CEA.BIB.166 COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE SYNTHESE SUR LE COMPORTEMENT DES TRANSISTORS ET DES CIRCUITS INTEGRES VIS-A-VIS DES RAYONNEMENTS par Jea.i-Claude DECUYPER Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble Bibliographie CEA-BIB-166 1970 Da SERVICE CENTRAL DE D O C U M E N T A T I O N DU C E A C.E.N-SACLAY B.P. n°2, 91-GIF-sur-YVETTE-France \ pnr'ir de 1908, les bibliographies CE A sont classées selon les catégories qui figurent dans It plan de- classification ci-dessous et peuvent être obtenues soit en collections complets. soit f«n collections partielles d'apr.'-s ces catégories. Ceux de nos correspondants qui reçoivent systématiquement nos bibliographies à titre d'échange. <•» qui sont intéresses par cette diffusion sélective, sont priés de se reporter à la lettre circulaire CENS/DOC/67/4690 du 20 décembre 1967 que nous leur avons adressée, «•• qui précise les conditions de diffusion. A <•«••• e occasion nous rappelons que les bibliographies CEA sont également vendues au numéro à partir de 1968 par la Direction de la Documentation Française, 31, quai Voltaire, Paris Te. PLAN Di: CLASSIFICATION M'PI \<-\ !IO\S l\l>rsi mKLLKS DES IMHOPES KT I)KS KAYOXXKMKXTS 1. ItlOUXilK Kl MKDKCIXK 1 2 3 2. 4 2. 5 |liol<>:>ie mwrale liuluMteurs nucléaires en biologie Mi-decme «lu travail R.i«liobiolo}>ie, radioastronomie M »-dec me nucléaire 3. CIIIMIK 3. 1 Chimie générale et organique. C'liiiiiu- physique Ch.n.u- aunlyt que Pr«»e»tl« s <lr s«* pu rut K>n Kudinchiiitie 3. 2 3 3. 4 * • S DU DOMAINE DE L'ESPACE 4. C.KOPHYSIQUE. GEOLOGIE, .MINEHALOGfE ET METEOROLOGIE »!. M E T A l ' X , CERAMIQUES r/r A U P R E S MATERIAUX (>. 1 Fabrication, pixiprit'tés et structure des matériaux Effets des rayonnements sur les matériaux Corrosion 6, 2 (5. 3 !',. PHYSIQUE 8. 1 8. 2 Accélérateurs Klectricite, électronique, détection des rayonnements Physique des plasmas PhysMiue des états condensés de la ma'iere Physique corpusculaire à haute énergie Physique nucléaire Optique, électronique quantique Physique atomique et moléculaire 8. '< a. 4 8. 8. 8. 8. 5 (5 7 8 !). PHYSIQUE THEORIQUE ET MATHEMATIQUES 10. PROTECTION ET CONTROLE DES RAYONNEMENTS, TRAITEMENT DES EFFLUENTS 10. 1 10. 2 10. 3 Protection sanitaire Contrôle des rayonnements Traitement des effluents 11. SEPARATION DES ISOTOPES 12. TECHNIQUES 12.1 Mécanique des fluides, techniques du vide et des hautes pressions Transferts thermiques, techniques du froid <?t de la chaleur Mécaninue, outillage Contrôle des matériaux 12.2 12.3 12.4 7. NEUTRONIQUE, PHYSIQUE ET TECHNOLOGIE DES REACTEURS 13. UTILISATION ET DEVELOPPEMENT DE L'ENERGIE ATOMIQUE 7. 1 7. 2 Neutronique et physique des réacteurs Refroidissement, protection, contrôle et sécurité Matériau* de structure et éléments classiques des réacteurs 13.1 Centres d'études nucléaires, laboratoires et usines Divers (documentation, administration, législation, etc.) 7. 3 13.2 14. «vi ETUDES ECONOMIQUES ET PROGRAMMES /..•* bihiloKnphie* du COMMISSARIAT I L'KSERGIE ITOMIQiE sont, à partir de 1968 ntc à la Documentation Française. Secrétariat Général <1n Gnwrnwrt. DrY^.W. ^ fn' ttUton, Jl, </u<u I oltaire, l*ARfo l llcme. The C.K.A. bibliographies starting from I968 are available at the Documentation Française, Secrettnat General du Gouvernement, Direction de la Documentation, 37, auai Voltaire P 4 RIS VU ème. CEA-BIB-166 - DECUYPER Jean-Claude SYNTHESE SUR LE COMPORTEMENT DES TRANSISTORS ET !)KS CIRCUITS INTEGRES VIS-A-VIS DES RAYONNEMENTS Sommaire. - Depuis le début de l'ère spatiale et en raison e s s e n t i < 'J. m'ni de la présence de rayonnements dans l'espace on s'intéresse bea'..'o.;i . : ' i n f i u ence des rayonnements sur la fiabilité des systèmes électroniques. La synthèse que l'auteur propose sur ce sujet n'est ni r o p i p • - t ni définitive. Elle comprend essentiellement trois parties : Une première partie où l'on fait un rappel des princip mx * ff^ • -le base des rayonnements sur les matériaux semi-conducteurs. Une seconde partie où l'on décrit le comportement des ccr.po.--.•• ,ts c'iscrets semi-conducteurs tels que diodes, transistors à jonction, . • . rt MOS. Une t r o i s i è m e p a r t i e contenant une d e s c r i p t i o n du c o i . i p o r t e , < -. l«-s circuits intégrés actuels notamment ceux réalisant des fonctions l < y . < , u f ^ . Une importante bibliographie, par ailleurs citée dans le t«>--;U', t tmine cette synthèse. 1970 .2 p. Commissariat à l'Energie Atomique - France CEA-BIB-166 - DECUYPER Jean-Claude REVIEW OF THE BEHAVIOUR OF TRANSISTORS AND INTEGRATE O CIRCUITS UNDER IRRADIATION Summary. - Beginning with the spatial era and needed by tlie presen- t .' irradiation on the free space, many authors intensively study the effe. IK f irradiation on fiability of electronic systems. The review related here on such a subject is neither full or * • _ -bed. Essentially three parts must be discerned : A first part where we review the most important effects of < . l i a M ^ n on the sem'.-conductor materials. A second ptrt where is described the behaviour of semi-crm -actor devices as diodes, transistors, FET and MOS under irradiation. A third part contains the description on the behaviour of 'o d.ty integrated circuits under irradiation, particularly of the integrated logic modules. A consequent bibliography, however pointed out in the text, is set at the end of this work. 1970 Commissariat à l'Energie Atomique - France 42 p. - Bibliographie CEA-BIB-166 - Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble Laboratoire d'Electronique et de Technologie de l'Informatique SYNTHESE SUR LE COMPORTEMENT DES TRANSISTORS ET DES CIRCUITS INTEGRES VIS-A-VIS DES RAYONNEMENTS par Jean-Claude DECUYPER - Mars 1970 - TABLE DES MATIERES Page INTRODUCTION I - RAPPEL DES PRINCIPAUX EFFETS DES RAYONNEMENTS SUR LES MATERIAUX SEMI-CONDUCTEURS 1 3 I. 1 Interactions rayonnement-solide 3 1.2 Influence sur les propriétés électriques 4 I. 3 Classification des effets 6 II - COMPORTEMENT DES COMPOSANTS DISCRETS SEMI-CONDUCTEURS 7 II. 1 Diodes 7 II. 2 Transistors à porteurs minoritaires 9 II. 3 Transistors FET 12 II. 4 Transistors M.O.S. et effets de surface 13 II. 5 Conclusion générale sur les composants 1F> III - COMPORTEMENT DES CIRCUITS INTEGRES 17 III. 1 Constitution 17 III. 2 Effets permanents 19 III. 3 Effets transitoires 20 III. 4 Résultats sur quelques circuits logiques 20 CONCLUSION 22 BIBLIOGRAPHIE 25 SYNTHESE SUR LE COMPORTEMENT DES TRANSISTORS ET DES CIRCUITS INTEGRES VIS-A-VIS DES RAYONNEMENTS INTRODUCTION De même que tout autre système ordonné existant dans la nature, les ensembles électroniques sont sujet au vieillissement. Les contraintes extérieures influent sur la longévité des appareils ou plus précisément sur ce qu'on appelle la fiabilité des composants. On détermine cette dernière depuis peu d 1 années en fonction d'une nouvelle contrainte qui est l'action des rayonnements. Il ne fait aucun doute que l'apparition soudaine de ce nouveau paramètre soit due au développement rapide de la recherche spatiale. D'u-.e façon plus gvl..érale l'action des rayonnements doit être prise en considération chaque fois qu'il est nécessaire de réduire au minimum la protection des matériels pour des raisons de poids ou d'encombrement. Les satellites soumis aux rayonnements spatiaux ne sont pas seuls concernés par cet impératif ; il faut citer également les fusées balis'iques prévues pour traverser des zones oti ont lieu des explosions nucléaires et les sous-marins à propulsion nucléaire dont l'appareillage doit être rapproché du réacteur. Cette étude est plutôt un résumé qu'une synthèse sur le comportement des éléments car, en effet, la cause de certains phénomènes n'est pas encore bien déterminée. De cette façon elle aura peut-être une plus grande utilité pratique. Les sources bibliographiques sur ce sujet, proviennent en quasi-totalité des numéros de l'IEE publiés à l'issue de conférences annuelles et citées au début des références. Cette thèse se compose de * ois parties. D'abord, il apparaît nécessaire pour mieux comprendre la suite, de rappeler succinctement les effets des rayonnements sur les matériaux semi-conducteurs. Puis on examine le comporteirent des diodes et transistors à injection, FET et MOS vis à vis des rayonnements. Il faut remarquer que la partie traitant des diodes n'est pas superflue puisque ces dernières jouent un grand rôle dans les circuits intégrés, comme nous le verrons. Ensuite, après un rappel sur le technologie actuelle des circuits intégrés, on précise les principaux phénomènes observés dans ces circuits lorsqu'ils sont soumis aux rayonnements. On constate notamment que le comportement des circuits logiques intégrés s'explique facilement à partir de celui des composants discrets. CHAPITRE I EFFETS DES RAYONNEMENTS SUR LES MATERIAUX SEMI-CONDUCTEURS 1.1 - Interactions rayonnement-solide Les interactions dépendent à la fois de la nature du rayonnement, de son énergie et de la matière considérée. Sans entrer dans le détail des divers processus mis en jeu qui sont par ailleurs récapitulés sur la figure I, nous définirons brièvement les modifications auxquelles on aboutit dans le cas d'un solide monocristallin. Parmi celles-ci, il faut remarquer que les défauts de structure qui ont depuis longtemps fait l'objet de recherches en physique fondamentale gardent toujours un grand intérêt. a) - Effets de déplacements Ils résultent de la collision suffisamment énergique d'une particule avec un noyau d'atome du réseau cristallin et engendrent des défauts de structure parmi lesquels on peuf citer les lacunes, interstitiels, paires de Frenkel (ou paire lacune-interstitiel) et encore les cascades de déplacements atomiques. Des études récentes ont montré l'influence de l'orientation initiale du cristal sur ces déplacements (anisotropie) G. DEARNALEY [2l] P.C. BANBURY [22]. Il faut encore signaler, en plus de ces défauts qualifiés de primaires, la formation, par migration-guérison, de nouveaux types de défauts et, en présence d'impuretés, la formation des complexes Iacune7impureté ou interstitiel-impureté. b) - Effets nucléaires Ils se caractérisent par une transmutation et peuvent produire un dopage mais par suite de leur faible fréquence de production on n'en tient généralement pas compte. Signalons cependant l'utilisation de ce genre de dopage pour la fabrication de diodes n - i - p par transmutation du silicium en phosphore. c) - Amas thermique - (thermal spike) C'est un désordre collectif localisé dans le volume provenant de l'arrêt brutal d'une particule chargée - P. BARUCH [20], Cet effet s'apparente aux effets de déplacements mais ne peut être assimilé à ces derniers. d) - Ionisation ii a'agu Jt 1'ejection ic qM^innoq électrons du cortège périphérique des atomes et c'est en quelques sorte l'effet le plus bénin puisqu'après disparition du rayonnement, il ne laisse aucune trace dans la structure du cristal. - 5 - - 4 - On peut, en première approximation, calculer le nombre (G) de paires créées de vie avant et après irradiation <T O ~ 10 „ s), * le "»« .ntégré et T sont les durées particules incidentes et K, une constante de proportionnalité qui dépend de la nature « également du nombre de porteurs présents dans le matériau pendant l'irra- T pour un flux gamma donné - E . A . CARR [24] G = E T = C m T- • 7 diation. Le tableau ci-dessous donne quelques valeurs de K, dans le cas d'un flux de neu- où G est le nombre de paires créées, E l'énergie absorbée par unité de volume, m la den- trons. sité du matériau, C le coefficient d'absorption, e l'énergie nécessaire pour créer une paire 13 3 et 7 le flux de gammas - G est de l'ordre de 4,3.10 paires/cm . rad. pour le silicium. 