contractualisation interne !
L'équipe de la PASS
Avit Meaux, Cadre Supérieur de
Santé
Corinna Henaff, psychologue
Alice Nana, infirmière
Séverine Rollin, assistante sociale
Catherine Vancortenbosch, cadre
de santé
DrJacques DEBIEVE, Référent mé-
dical
Pour contacter la PASS
cvancortenbosh@epsm-lille-metro-
pole.fr
Tél. 03 20 10 21 27
1 / 12 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !