Judaïsme - montaiguvendee.fr

les Grandes Religions dans le Monde
- le Judaïsme -
(voir : "Fiches Phosphores", "Culture religieuse" (5 tomes) Chronique Sociale, "Histoire des religions"
CNDP de Besançon, "Les Religions de l'Humanité" Critérion, "l'État des Religions" la Découverte,
"Des Religions et des Hommes" Desclée de Brouwer, "Le Livre des Religions" Gallimard, "Religions of
the World" Lionheart Book, "Atlas des Religions" Plon).
(voir aussi sur http://agora.ec-vendee.org , les fichiers :
"Expressions religieuses et bibliques dans notre langage",
"l'Histoire des Hébreux à l'origine du Christianisme",
"Bible, religions : connais ? connais pas ?")
Qu'est-ce qu'une religion ?
Curieusement, personne n'est certain de l'origine du mot "religion". Il pourrait venir du verbe latin
religare, qui signifie "relier". Relier le visible à l'invisible, là où réside (le) Dieu, être supérieur ou esprit
qui veille sur nos vies.
D'où vient le monde ? Pourquoi vivons-nous ? Pourquoi souffrons-nous ? Qu'y a-t-il après la mort ?
"La réponse fondamentale à la question du sens de la vie ne peut prendre qu'une forme religieuse", a
écrit André Malraux. Parce que toutes les sociétés humaines se sont posé la question du sens de la
vie, on ne connaît aucune civilisation sans croyance religieuse. En revanche, selon les sociétés, ces
croyances ont pris des formes très diverses, foi en un Dieu unique ou en un panthéon de divinités,
avec, toujours, l'espérance d'un au-delà de la mort. Certaines religions ont connu un essor
exceptionnel, comme le christianisme et l'islam, issus du judaïsme, première religion à avoir vénéré un
Dieu unique.
En Asie, le bouddhisme, né en Inde, se retrouve sous des formes variées dans tout l'Extrême-
Orient. L'effondrement de la pratique religieuse en Europe au cours des dernières décennies ne doit
pas faire croire à la disparition de la religion. Bien au contraire, d'autant plus que des idéologies ou
des pratiques se voulant a priori athées, tels le marxisme ou la franc-maçonnerie, présentent à bien
des égard des aspects de "religions séculières".
Pour le meilleur - presque toutes les religions valorisent la paix et le respect entre les hommes -
mais aussi pour le pire - des hommes brandissent trop souvent leur foi comme épée contre les autres
- la religion continuera d'être liée à la vie humaine, tant qu'elle durera.
- en 2000 -
LES CROYANTS
Chrétiens 1 974 181 000
53 % de catholiques ;
21 % de protestants et
anglicans ;
11 % d'orthodoxes ;
15 % d'autres.
Musulmans 1 155 109 000
83 % de sunnites ;
16 % de chiites ;
1 % d'autres.
Juifs 14 313 000
Hindous 799 028 000
70 % de vishnouistes ;
25 % de shivaïstes ;
5 % d'autres.
Sikhs 22 837000
Bouddhistes 356 270 000
56 % de mahayana ;
38 % de theravada ;
6 % de lamaïstes.
Animistes 225 421 000
Confucianistes 6 253 000
Shintoïstes 2 778 000
Religions traditionnelles
chinoises 381 632 000
Nouvelles religions (depuis 1800)
101 406 000
NON RELIGIEUX
Agnostiques 762 640 000 : ils estiment que l'on ne peut connaître ce qu'il advient après la mort.
Athées 149 723 000 : ils nient l'existence de Dieu.
TOTAL
Croyants 5 039 228 000
Non religieux 912 363 000
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- le Judaïsme -
Origines et fondateurs
Les origines du judaïsme sont étroitement liées à l'histoire du peuple hébreu, et plus
particulièrement à celle, légendaire, des patriarches, Abraham, Isaac, Jacob (dit Israël), qui
auraient vécu il y a trente-quatre siècles environ.
C'est cependant Moïse qui apparaît comme le véritable fondateur de la religion des Hébreux. Né
en Égypte vers 1200 av. J.-C. il libéra ces derniers de l'oppression des pharaons, et les guida vers la
"Terre promise", c'est à dire le Pays de Canaan, la Palestine actuelle. C'est lors de cet "exode" qu'il
leur donna les Tables de la Loi, sorte de charte qui résume en Dix Commandements l'Alliance entre
Dieu et le peuple d'Israël, et qui réglemente les détails de la vie quotidienne (le Décalogue) :
- Tu n'auras qu'un seul Dieu - Tu ne tueras pas
- Tu ne feras ni n'adoreras des idoles - Tu ne commettras pas d'adultère
- Tu ne prononceras pas en vain le nom de Dieu - Tu ne voleras pas
- Tu observeras le jour du Seigneur - Tu ne porteras pas de faux témoignages
- Tu honoreras ton père et ta mère - Tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain
Après avoir créé le royaume de David puis de Salomon, les Hébreux connurent de nombreuses
épreuves : divisions, invasions, exil à Babylone, retour en Palestine, occupation par les Grecs, puis
les Romains, persécutions… En 135 de notre ère, les juifs vaincus par les Romains se disperseront
(la Diaspora) dans le monde pour ne fonder de nouveau un État qu'en 1948 (Israël), après avoir subi
la tentative d'extermination des nazis.
Tout au long de leur histoire et au travers des épreuves, c'est leur religion qui a permis aux juifs de
préserver leur identité.
Foi et doctrine
Si l'expression du judaïsme est diverse (orthodoxes, conservateurs, libéraux…), toutes ses
communautés fondent leur foi sur les mêmes bases.
Au fil des siècles s'est élaborée et affermie la croyance en un dieu unique, premier monothéisme
de l'histoire de l'humanité. Non seulement Dieu y est un être parfait, à l'origine de l'univers et de
l'humanité, mais il est accessible aux hommes à qui il propose la sainteté et une vie éternelle après la
mort. L'histoire de l'humanité ne s'y déroule pas au hasard, mais en conformité avec la providence
divine ; elle a un sens. Son aboutissement verra la réalisation du "Royaume de Dieu", véritable âge
d'or où l'injustice, la guerre, la douleur et la mort auront disparu de la terre. Il sera apporté à tous les
hommes devenus justes, grâce au "peuple élu" (celui d'Israël) guidé par l'envoyé (Messie) de Dieu.
Les juifs d'aujourd'hui sont dans l'attente active de la manifestation de ce Messie qui établira sur
terre ce Royaume de Dieu.
Textes et écritures sacrées
L'ensemble de la doctrine, des croyances et des traditions juives est consigné dans un ensemble
de textes écrits en hébreu ou en araméen, par de nombreux auteurs ayant vécu de l'époque de David
(1000 ans avant notre ère) jusqu'à aujourd'hui.
La Bible des juifs, ou Loi écrite, est constituée de 24 livres transcrivant un savoir transmis
jusqu'alors oralement. Elle comprend trois parties…
- la Torah, ou Loi de Moïse, appelée aussi Pentateuque car réunissant cinq livres : la
Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome qui se termine sur la
mort de Moïse (1200 av. J.-C.) ;
- les Livres des Prophètes ("porte-paroles de Dieu") ou Nebiim, 8 livres allant de la mort de
Moïse au retour de l'exil de Babylone (536 av. J.-C.) : Josué, Juges, Samuel I & II,
Rois I & II, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, les Douze ;
- les Hagiographes (ou Écrits saints) ou Ketubim : Psaumes, Livre de Job, Proverbes,
Cantique des cantiques, Ruth, Lamentations, Ecclésiaste, Esther, Daniel, Esdras et
Néhémie, Chroniques I & II.