1.2 - Influences sur les propriétés électriques a) - Influence des défauts de structure Le cristal parfait n'existe pas et à la température normale un certain nombre de défauts apparaissent en équilibre thermodynamique avec le réseau cristallin, cependant en (juantité généralement négligeable. L'augmentation du nombre de défauts primaires dû aux rayonnements provoque nécessairement une migration et même un certain pourcentage de guérison jusqu'à la formation d'un ensemble de défauts plus stables. P. BARUCH [20], Diverses méthodes de détection et de mesure des défauts ont été mises au point récemment (résonnance de spin électronique, mesure de durée de vie, spectrométrie, infrarouge). En ce qui concerne les propriétés électriques, de récentes recherches ont montré que les défauts de structure agissent suivant le cas comme nouveaux centres de recombinaison, de diffusion ou de capture vis-à-vis des porteurs c'est à dire qu'ils créent de nouveaux niveaux d'énergie dans la bande interdite. VAVILOV [17] - WATKINS [18]. La figure (2) donne un aperçu de la position de ces niveaux d'énergie supplémentaires à l'intérieur de la bande interdite provenant de certains défauts et impuretés. La valeur de l'énergie de FERMI se trouve également modifiée. On constate que l'augmentation du nombre des défauts tend à transformer un semi-conducteur initialement dopé "n" ou "p" : U faut remarquer ,ue la longueur de diffusion des porteurs L lement une loi semblable : 2° - Mobilité des porteurs Les vibrations du réseau entraînent une plus grande diffusion des porteurs et donc une diminution de leur vitesse moyenne. Par suite, la mobilité diminue et les études de HILL [23] ont montré que, approximativement, l'inverse de la mobilité obéissait à une loi linéaire en fonction de la dose : - en semi-conducteur intrinsèque pour le silicium - en semi-conducteur de type "p" pour le germanium. La figure (3) donne un exemple de la variation du niveau de FERMI en fonction du nombre de défauts pour le germanium. — M C'est proportionnellement la grandeur la plus modifiée de toutes. L'apparition de défauts, en créant de nouveaux centres de recombinaison, accroît la probabilité de ce dernier phénomène. En supposant d'autre part que le nombre de défauts créés est proportionnel au flux du rayonnement et se rappelant que l'inverse de la durée de vie équivaut à une probabilité, on aboutit en première approximation à la loi de LOFERSKI [19] = — -i- K x * uo » 38 - Variation du nombre de porteurs On montre que, si la position des niveaux d'énergie introduits par les défauts b) - Variation des grandeurs liées aux porteurs 1° - Durée de vie des porteurs minoritaires . T suit éga- dans la bande interdite est assez éloignée des limites de cette bande, la diminution du nombre de porteurs libres est approximativement égale au nombre de défauts créés, c'està-dire : N • NO - S * II faut également remarquer que les variations de la mobilité et du nombre de porteurs affectent la conductivité a donnée par o = N.u.q. En outre on sali que ie ph^aumèue U'ioi'lsaticn produit une fnigmetrtation du nombre de porteurs libres mais celle-ci cesse avec l'irradiation ce qui n'est pas le défauts. - 6 - 7 - I- 3 - Classification des effets De ce qui précède il ressort que l'action des rayonnements sur les propriétés électriques des matériaux se classe en deux catégories : les effets permanents et les effets transitoires. C H A P I T R E II Les effets permanents proviennent des modifications de structures et se caractérisent par une action permanente même après toute irradiation. Il faut alors un certain apport d'énergie, par exemple un recuit, pour obtenir une certaine guérison des défauts et supprimer partiellement ces effets. Les effets transitoires, appelés ainsi par opposition, se caractérisent par leurs COMPORTEMENT DES COMPOSANTS DISCRETS SEMI-CONDUCTEURS dépendance étroite avec la valeur du flux instantané et disparaissent avec celui-ci. Ils proviennent uniquement de l'ionisation des atomes du cristal. Dans ce qui suit le comportement des éléments sera classé suivant ces deux catégories. II-1 - DIODES (24) à (29) a) Expression générale du courant inverse Afin d'être plus clair, il est bon de se rappeler l'expression du courant inverse en présence d'un flux ionisant. S n. w i 2 T U le terme le terme + G (L + S ) p w' 1 ni + I si IV I : dû à la diffusion dans le volume II : à la génération dans la zone de charge d'espace le terme III : à l'effet des rayonnements ionisants (effet transitoire) le terme IV : aux courants de fuite de surface La définition des symboles est reportée en fin de cet ouvrage, b) Effets permanents 1 - Polarisation inverse Dans l'expression précédente de I on voit que le terme I est le terme permanent, c'est-à-dire indépendant du flux instan*nné. On en déduit que le courant inverse permanent varie comme — ou —-— tant que le nombre de porteurs n'est pas trop modifié, c'est-à- S VT P dire qu'il est, eu raison de la loi de Loferski, proportionnel à la racine carrée de la dose lorsque cette dernière est suffisamment élevée : , T A , „ * ~i 1/2 En ce qui concerne la tension d'avalanche ou la tension Zener suivant le cas, certains auteurs font état de très légères modifications. La capacité de la jonction diminue légèrement en fonction de la dose reçue par suite de \a diminution du nombre de porteurs libres du côté le moins dopé de la jonction. Le temps de recouvrement est aussi moutue. - 9 - - 8 - 2 - Polarisation directe d) Schéma pratique La tension directe totale d'une diode est composée de trois termes séries : une D'après F1NNELL et al [42] on peut rendre compte de l'action de la dose * et de tension de la jonction proprement dite et deux tensions dues à la résistance des zones p et n. En ce qui concerne la tension de la jonction on sait que sa valeur est proportionnelle au • intensité d'ionisation 7 sur une diode à l'aide d'un schéma équivalent représenté sur la figure 5. logarithme de l'inverse du courant de fuite (courant inverse) donc diminue lentement en fonc- i!_2 - TRANSISTORS A PORTEURS MINORITAIRES [30] à [44] tion de la dose excepté pour les diodes p-i-n où l'on observe une augmentation, M.A.XAVIER a) Expression générale du gain en courant [29]. Quant à la résistance des deux extrémités elle est affectée par la diminution de la On rappelle que le gain en courant (3 d'un transistor à injection est donné par mobilité et du nombre de porteurs libres donc augmente en fonction de la dose. Sans aller plus loin dans cette analyse, on peut répumer le comportement des dio- l'expression : (transistor PNP) : des de la façon suivante : SW - jonctions abruptes p-n : augmentation de la résistance dynamique en direct. 