l’organisme dans l'ensemble et les parties qui le composent, en raison d'activité d'adaptation.
Les métabolismes sont toujours des conséquences et jamais des causes.
Ainsi, les métabolismes que nous révèle la chimie minérale et organique ne sont qu’interprétations
selon les possibilités de l'esprit humain de phénomènes universels à l'échelle d'observation chimique
et non humaine..
2 causes organiques opposées comme une hypo et une hyperthyroïdie peuvent avoir comme effet des
symptômes absolument identiques qui sont ceux du dérèglement glandulaire et non comme on
pourrait s'y attendre des signes d'hypo et d’hyperthyroïdie..
Ces métabolismes subissent les influences les plus contraires provenant des 2 formes de réaction qui
constituent la véritable maladie du malade lui-même: l'agitation et la dépression quelle que soit la
maladie décrite par la Pathologie: Infection, intoxication, empoisonnement, brûlure, choc émotionnel,
trauma, maladie mentale. Fatalement dans ces 2 états pathologiques qui dépendent du « terrain »
tous les métabolismes sont modifiés, l'agitation étant un état d’hyperthyroïdie, la dépression une
hypothyroïdie. Ces constatations rendent vains les résultats des analyses de laboratoire au point de vue
des renseignements qu'on voudrait en tirer pour poser les diagnostics.
SYSTEMES NERVEUX ET GLANDULAIRE
Selon la Science Officielle, le Système nerveux règle et détermine tous les fonctionnements et
activités ce qui en fait le facteur déterminant de la personnalité. Elle se base sur le fait qu’il n'est pas
un organe, même glandulaire, qui ne puisse expérimentalement recevoir des instigations du système
nerveux (l'excitation électrique ou la section des nerfs semblent produire ou arrêter les activités les
plus variées: contraction musculaire, sécrétion des glandes, émotivité, sommeil, etc., )
Considérant justement que le système nerveux est pour l’organisme un moyen de localisation
physique et de précision intellectuelle (un nerf peut permettre de bouger seulement un membre ou
même un doigt), il lui faut admettre que, malgré l'intégrité des nerfs d'une région, la sensibilité peut
être compromise, et que la section d'un nerf sensitif peut fort bien ne pas faire cesser des sensations
douloureuses, comme chez les amputés.
De plus, comment expliquer que l’on ait constaté des réflexes, des jeux de physionomie, des émotions
et un gazouillis pendant les quelques heures de survie des anencéphales, c’est-à-dire sur les enfants
nés sans cerveau ni protubérance. D'après les conceptions officielles, l’absence de leur cerveau devrait
les priver de la plus petite parcelle de réaction émotionnelle.
Ni le cerveau ni le système nerveux ne donnent à l'enfant ses émotions, c'est la thyroïde. L’être qui ne
présente ni réflexes, ni jeux de physionomie, ni émotion, est l'Homme-Plante de Roesch, parce que
privé de thyroïde. Ainsi ce n’est pas le système nerveux qui donne les rudiments affectifs sur lesquels
s’établira la vie intellectuelle, mais bien la thyroïde.
Suite à blessures ou cancer, on a pu retirer à des humains les 2/3 du cerveau et les opérés ont gardé
l’intégrité de leurs mouvements, émotions, possibilités intellectuelles. Si ces possibilités provenaient
du cerveau lui-même, on ne peut concevoir qu'elles n'aient été grandement altérées par une semblable
perte de substance cérébrale. En revanche, les opérés totaux de ta thyroïde ne sombrent pas seulement
dans la torpeur, mais perdent d'abord toute spontanéité d'esprit, puis toute possibilité d'enregistrement
actuel, puis progressivement leurs connaissances, leurs souvenirs passés, puis insensiblement leur
langage, enfin leurs images verbales : ainsi leur intellect disparait petit à petit et ils deviennent des «
Hommes-Plantes » malgré l'intégrité de leur système nerveux...
Ainsi, négligeant qu’un autre système doué des mêmes propriétés et possédant, en plus, d'autres
attributions, puisse exister, l'imagination des scientifiques formés à l’école positiviste s’est circonscrite
aux cerveau et système nerveux.
Cette conception a le très grave défaut de ne donner que de très vagues explications des métabolismes,
des émotions, des états de choc, des maladies mentales, etc.
Le système nerveux est donc loin de réaliser toutes ces possibilités accordées si généreusement.
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