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La Torah s'ouvre sur les récits de la Création du monde et de l'homme, invitant ainsi chaque
homme à reconnaître qu'il est une créature "à l'image et à la ressemblance de Dieu", placée dans le
monde pour "aider" Dieu à parfaire sa création. Le texte raconte ensuite l'histoire de la famille
d'Abraham (le premier homme à être appelé Ivri, c'est-à-dire Hébreu), d'Isaac et de Jacob. Avec ces
derniers, que l'on nomme les Patriarches, Dieu entre dans une Alliance avec "une des familles de la
terre", invitée à "marcher dans Ses voies, à garder la justice et le droit" pour devenir "bénédiction pour
toutes les familles de la terre".
Cette Alliance sera ensuite confirmée par les "enfants d'Israël", descendants des Hébreux, placés
sous la direction de Moïse, le plus grand des Prophètes, "l'homme de Dieu", à qui Dieu révéla sa
Parole, sa Volonté pour qu'il la transmette aux "enfants d'Israël" comme Alliance éternelle pour toutes
les générations. Cette révélation a eu lieu sur le mont Sinaï, durant l'exode de quarante ans qui
conduisit le peuple élu à travers le désert, de l'esclavage en Égypte vers la Terre promise. La
composition même de la Torah (les onze premiers chapitres parlent de la naissance et du devenir de
l'humanité en général) indique que l'élection d'Israël n'a de sens qu'au service de l'humanité.
Inversement, selon la Bible, l'existence de l'humanité ne peut se comprendre qu'en reconnaissant
l'Alliance particulière unissant Dieu à Israël.
La Torah renferme les lois, les préceptes, les commandements (en hébreu : mitzvoth) donnés à
Israël pour faire de lui "un peuple de prêtres, une nation sainte". Mais elle contient aussi les récits de la
vie des Patriarches, de l'esclavage des enfants d'Israël en Égypte et de leur sortie de cet univers
concentrationnaire grâce à la puissance salvatrice de Dieu, par la médiation de Moïse, d'Aaron et de
Myriam.
Elle rapporte ensuite leur dur périple de quarante années à travers le désert, vers la Terre de
Canaan, terre promise par Dieu à Abraham, à Isaac et à Jacob et qu'ils n'atteindront qu'après la mort
de Moïse, racontée de façon sobre et pathétique dans le dernier chapitre du Deutéronome.
La Loi orale, ou Talmud (soit "de Jérusalem", soit "de Babylone"), comprend les écrits suivants…
- la Michnah, datant du IIIe siècle de notre ère, enseignements concernant l'application de la
Torah ;
- la Guemarah, ensemble des traités résumant les discussions portant sur la Michnah.
( la Cabbale (ou Tradition) est une interprétation plus ou moins ésotérique de la Loi )
Rites, symboles et fêtes
On est juif quand on est né de mère juive. Huit jours après sa naissance le garçon est introduit
dans l'Alliance par le rite de circoncision, Berith Mila, excision de la peau recouvrant l'extrémité du
sexe masculin. A 13 ans il entre dans la communauté adulte lors de la cérémonie de la Bar Mitzva
(responsable). Il se couvre désormais de la kippa, petite calotte portée en signe de soumission à Dieu.
A sa mort on l'accompagne "sur son dernier chemin vers la maison du Père" et, devant sa tombe, on
récite le Kaddish.
Le juif pieux pratique la prière trois fois par jour, matin, après-midi et soir. Le matin, il se revêt
alors d'un châle de prières (talith) et de lanières de cuir noir (téfiline), sur les bras et la tête. A l'entrée
des maisons est suspendue la mezouzah, petit étui de métal contenant des passages de la Torah.
Outre celle-ci, les juifs se doivent d'étudier le Talmud, chacun s'y adonnant en fonction de son temps
et de ses capacités intellectuelles.
Le Shabbatt (du vendredi au crépuscule au samedi à la nuit close) le travail économique ou de
création est interdit, alors que les six autres jours de travail sont souhaités par la Bible. Le shabatt est
un jour de fête et de cérémonies religieuses à la synagogue (offices auxquels filles et femmes ne
participent pas).