13 - jonctions p-i-n : augmentation de la tension de coude 1 — \i > \( v W AS D A P a e L ne K - jonctions diffusées (très utilisées actuellement) : compromis entre les deux précédentes. ill il c) Effets transitoires L'ionisation ne modifie sérieusement que le courant inverse, le courant direct étant où le terme IV I est dû à la recombinaison en surface souvent de valeur élevée. La contribution au courant inverse due à l'ionisation est donnée le terme II à l'efficacité d'injection principalement par le terme III de l'expression du paragraphe a) - soit : le terme III à la recombinaison en volume le terme IV à la recombinaison dans la zone de charge d'espace. i p = q A G ( L + S ) p w ' b) Effets permanents 1 - Polarisation inverse Mais il ne faut pas perdre de vue que cette valeur e&t atteinte en régime établi et qu'il existe préalablement un régime transitoire constitué en fait de deux termes (6) : Un transistor est dit polarisé en inverse lorsque le sens de la tension base-émet- - un premier terme qui suit quasiment les variations de flux et qui résulte de l'ionisation de la zone de depletion. teur est inverse de celle permettant normalement le passage du courant. En fait dans cet - un second terme provenant de la diffusion des nouvelles charges crées dans le reste du volume et suivant le flux avec un certain retard. comportement du transistor vis à vis des rayonnements sera donc essentiellement déterminé De nombreux auteurs ont étudiés ces effets transitoires 6 - 7 A titre d'exemple état il existe toujours un courant qui est le courant inverse de la diode base-collecteur. Le par cette diode inverse. On se reportera au paragraphe précédent pour connaître les modifications subies par cette dernière. nous donnerons l'expression du courant créé par un échelon de flux produisant G paires d'ions : i = qAG 2 - Polarisation directe Le paramètre le plus important d'un transistor est le gain tsn courant p dont on a donné l'expression précédemment. Celui-ci à fait l'objet de nombreuses études qui montrent W + L. erf ( ± u (1 toute II faut ajouter à ce courant d'ionisation dans le volume, un courant d'ionisation de surface qui peut ne pas être négligeable si la diode n'est pas protégée par un enrobage de matière isolante. Dans ce cas, en effet, les ions créés dans le gaz ambiant peuvent être attirés vers la zone de jonction. La figure 4 représente la variation des composantes du courant inverse I en r fonction d'un flux d'électrons. Le graphique du bas fait ressortir la variation du courant permanent vis à vis du courant transitoire disparaissant avec le flux. l'importance des dégradations de la durée de vie. Les modifications du gain qui ont été observées s'interprètent de la façon suivante : Le phénomène dominant s'avère être la modification de la recombinaison en volume, qui intervient dans le gain par le terme in : 1 / W \2 2 V Lpb / Ftant rtormé la relation L2 pb * =D • T r> A v , il s'ensuit une dégradation du gain propor- tionneue aux variations de la durée de vie, c'est-à-dire de façon explicite en se servant de la relation donnée par LOFERSKI : - 10 - - 11 - Cette variation reste en pratique négligeable. - une modification des temps de commutation, comme suit : - le temps de montée diminue d'abord avec la durée de vie, puis recroît avec le montre élevées, le proportionnellement à la dose. Lorsque le transistor possède par construction [31] : gain décroît 1 conformément à la relation : = T.10g t une base uniforme on montre que, es 1-0.9 0 = — +0,194 PI, le temps d'emmagasinage diminue fortement en cours d'irradiation : o co - une augmentation de la résistance de saturation par suite de la diminution de la mobilité et du nombre de porteurs libres. - pour certains transistors, il apparaît un effet semi-permanent dû à un phé- j u s q u ' à une certaine saturation, du nombre de centres de recombinaison en surface. Selon certains auteurs, BRUCKER [33], J. PIGNERET [34], l'écart introduit peut-être formulé ainsi : avec 2 D es - Une dégradation plus rapide du gain en début d'irradiation qui disparaît d'ailleurs au bout d ' u n e certaine dose. A l'heure actuelle on attribue ce phénomène à l'accroissement, ^ T . log T. t Cette loi caractérise bien la dégradation du gain ; cependant l'expérience montre q u ' i l se produit certaines anomalies parmi lesquelles il faut citer : nomène de surface. Ce phénomène consiste en un dépôt d'ions du gaz remplissant le boitier sur la surface du transistor au voisinage des jonctions, et ceci particulièrement dans la technique MESA . Il s'ensuit une très large augmentation du courant de fuite du transistor pouvant n< réduire considérablement le gain. Cependant un tel effet peut être éliminé par simple élévation - Une influence de la polarisation sur la dégradation. Ceci s'explique par le i'ait de température. que la polarisation commande la densité de porteurs libres présents dans le matériau au c) Effets transitoires cours de l'irradiation et que cette densité influe légèrement sur la valeur de la constante de dégradation K de la durée de vie. Que ce soit en polarisation directe ou inverse, l'ionisation modifie surtout le courant dans les jonctions. On observe principalement un phjtocourant dans la diode inverse base- Il est intéressant de souligner que l'utilisateur éventuel pourra se servir des collecteur que l'on appelle photocourant primaire. On l'appelle ainsi pour le distinguer du nomographies que l'on trouve dans la littérature et qui permettent d'obtenir sans calcul la photocourant secondaire qui apparaît également dans le collecteur •. c'est une fraction du dégradation du gain de divers transistors soumis à certains rayonnements [35] [36]. photocourant primaire qui, injectée dans la jonction base-émetteur et amplifiée p fois par La figure 6 illustre l'action des divers termes composant le gain sur sa décroissance en fonction de la dose reçue #. On retrouve ici le résultat bien connu suivant lequel effet transistor donne ce courant. Comme pour les diodes, le photocourant primaire est une fonction compliquée des les transistors H.F. résistent mieux aux rayonnements, ce qui s'explique par l'épaisseur très réduite de leur base W. caractéristiques du flux ionisant (intensité, durée) et des paramètres de l'élément irradié La figure 7 montre l'importance des corrections dues aux anomalies qu'il faut apporter à la loi théorique de dégradation du gain. On retrouve l'influence déjà signalée de la polarisation et de la recombinaison en surface. les expressions d£c villées de ce courant tels que ceux de WIRTH and ROGERS [25], outre : Le gain en courant 0 n'est pas le seul à subir des dégradations, il faut noter en lectrode:». - comme il a été vu pour des diodes, une légère diminution des capacités interé- une augmentation du BVCCO tendant, lorsque le gain p tend vers l'unité, v-ileur de B . lnnn*»lle, au contrair^ "' aussi il est préférable que l'utilisateur éventuel se reporte directement aux articles donnant E.A. CARR [37], J.J. SAMUELI [31]. Des programmes de calcul de ces effets ont également été élaborés parmi lesquels on peut citer le TRAC (Transient Radiation Analysis by Computer) décrit par C.T.KLEINER et al [44]. En pratique, on retiendra d'après J.T. FINNELL et al [4l] effets transitoires suivant : - un photocourant primaire dont l'amplitude approximative pour les transistors silicium est : variation de lî [42] les principaux _a = 1,2.10' i t . 