Échelle de dépression gériatrique

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Échelle de dépression gériatrique 1
Instructions :
x
Expliquez le questionnaire à la personne et remplissez-le avec elle. La
personne doit répondre par oui ou par non à chacune des questions, selon
ce qui exprime le mieux comment elle s’est sentie au cours de la dernière
semaine.
OUI
NON
1.
Êtes-vous fondamentalement satisfait(e) de la vie que vous menez?
0
1
2.
Avez-vous abandonné un grand nombre d’activités et d’intérêts?
1
0
3.
Sentez-vous que votre vie est vide?
1
0
4.
Vous ennuyez-vous souvent?
1
0
5.
Êtes-vous optimiste quand vous pensez à l’avenir
0
1
6.
Êtes-vous préoccupé par des pensées dont vous n’arrivez pas à
1
0
vous défaire?
7.
Avez-vous la plupart du temps un bon moral?
0
1
8.
Craignez-vous qu’il vous arrive quelque chose de grave?
1
0
9.
Êtes-vous heureux / heureuse la plupart du temps?
0
1
10. Éprouvez-vous souvent un sentiment d’impuissance?
1
0
11. Vous arrive-t-il souvent de ne pas tenir en place, de vous
1
0
1
0
13. Êtes-vous souvent inquiet(e) au sujet de l’avenir
1
0
14. Avez-vous l’impression d’avoir plus de problèmes de mémoire
1
0
0
1
impatienter?
12. Préférez-vous rester chez vous au lieu de sortir pour faire de
nouvelles activités?
que la majorité des gens?
15. Pensez-vous qu’il est merveilleux de vivre à l’époque actuelle?
1
Brink, T.A., Yesavage, J.A., Lum, O., Heersema, P., Adey, M., Rose, T. (1982) Screening test for geriatric depression.
Clinical Gerontologist 1 (1), 37-43.
Traduction: Bourque, P., Blanchard, L., Vézina, J. (1990). Étude psychométrique de l’échelle de dépression gériatrique.
La Revue canadienne du vieillissement, 9, 348-355
OUI
NON
16. Vous sentez-vous souvent triste et déprimé(e)?
1
0
17. Vous sentez-vous plutôt inutile dans votre état actuel?
1
0
18. Le passé vous préoccupe-t-il beaucoup?
1
0
19. Trouvez-vous la vie très excitante?
0
1
20. Avez-vous de la difficulté à entreprendre de nouveaux projets?
1
0
21. Vous sentez-vous plein(e) d’énergie?
0
1
22. Avez-vous l’impression que votre situation est désespérée?
1
0
23. Pensez-vous que la plupart des gens vivent mieux que vous?
1
0
24. Vous mettez-vous souvent en colère pour des riens?
1
0
25. Avez-vous de la difficulté à vous concentrer?
1
0
26. Êtes-vous heureux/heureuse de vous lever le matin?
1
0
27. Préférez-vous éviter les rencontres sociales? Prenez-vous facilement
0
1
28. Préférez-vous éviter les rencontres sociales?
1
0
29. Prenez-vous facilement des décisions?
0
1
30. Vos pensées sont-elles aussi claires que par le passé?
0
1
des décisions?
TOTAL
Cotation :
Normes : Bourque, Blanchard et Vézina (1990)2
x
x
x
2
Absence de dépression :
0 – 10
Légèrement dépressifs :
11 – 20
Modérément / gravement dépressifs : 21 – 30
Bourque, P., Blanchard, L., Vézina, J. (1990). Étude psychométrique de l’échelle de dépression gériatrique. La Revue
canadienne du vieillissement, 9, 348-355
Options de traitement selon le diagnostic et la sévérité de la dépression :
Recommandations de la Coalition Canadienne
Pour la Santé Mentale des Personnes Âgées 1
Trouble d’adaptation avec humeur dépressive
x
x
Traitement initial d’interventions psychosociales ou de psychothérapie.
Si les symptômes s’aggravent, répondant aux critères de dépression majeure ou s’ils persistent
au-delà de la résolution du stresseur, des thérapies plus spécifiques doivent être envisagées
en fonction du diagnostic révisé (par ex. : médication, psychothérapie plus intensive/spécifique)
Dépression mineure
x
x
Psychothérapie de soutien ou interventions psychosociales si la dépression mineure dure
depuis moins de 4 semaines.
Pharmacothérapie ou psychothérapie spécifique si les symptômes persistent au-delà de 4
semaines après le début des interventions psychosociales.
Trouble dysthymique
x
x
Pharmacothérapie avec ou sans psychothérapie, avec réévaluation périodique afin de mesurer
la réponse au traitement.
Advenant une réticence de la personne âgée face à la médication, la psychothérapie seule
peut être utilisée avec réévaluation périodique de l’efficacité traitement.
Trouble dépressif majeur, épisode simple ou récurrent – sévérité légère à modérée
x
Pharmacothérapie avec antidépresseurs ou psychothérapie ou une combinaison des deux
traitements.