Le juif pieux suit également un régime alimentaire "convenable" (cachère), c'est à dire respectant
des règles de préparation strictes. Sont interdits les non-ruminants dont les sabots ne sont pas fendus
(porc, cheval…), les poissons sans écailles ni nageoires… et les animaux tués sans avoir été égorgés
et vidés de leur sang... Les menus ne doivent pas mélanger viande et laitage…
L'emblème du judaïsme est le chandelier à sept branches (menorah). Il est associé à l'Arche
d'Alliance qui contenait les Tables de la Loi, données par Dieu à Moïse sur le Sinaï. Elle était
conservée dans le Saint des Saints du Temple élevé à Jérusalem par Salomon. Elle fut perdue lors
de sa destruction. Ne reste aujourd'hui du second Temple que le Mur des Lamentations, Les
rabbins, maîtres spirituels des communautés israélites, dispensent l'enseignement de la doctrine
juive et président le culte dans les synagogues.
Le calendrier juif compte les années à partir de la Création selon la Bible : 2000 a correspondu à
l'an 5760. L'année (de cycle lunaire) commence à l'automne et a 354 jours. Cette année juive est
rythmée par 5 grandes fêtes (en caractères gras) : 3 fêtes joyeuses, dites de pèlerinage, et 2 fêtes
austères. S'y ajoutent 3 petites fêtes. Ce sont, avec leurs dates en 2004 :
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1- Rosh Hashanah, "fête de l'année" (16-17 septembre 2004) : Nouvel an juif célébrant
l'anniversaire de la Création et ouvrant les jours de pénitence précédant le Yom
kippour.
2- Yom kippour ou Grand Pardon, "jour de l'expiation" (25 septembre 2004) : la fête la plus
importante de l'année, on y demande pardon pour les manquements de l'année
écoulée. Jeûne absolu durant 25 heures.
3- Soukkoth, "les tentes, les cabanes" (du 30 septembre au 8 octobre 2004) : fête
commémorant le séjour des Hébreux dans le désert.
4- Simhat Torah, "joie de la Torah" : célébration de la fin de la lecture annuelle complète de
la Torah.
5- Hanoukkah ou fête de la lumière, "inauguration" (du 20 au 27 décembre 2004) : rappel
de la purification du Temple par Judas Maccabée au IIe siècle av. J.-C.
6- Tou bi Shevat, "15 de Shevat" : fête des arbres.
7- Pourim, "sorts" : célébration de la délivrance du peuple juif en Perse grâce à
l'intercession de la reine Esther.
8- Pessah, "la Pâque" (passage) (du 6 au 13 avril 2004) : fête du renouveau,
commémorant la sortie des Hébreux d'Égypte, Dieu y délivrant son peuple de
l'esclavage.
- Yom Hahatsmaouth, "jour de l'indépendance" (14 mai 2004) : anniversaire de la
fondation de l'État d'Israël (14 mai 1948).
9- Shavouoth, "les semaines" (26-27 mai 2004) : ou "Pentecôte", sept semaines après
Pessah, fête des prémices des récoltes et du don de la Torah à Moïse sur le mont
Sinaï.
Judaïsme dans le monde
En 2000 on estimait que les membres de la communauté juive étaient entre 14 et 16 millions, dont
40 % aux Etats-Unis, 25 % en Israël et 15 % en ex-URSS (France : environ 600 000).
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le Judaïsme et l'État d'Israël aujourd'hui en 100 mots
1 Agence juive
Organe exécutif de l'Organisation sioniste
mondiale. Reconnue internationalement comme
représentant du peuple juif pendant le mandat
britannique sur la Palestine. Aujourd'hui, son travail
consiste essentiellement à s'occuper de tous les
problèmes liés à l'immigration et à la colonisation en
Israël.
2 Ahdout ha-Avoda
"L'Unité du travail". Organisation socialiste de
travailleurs juifs en Palestine. Ses ambitions
syndicales se transforment, avec la naissance
d'Israël, en ambitions politiques.