7 PP n 2_ ,2 k T ~q~" (Radiation Storage Time) approxl- „ o-,,'.»» - un temps d'emmagasinage n mativement donné par : log io - 13 - - 12 - t s - transconductance : étant le temps d'emmagasinage et 7 exprimé 2n Rad/s. Elle décroît proportionnellement à la conductivité a = p . f i . q ce qui explique l'allure d) Schéma pratique plus rapide de sa dégradation comparativement à celle de V comme on peut le constater sur Le schéma équivale* d-un transistor n-p-n soumis aux rayonnements est représenté sur la figure 8. Les parameU-es fonction du rayonnement (dose * et intensité 7, indiqués permettent dans une certaine mesure de prévoir son comportement. II-3 - TRANSISTORS A EFFET DE CHAMP (FET) Nous rappellerons simplement l'expression des grandeurs suivantes : - fréquence de coupure : décroît comme la cciductivité. - impédance d'entrée : diminue par suite de l'augmentation du courant inverse de la jonction gâte-source qui, on se souvient, est dû à la dégradation de la durée de vie. - la transconductance maximum : - résistance de saturation : elle tend à augmenter comme l'inverse de la conducL a R m - rapport I/g : il conserve en fonction de V la même pente mais diminue linéaiG rement avec la dose w. - temps de transit : croît avec l'inverse de la mobilité. a) Expression des grandeurs caractéristiques, gm la figure 9. tivité évidemment. Il est important de noter qu'en raison de la bien plus grande sensibilité aux rayonnements de la durée de vie des porteurs minoritaires en comparaison à la conductivité, on - tension de saturation (pinch-off) : considère généralement les transistors à injection comme bien moins résistants (environ 100 fois moins) que les transistors FET. Cependant d'après B.L. GREGORY et F. M. SM1TS o 2 e 2 e - temps de transit : T. = i 2 n . vD [45] il semble que cette appréciation qualitative soit fausse ou plus exactement fondée sur une comparaison trop superficielle. Ces auteurs pensent que seuls les FET ayant une tension de pinch-off bien supérieure à 10 volts doivent être sensiblement plus résistant aux rayonnements que les transistors bipolaires. .;) Effets transitoires - fréquence de coupure : a o c 4.JT. e - impédance d'entrée : Z e = impédance de la diode gâte-source. Bien que le transistor à effet de champ paraisse présenter une excellente résistance aux dégradations permanentes il ne semble pas, en raison même de l'extrême rareté des articles publiés concernant ses effets transitoires, avoir été beaucoup utilisé en présence de rayonnements. Ce fait est dû très certainement aux difficultés de sa polarisation qui exige en effet deux tensions inverses et ainsi le défavorise nettement vis-à-vis du transistor MOS. Pour la même raison, son utilisation dans les circuits intégrés logiques est b) Effets permanents rare. Malgré tout, il faut signaler que la présence d'un flux ionisant produit de toute évi- Avec ce type de composants, l'influence de la durée de vie qui était prépondérante dence une augmentation du courant drain I dans le cas deô transistors à injection disparaît au profit de la conductivité ou plus exactement du nombre de porteurs majoritaires et de leur mobilité. C'est donc la dégradation de ces grandeurs qui explique le comportement sous irradiation des transistors à effet de champ dont on donne ci-dessous les principales caractéristiques : - tension de saturation ou de "pinch-off" V P Elle décroît linéairement à partir d'une certaine dose 4 par suite de la diminution de '.s densité des porteurs majoritaires suivant l'expression : p - (N - N .) - a * a d ofi n est une constante Un exemple de dégradation de V est donné sur la figure 9. en montage source commun et cela en raison de : - l'ionisation en volume du canal - l'augmentation du courant de fuite d'entrée c'est-à-dire de la jonction inverse gâte-substrat. Ce courant de fuite passant dans la résistance RG modifie la tension de polarisation dans le sens d'une augmentation du courant !_. II-4 - TRANSISTORS M.O.S. ET EFFETS DE SURFACE [47] à [55] a) Expression des grandeurs caractéristiques Les expressions des principales grandeurs sont les suivantes : - tension de seuil T - 15 - - 14 - - courant drain en régime non saturé - diminution de la transconductance g m en fonction de la dose * provenant à la fois d e l à modification du canal d'inversion et de la mobilité y . La figure 11 donne un exemple de ia variation de g . D - augmentation du courant de fuite de la jonction p-n inverse du drain. - augmentation de la résistance du canal, La saturation I =I est atteinte pour V D = V G c) Effets transitoires [50] [51] ~V Lorsqu'un tel élément se trouve soumis à l'ionisation on constate, ce qui n'est pas - transconductance maximjm surprenant, une variation du courant ID positive ou négative suivant que le substrat est le type N ou P. M ^ DS ms V En fait, cette variation résulte de trois effets : - une augmentation du courant inverse de la jonction drain DS - une modification de V b) Effets permanents due à la production de charge dans le canal d'inversion. - une production d'un courant induit (toujours positif quel que soit le type) dans L'expérience montre que la sensibilité aux rayonnements des transistors MOS, contrairement à ce que l'on pouvait espérer en ne supposant qu'une dégradation de la conductivité, est beaucoup plus grande que celle des transistors à injection. Ce comportement ne peut s'expliquer que par l'apparition de phénomènes autre que ceux déjà