Trouble dépressif majeur, épisode simple ou récurrent – intensité sévère sans éléments
psychotiques
x
x
Pharmacothérapie avec antidépresseurs et psychothérapie.
Sismothérapie si la médication combinée à la psychothérapie s’avère inefficace ou si la
condition de la personne âgée s’aggrave rapidement en raison de la dépression
Trouble dépressif majeur, épisode simple ou récurrent – intensité sévère avec éléments
psychotiques
x
x
x
x
Sismothérapie si accessible et en l’absence de contre-indications.
Traitement alternatif : combinaison d’antidépresseurs et d’antipsychotiques.
Advenant l’inefficacité de cette combinaison (effets secondaires mal tolérés; absence
d’amélioration dans un délai de 4 – 8 semaines depuis le début du traitement; absence de
rémission malgré l’optimisation de la médication et une durée de traitement de 8 -12
semaines), la sismothérapie devrait être envisagée.
Sismothérapie si des risques sévères pour la santé (par ex., suicide, déséquilibre métabolique)
sont imminents en raison de non tolérance de la médication ou de la lenteur d’action de celleci.
1
Adapté par Malo, Suzanne. CSSS Jeanne-Mance (2010). Canadian Coalition for Seniors’ Mental Health (2006).
National Guidelines For Seniors’ Mental Health. The Assessment And Treatment Of Depression. Toronto, On. Disponible :
www.ccsmh.ca
Augmentera sa
participation à des
activités gratifiantes.
Diminution
d’intérêt et
d’activités
Malo, Suzanne (2007). Santé et maladies mentales. Recueil de textes. Université du Québec à Montréal.
Prendre en considération les plaintes subjectives de fatigue, de manque d’énergie et de difficultés à
faire des activités ou des efforts.
Discuter du lien entre la diminution d’activité, le manque de gratification et l’état dépressif.
Identifier des activités qui demandent un minimum d’effort pour un maximum de satisfaction.
Déterminer avec la personne les meilleurs moyens de favoriser le passage à l’action.
Accepter d’accompagner la personne au début ou de l’aider à initier l’action.
Expliquer l’effet antidépresseur de l’exercice physique.
Aider la personne à reconnaître qu’elle se sent « un peu mieux » lorsqu’elle est plus active et plus
déprimée lorsqu’elle est inactive.
Encourager la personne à prendre plus d’initiative dans divers aspects de son quotidien.
Renseigner la personne sur son état dépressif et sur les possibilités d’amélioration.
Identifier avec la personne ses réactions lors d’événements antérieurs difficiles de sa vie et les
stratégies qui l’ont aidée à les surmonter.
Exprimer notre confiance en ses capacités de passer à travers cet épisode difficile et l’assurer de
notre soutien.
L’aider à reconnaître qu’elle utilise déjà des moyens pour s’aider elle-même.
Entretiendra des espoirs
que malgré les pertes et
l’adversité, il est possible
de s’adapter
psychologiquement et de
vivre davantage
d’expériences positives.
Sentiments de
perte d’espoir
ATTITUDES ET ACTIONS AIDANTES
de l’intervenant
Manifester un intérêt, de la compassion par des attitudes de respect et d’empathie.
Adopter un rôle actif, dynamique dans un processus de collaboration.
Écouter : être attentif aux mots, aux gestes et lire entre les lignes.
Poser des questions aidantes : pour obtenir l’information manquante et pour la clarifier afin d’en
arriver à une compréhension partagée du vécu, des valeurs, des positions de la personne.
Se rappeler que la personne a des ressources et des compétences.
OBJECTIFS
de la personne
dépressive
Tristesse,
Éprouvera un
douleur morale soulagement de pouvoir
exprimer ses émotions,
ses pensées.
PROBLÈME
SYMPTÔMES DÉPRESSIFS : Attitudes et actions aidantes
Entretiendra des contacts
socio-affectifs significatifs.
Identifier avec la personne ses forces, ses qualités, ses réalisations positives antérieures
Aider la personne à prendre conscience que les pensées ont un impact sur les émotions et les
comportements.
Évaluer en collaboration (et non en confrontation) avec la personne comment ses pensées
négatives sont parfois excessives et lui causent des problèmes.
L’aider à substituer des pensées plus réalistes, plus utiles à la place de ses pensées négatives.
Limiter délicatement le temps que la personne passe à parler de ses échecs en faisant une entente
avec elle à ce sujet.
Faites des remarques valorisantes sur un comportement positif de la personne (action, parole…)
Identifier les personnes qui ont une importance significative pour elle.
Identifier les obstacles qui retiennent la personne d’établir des relations satisfaisantes avec autrui.
Identifier les conditions qui faciliteraient les interactions sociales.
Encourager la personne à reprendre graduellement des contacts sociaux.
Encourager au besoin les proches à être davantage présents à la personne et à lui exprimer des
sentiments positifs.
Malo, Suzanne (2007). Santé et maladies mentales. Recueil de textes. Université du Québec à Montréal.
Perception
Exprimera une vision
négative de soi positive d’elle-même et de
et de sa vie
sa vie antérieure et
actuelle.
Retrait social
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