3 Alyah
Signifiant "montée", ce terme désigne les juifs
qui ont décidé de faire le "voyage du retour" au pays
d'origine.
4 Am olam
Mouvement juif né en Russie, en réaction aux
pogroms de 1881-1882. Son objectif était de
permettre aux juifs russes de quitter le pays.
5 Amora
A l'origine, celui qui interprète au public les
paroles du sage. Plus tard, il ne servira plus qu'à
désigner les Sages de la périodes de l'élaboration de
la Mishna et du Talmud.
6 Ashkénaze
Terme désignant à l'origine les juifs d'Allemagne.
Aujourd'hui, par extension, il désigne tous les juifs
originaires d'Europe centrale et orientale.
7 Assefat ha-Niv'harim
Suprême institution du "Yishouv" durant le
mandat britannique.
8 Bar Giora
Ligue de défense clandestine fondée par un
groupe d'immigrants du Poalei Tsion.
9 Bar-mitzvah
Cérémonie marquant l'initiation à l'âge adulte et
l'entrée de l'adolescent dans la vie religieuse.
10 Beth din
Tribunal rabbinique dont l'origine remonterait à
la Bible. Les juifs préfèreront souvent, au cours de
l'histoire, ces tribunaux à ceux des "Gentils".
11 Beth midrach
École où l'on étudie la Bible et le Talmud. L'un
des lieux qui a assuré la survivance de la
communauté juive pendant ses divers exils.
12 Birth-milah
Terme désignant la circoncision qui symbolise
l'alliance avec Dieu. Cette circoncision est effectuée
le huitième jour qui suit la naissance.
13 Bund
Parti politique ouvrier de travailleurs juifs. Il s'est
souvent violemment opposé au sionisme.
14 Casher
Terme désignant l'ensemble des lois de pureté
relatives aux produits de consommation et les
diverses méthodes susceptibles de les purifier.
15 Dayan
Juge au tribunal rabbinique.
16 Diaspora (Galouth)
Terme d'origine grecque signifiant "dispersion". Il
sert à désigner en général les juifs installés en
dehors d'Israël. La diaspora juive entretient des liens
très étroits avec le "yishouv".
17 Dinar
Unité monétaire utilisée en Israël sous la
domination romaine.
18 Donme
Terme d'origine turque désignant un converti. Au
XVIIe siècle, il s'appliquera surtout aux familles qui,
converties à l'islam en apparence et pour échapper
aux persécutions, menaient chez elles une vie
respectant tous les rituels juifs.
19 Etzel
Sigle composé par les initiales hébraïques de
"Irgoun Tsvaï Léhoumi", organisation militaire plus
connu sous le nom d'Irgoun et qui s'est rendue
célèbre par la lutte contre les Anglais pendant le
mandat.
20 Exode (sortie d'Égypte)
C'est l'un des événements les plus importants de
l'histoire religieuse juive. Il symbolise le refus de
l'esclavage et le choix de la liberté.
21 Exodus
Nom du bateau qui, parti le 11 juillet 1947 de
Marseille avec à son bord 4 500 immigrants juifs, fut
refoulé en Palestine par les Anglais.
22 Fidaï
Mot arabe signifiant "ceux qui sacrifient leur vie"
et désignant, à partir des années 1950, les
combattant de l'OLP qui tentaient des coups de force
en Palestine.
23 Gaon (géonim)
Titre donné aux directeurs des deux écoles
talmudiques de Babylonie, entre les VIe et XIe
siècles.
24 Gentils
Terme désignant pour les juifs et les premiers
chrétiens, les non-juifs, et signifiant "ceux des
nations".
25 Ghetto
Le terme de "ghetto" a été utilisé pour la
première fois en 1516 pour désigner le quartier où
ont été confinés les juifs de Venise.
26 Guénizah
Terme signifiant cachette, et désignant la pièce
dans la synagogue où l'on préserve les reliques et
les objets anciens et sacrés.
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