exposés et dus à la présence de la couche d'oxyde de silicium. Actuellement, toutes les particularités observées ne sont pas expliquées de façon précise mais on s'accorde à en attribuer l'origine aux phé- moins la polarisation. Les deux derniers effets étant prépondérant, on peut écrire [51] : I D = gs (V + V ) m ( T G' Etant donné que le transistor MOS se fabrique aisément et s'adapte très bien aux circuits intégrés, il existe de nombreuses études à son sujet. nomènes suivants : - une apparition de charges fixes positives dans le volume de l'oxyde due à l'ionisation des pièges de cet isolant et à la migration d'ions d'impuretés. Il en résulte une modification de la répartition de la charge d'espace initialement située près de l'interface isolant II - 5 CONCLUSION GENERALE SUR LE COMPORTEMENT DES COMPOSANTS DISCRETS Le tableau suivant est un résumé, d'après Ph. GLOTIN [66], de ce qui vient d'être décrit concernant l'influence des phénomènes de base sur le comportement des composants. semi-conducteur. - une apparition de charges à l'interface isolant semi-conducteur ayant des propriétés particulières (surface state charges), sans oublier en plus l'action des états rapides de surface (fast surface states). Pour plus de détails on pourra consulter l'ouvrage A.S.GROVE [H]. Ces phénomènes entrent dans la composition de ce qu'on appelle les effets de surface. Ils restent encore assez mal compris et apparaissent également dans les capacités MOS, le transistor à injection procédé planar. En ce qui concerne les capacités, la figure 10 montre l'allure des variations de la capacité d'entrée d'un transistor MOS en fonction de la dose et de chaque type de phénomènes. On peut dire approximativement que la dérive en volts, observée après une certaine dose, de la courbe C en fonction de V l'entrée (gâte) qui, en fonction delà valeur de la résistance extérieure Rr , modifie plus ou est proportionnelle à un facteur q/ c près au nombre de défauts supplémentaires créés sur l'interface. Sans entrer dans plus de détails nous mentionnerons simplement les caractéristiques suivantes du comportement des transistors MOS sous rayonnement [47] à [55] - variation vers des valeurs plus négatives de la tension de seuil V , ce qui résulte de l'apparition de charges positives dans l'oxyde. La loi de variation en fonction de la dose * n'est pas linéaire et s'approche de * a avec a évoluant entre 0,3 et 0,5. Elle est généralement lorternent dépendante des conditions de polarisation comme on peut le voir sur la figure 12 où T est la valeur du rapport cyclique entraînant avac lui une certaine valeur moyenne de la tension modulée V _ . u De tout cet exposé on peut conclure que les effets produits sont très divers mais qu'ils peuvent se classer en deux catégories ; les effets transitoires et les dégradations permanentes. Sur le plan pratique ces deux types d'effets n'ont pas la même importance. Les effets transitoires dus à une augmentation instantannée du nombre de porteurs libres se manifestent par l'apparition d'imnulsions parasites et des modifications de la polarisation. Ils ne laissent donc aucune trace après irradiation. Il sera possible dans bien des cas de les prévoir et d'atténuer leurs effets par des dispositions de circuits appropriées. Les dégradations permanentes ne sont pas instantannées mais en pratique irrémédiables. Elles inquiètent évidemment beaucoup plus les techniciens et de la sorte justifient le grand nombre d'études entreprises à leur sujet. C'est à partir d'une meilleure compréhension des phénomènes que l'on espère améliorer la fiabilité des composants et des appareillages. En ce qui concerne les nombreux éléments entrant dans la fabrisation des appareillages, et pour information, on pourra consulter le tableau delà figure (13) qui schématise la rapidité des dégradations de divers matériaux. La zone sombre indique l'écart de dose séparant une dégradation sensible d'une dégradation inadmissible. Les semi-conducteurs sont loin d'être les plus résistants. La figure (14) permet de comparer la dégradation du gain des transistors M.O.S. , F.E.T. et à injection procédé Planar. Phénomène de base Ionisation Action sur le matériau Action électrique Action sur les composants Semi-conducteurs rgénération de porteurs en excès, pas de variation de la mobilité Augmentation de la conductivité génération dans la charge d'espace FET. : diminution de R canal diodes : augmentation de I transistors : dégradation de 0 Isolants : formation d'une charge d'espace positive Apparition d'un champ interne inversion aux interfaces diodes : augmentation de I transistors •. dégradation de 0 MOST : déplacement de V air : formation et migration d'ions Dépôts d'ions sur les surfaces inversion en surface diodes : augmentation de I transistors : dégradation de £ Semi-conducteurs : vitesse de recombinaison augmente diminution de la durée de vie des porteurs minoritaires diodes : diminution de t O Déplacements Réactions nucléaires r et 1/1 transistors : diminution de t ' a s et £ perturbation de l'ordre cristallin diminution des mobilités des majoritaires et minoritaires FET. : augmentation de R canal MOST : augmentation de R canal augmentation du piègeage diminution du nombre de porteurs majoritaires variation du niveau de Fermi diminution de la tension aux bornes des jonctions FET. • diminution de g m MOST : diminution de gB m diodes : diminution de la tension de coude isolants : création de dislocations diminution de la tension de claquage MOST : diminution de la tenue en tension création de pièges aux interfaces effet tunnel isolant - semi-conducteur MOST : déformation de la courbe C (V) Semi-conducteur : modification du dopage diminution de la tension aux bornes des jonctions diodes : diminution de la tension de coude variation du niveau de Fermi - 19 - - 18 - - pour les résistances : - soit au moyen de zones diffusées P, ou plus rarement N + (résistances très faibles) - soit par déoôt de matériaux en films minces directement sur la surface isolante de silice - pour les capacités : - soit à l'aide de capacités de transition des jonctions P-N polarisées en inverse - soit par capacités de structure M. O.S. - soit encore, dans le cas de faibles tensions, par l'utilisation de la charge de diffusion Q accumulée dans la base d ' u n transistor ou dans une diode . Ces composants, de même que leur caisson d'isolement et en raison de leur structure P-N, introduisent des éléments parasites constituées de diodes inverses et de capacités de transition. La figure 15 montre la disposition de ces éléments. III-2 - Effets permanents Nous venons de voir que le circuit intégré est d'abord une justaposition de composants simples tels que transistors, diodes, résistances, capacités. Le comportement de ces éléments a déjà été examiné dans le chapitre II et le tableau de la figure 18 en rappelle les caractéristiques essentielles. Le circuit intégré est aussi constitué d'éléments parasites dQ aux caissons d'isolement qui dans la technologie actuelle ont la structure de diodes à jonction. Son comportement vis-à-vis des rayonnements sera dicté par l'ensemble de ces éléments. D'après les études expérimentales effectuées sur un certain nombre de circuits intégres par plusieurs auteurs notamment HAMMAN [56], BOWMAN [61] , PERKINS [58], il ressort que la cause essentielle des dégradations permanentes doit être recherchée, par ordre d'importance, dans : - la dégradation du gain des transistors - l'augmentation des courants de fuite D'après HAMMAN [56] il vient ensuite '.a variation de la résistivité, de la tension directe de diode, des capacités de jonction. En ce qui concerne le comportement de l'ensemble du circuit intégré ce même auteur [56] constate que les effets observés se classent suivant deux catégories : - le régime statique : - augmentation de la tension seuil d'entrée - augmentation de la tension bas niveau de sortie (phénomène le plus important). - le régime dynamique : II s'agit de la variation des durées caractéristiques. - retard initial t, (delay time) : dépend des constantes du circuit base du transistor et de la tension de seuil - temps de croissance t (rise tims) : lié au transistor - temps d'emmagasinage t (storage time) : lié au transistor 8 - temps de décroissance t. (fall time) : croît ou décroît circuit suivant le - 20 - - 21 - III- 3 - Effets transitoires d'où G = Si dans le cas des effets permanents l' influence des éléments parasites provenant n (L+W) de la technologie intégrée actuelle apparaît insignifiante dans la majorité des cas, au conG est le nombre de paires d'ions produits dans le silicium c'est-à-dire 13 G = 4.10 . 7, 7 en Rads/sec. On obtient ainsi le seuil critique du flux dont on donne traire elle prend beaucoup d'importance dans les effets transitoires. Les études expérimentales conduisent toutes à attribuer la cause de ces effets ci-dessous quelques valeurs : transitoires aux facteurs suivants, notamment d'après BOWMAN [61] : - la constitution générale du circuit y compris la technologie employée pour le réaliser - les photocourants primaires des jonctions, base-collecteur et autres, largement dominés par les photocourants collecteur-substrat lorsqu'ils existent Portes DTL Seuil de perturbation état non-conducteur Rads (Si)/ s Portes RTL, RCTL fanout = 5 - assez rarement un déclenchement d'effet thyristor parasite qui d'ailleurs ne semble pas spécifique aux irradiations. Fairchild DTuL930 5.108 4. 107 Fairchild MW^L910 En ce qui concerne le comportement de la fonction intégrée c'est-à-dire de l'en- GME 254-G3 134D2 DTL-20 1.108 8 4.10 GME Hughes 2.10 8 g 1.10 AMELCO "G" SPRAGUE USO104A Tex. Inst. SN512 semble du circuit elle se déduit des facteurs précédents suivant chaque cas particulier. Cependant pour les portes C . L . I , on constate d'après LONG [57] : - un basculement de l'état de non conduction à l'état de conduction par photocourants substrat. Motorola MC-206 Signetics 9004H 5.10 i.io 8 3,5. 108 6 2.10 6 - un basculement en sens inverse provenant des variations induites à l'entrée (variation de tension porte pour un transislo-"- M. O.S.). - état conducteur : III -4 - Résultats sur quelques circuits intégrés logiques Le défaut résulte d'une décroissance du courant collecteur et s'observe moins fréquemment que le précédent. Pour qu'une telle décroissance ait lieu il faut que l'inten- Ces résultats sont soustraits particulièrement de l'article de PERKINS et sité du courant dans l'électrode de commande, généralement la base, soit supérieure au MARSCHALL [58] rendant compte d'une étude effectuée sur de nombreux types de circuits photocourant collecteur substrat. Une telle condition explique à la fois le comportement des (34 types) digitaux monolithiques intégrés, tant en ce qui concerne les effets transitoires portes DTL et RCTL et l'insensibilité des portes RTL. En effet l'existence des diodes et que les effets permanents. capacités d'entrée des circuits DTL et RCTL conduit, en raison du procédé d'isolement a) Effets transitoires dans les circuits intégrés RTL, DTL, RCTL et Flip-Flop par caisson, à une surface de jonction inverse entre l'entrée et le substrat beaucoup plus grande. La figure 18 donne, pour une porte DTL, le sens du courant ainsi introduit. Le critère choisi pour déterminer le seuil critique du flux, dans ce cas modulé Enfin il faut signaler que l'impulsion de sortie V en impulsion, est l'apparition d'une perturbation en sortie du circuit suivant (chan^e-ne it S varie en signe et en amplitude d'état logique). Dans les calculs c'est la marge de bruit qui est prise comme seuil cri- en fonction de la tension d'alimentation V et devient pratiquement nulle lorsque cette der- tique. nière est suffisamment élevée , relativement à l'intensité de l'ionisation. Que ce soit dans l'état de conduction ou non, il apparaît qu'une meilleure tenue aux La réponse des circuits soumis à l'ionisation dépend de l'état conducteur ou non effets transitoires sera obtenue si : du transistor de sortie et c'est généralement dans l'état non conducteur que l'effet est le plus sensible. - on utilise des résistances de charge intera dans les portes DTL - état non conducteur : - la géométrie des jonctions est plus petite La réponse des portes dépend essentiellement du photocourant collecteur substrat - les résistances du circuit sont plus faibles - de faibles longueurs de diffusion sont réalisées de valeur bien plus élevée que le photocourant secondaire. La figure (17) donne le sens des courants créés. Le photocourant i - la tension d'alimentation est plus élevée. est donné par : ic = q G A (L + W) II peut atteindre 200 u A pour 108 Rads (Si)/ sec. On en déduit, si e est la n marge de bruit de l'état conducteur =e n = - R, i o L c n b) Effets permanents dans les circuits intégrés RTL. DTL. RCTL *w I Comme il a été dit précédemment les dégradations permanentes résultent de la chute du gain en courant /3. Elles seront donc observées et mesurées seulement dans l'état et io. ùot>e ci U^uti i oVL'& ueterminee par ie ruveau de sortie ne permettant plus de maintenir une marge de bruit correcte pour le circuit sui13 vant. Sur cette base les tests ont donné une dose critique *tfa de l'ordre de 10 à I0 1 4 n.v.t pour un facteur de charge de sortie de 10 à 15. Il est possible de retrouver ces - 23 - - 22 - résultats par un calcul assez simple tenant compte seulement de la dégradât-on du gain, . ,s et pour lequel on pourra toujours se reporter à cet article (58). en Toutes ces études permettent notamment > prévoir le comportement des maté- ambiance spatiale. Pour cette sorte d'utili Ion d'autres problèmes annexes doi- nt être résolus tels que la prévision des rayonnements, l'effet des blindages, la valeur Les tests qui ont été effectués montrent que : lestests (simulation des flux spatiaux en laboratoire), le problème du tri unitaire. On a ici - les circuits RCTL sont plus sensibles aux dégradations que les circuits RTL ou DTL - le seuil de la dose perturbatrice *th augmente proportionnellement avec le gain initial du transistor un aperçu des difficultés qu'il faut surmonter. - le seuil * pour les portes RTL et RCTL décroit avec le facteur de charge de sortie <ie Ta porte précédente, avenir on peut espérer que l'étude de tous les effets permettra d'améliorer sensiblement la En outre il ne faut pas oublier que certains effets des rayonnements sont positifs, tels que le dopage par transmutation ou le durcissement par préirradiation. Dans un proche - le seuil * des portes RTL décroit avec le facteur de charge de sortie. th fiabilité des composants. CONCLUSIONS GENERALES Cette étude a montré l'importance des effets des rayonnements sur les composants semiconducteurs. Le comportement de ces éléments fait actuellement l'objet de nombreuses recherches et on a vu que certains phénomènes restaient encore à éclaircir, en particulier pour le transistor MOS. Le comportement des circuits intégrés se déduit de celui des éléments constitutifs auquel il faut cependant ajouter celui de certains éléments parasites tels que diodes, transistors, capacités, surtout en ce qui concerne les effets transitoires. On peut espérer que dans un proche avenir de nouvelles méthodes d'isolement permettront d'atténuer ces effets parasites. Le tableau suivam montre , d'après J. LACOUR [63] les avantages et inconvénients de certains types de circuits intégrés. Ce sont les C.I. composés de transistors à effets de champ dont l'intégration se réalise difficilement qui semblent présenter la plus grande robustesse vis à vis des rayonnements. Type de circuit intégré transistors à injection Intégration Circuits réalisables digital aisé^ analogique Durée de vie utile sur l'orbite de D2 Critère tous circuits intégrés lents et rapides tous circuits intégrés 5 ans Y '20 % - différentiels - amplificateurs - multiplexeurs 100 ans Y- •"•'• - multiplexeurs transistors à effet de champ difficile grosses difficultés de circuits transistors M. O.S. aisée tous circuits lents * avec blindage de 2mm d'aluminium 15 jours * 1 an (non polarisé) AV v T on °/ - 20 /° I -1 1 - 24 - - 25 - BIBLIOGRAPHIE NOTATIONS dose ou flux intégré (en particulier flux de neutrons) 7 intensité du flux (généralement gamma) q D charge de l'électron T durée de vie (T , T ) L longueur de la diffusion (L e énergie d'ionisation c coefficient d'absorption A surface de la jonction considérée P n densité des porteurs positifs ou trous W épaisseur de la base Recueils d'articles et ou/rages contenant la majorité des publications sur ce sujet constante de diffusion (D , D^) I. EEE. Transactions ou Nucl. Sciences, NS - 10, 5, 1963, (congrès de TOKYO) [2] I. EEE. Trans, ou Nucl. Sci. , NS-11, 5, 1964 [3] 7ème Congrès Internat. Physique semiconducteurs PARIS-ROYAUMONT, 1964. Effets rayonnements semiconducteurs PARIS, DUNOD, 1965 [4] I. EEE. Trans, ou Nucl. Sci. , NS-12, 5, 1965, (confé. deAnnARBOT) [5] I. EEE. Trans. Nucl. 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Manuscrit reçu le 27 M<ti 1969 paires de Frenkel centre E it C p h Silicium classique Silicium très pur - Figure 2 - Niveaux d'énergie associés à la présence d'impuretés et à l'irradiation dans le silicium à 100 °K Nd-Na=1018 0,1 02 03 Na-Nd=1016 1 0.5 0.6 - Fig. 1 - Na-Nd=1018 L.. û.7 1018 10i19 • Figure b - Variation du niveau de Fermi en fonction du nombre de défauts [ cas du Germanium ] entale (électrons) L influence de la surface JZf K(arbitraire) 3 2 10,11 1012 1013 electrons/cm 2 10,U I +CD 1 influence de la densité de courant i*rp_ 10 11 -(gammas) J1013 10 12 10U - Figure 5 Schéma du comportement des diodes - Figure 4 - 3 2 1 2 3 4 influence de la polarisation - Figure 7 - J. dégradation (dégradation de (destruction de la durée la conductivité I du cristal de vie (mobilité) transistors H.F. mt*—ft- B transistors BF - Figure 6 - - Figure 8 Comportement du transistor 5x10, 8v Vp (tension de blocage) 6v _1mv 9m (transconductance max) 2v -0,5mu 10U 10 ' 16 1Q17 Electrons/cm2 10I - Figure 9 - 10 - Figure 11 - 10' Dégradation du CBNFET electrons/cm2 C B NM O S T SiOj Si Al Si SiO< © O O O O effet tunnel (vol 15 o 1000 c/c, Charges dans l'oxyde Pièges à l'interface - Figure 10 - 10 10,12 Variation de V 1013 - Figure 12 - 1015 dose/cm2 pour diverses polarisations - Figure 13 comparaison entre les vitesses de dégradation des matériaux 333 caissons d'isolement N ES diffusion P £23 diffusion N* CD silice SiOi HZ] aluminum Al - Figure 15 - - Figure 17 Phc/tocourants primaires - Figure 18 Photoc ourant s te Service Central de Documentation du C,E,Aa Centfe d'Etudes Nucléaires de Saefay Bofte Postale B» 2 91 - GIF-sur-YVETTE (France) se diffusion à: La Documentation Française 3&créturiai Général du Gouvernement Directi&n de la Documentation 31» quai "oUatoe, PARIS Vllème - Tél. 222.70.00